Addis-Abeba, Ethiopie (PANA) – L’Agence de l’ONU chargée des questions féminines et du genre qui vient d’être créée (ONU-Femmes ) est prête à travailler sur les politiques permettant la mise en oeuvre de décisions prises par l’UA en vue d’améliorer la qualité de vie des femmes et des enfants en Afrique, a indiqué le chef de cette agence.
Tout en saluant les progrès accomplis par l’Afrique dans la réduction du déséquilibre de genre dans l’éducation des jeunes filles et celle des garçons, la sous secrétaire générale de l’ONU, Michelle Bachelet, a souligné qu ‘il était nécessaire de mettre au point des politiques pour pouvoir réaliser les objectifs de l’UA en matière d’égalité de genre et d’équité.
Dans une interview exclusive avec la PANA sur place, l’ancienne présidente chilienne a souligné que le fait de réaliser que les femmes sont des outils essentiels du progrès économique a été à la base de la création de l’agence dont le but est de faire avancer l’agenda de développement des femmes.
"Le potentiel des femmes n ‘a pas été mis à profit. Nous devons profiter du potentiel des femmes en Afrique à travers la mise en œuvre des différents protocoles adoptés par l’UA", a noté Bachelet, juste après avoir participé au sommet de l’UA qui vient de s’achever et qui a passé en revue l’application de la déclaration solennelle, un accord de l’UA destiné à promouvoir l’égalité de genre.
La nouvelle agence de l’ONU va appuyer l’application de la déclaration solennelle sur les femmes et l’égalité de genre à travers la fourniture de politiques.
"Il n’est pas suffisant de disposer de déclarations. Il est nécessaire d’avoir des politiques et des cadres pour mettre en œuvre ces déclarations, c’est ce que nous allons faire", a-t -elle déclaré.
L’ONU-Femmes, créée en juillet 2010, tente de renforcer les capacités économiques des femmes, tout en renforçant leur participation au leadership.
L’agence souhaite rassembler des informations sur le statut des femmes dans le monde à travers la création d’un réseau d’universités.
Elle va également fournir des conseillers en genre aux ministères africains des finances pour appuyer la budgétisation destinée aux femmes, une manière de permettre le développement des femmes à travers un financement efficace pour leur développement.
"Il y a eu des progrès en Afrique. Les écarts entre l’éducation des jeunes filles et celle des garçons ont été réduits; l’espérance de vie a augmenté ; nous avons maintenant des associations de femmes puissantes et écoutées, mais il reste tant de choses à faire", a souligné Bachelet.
Malgré ces progrès, des millions de femmes vivent dans des conditions précaires.
"Je ne vois pas les femmes africaines comme des victimes. Les femmes sont de puissants vecteurs du changement de la société. Ma priorité c’est de travailler pour le renforcement des capacités des femmes, d’améliorer leur situation économique. Je travaillerai pour soutenir les voix des femmes et leur leadership. Nous devons entendre la voix des femmes en politique et mettre fin à la violence contre les femmes. Elles peuvent convaincre leurs fils et leurs filles d’abandonner les armes, elles peuvent mettre fin à un conflit, c’est pour cela que nous sommes ici, pour trouver un moyen de travailler avec les femmes pour renforcer la paix", a déclaré Bachelet.
Elle a indiqué que les femmes constituent la principale force de travail dans le domaine de l’agriculture, le poumon économique de beaucoup de pays africains et leur contribution à la paix et à la stabilité ne peut être ignorée.
Bachelet, qui a quitté le pouvoir en 2010, a exprimé le regret que les femmes africaines n’avaient pas encore usé de tout leur potentiel pour se développer.
Selon elle, la nouvelle agence de l’Onu est prête à travailler avec les pays africains pour mettre en œuvre des lois appropriées qui vont appuyer la mise en œuvre des différentes déclarations de l’UA sur la femme et l’égalité de genre.
Elle a affirmé que son agence n’allait pas remplacer les programmes existants initiés par les agences respectives de l’ONU pour faire face aux questions d’inégalité de genre.
"Le Programme de développement des Nations unies (PNUD) va continuer à travailler sur l’amélioration des conditions de vie des filles et sur la manière de générer des politiques destinées à l’éducation des jeunes filles. Nous allons travailler avec différentes agences de l’ONU sur la manière pour les femmes de faire face au VIH. L’ONU-Femmes ne va pas remplacer tout le reste", a-t-elle indiqué.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a déclaré lors du sommet de l’UA que la création d’une nouvelle agence était stimulée par les faiblesses dans le traitement des questions liées au genre par l’ONU.
Tout en saluant les progrès accomplis par l’Afrique dans la réduction du déséquilibre de genre dans l’éducation des jeunes filles et celle des garçons, la sous secrétaire générale de l’ONU, Michelle Bachelet, a souligné qu ‘il était nécessaire de mettre au point des politiques pour pouvoir réaliser les objectifs de l’UA en matière d’égalité de genre et d’équité.
Dans une interview exclusive avec la PANA sur place, l’ancienne présidente chilienne a souligné que le fait de réaliser que les femmes sont des outils essentiels du progrès économique a été à la base de la création de l’agence dont le but est de faire avancer l’agenda de développement des femmes.
"Le potentiel des femmes n ‘a pas été mis à profit. Nous devons profiter du potentiel des femmes en Afrique à travers la mise en œuvre des différents protocoles adoptés par l’UA", a noté Bachelet, juste après avoir participé au sommet de l’UA qui vient de s’achever et qui a passé en revue l’application de la déclaration solennelle, un accord de l’UA destiné à promouvoir l’égalité de genre.
La nouvelle agence de l’ONU va appuyer l’application de la déclaration solennelle sur les femmes et l’égalité de genre à travers la fourniture de politiques.
"Il n’est pas suffisant de disposer de déclarations. Il est nécessaire d’avoir des politiques et des cadres pour mettre en œuvre ces déclarations, c’est ce que nous allons faire", a-t -elle déclaré.
L’ONU-Femmes, créée en juillet 2010, tente de renforcer les capacités économiques des femmes, tout en renforçant leur participation au leadership.
L’agence souhaite rassembler des informations sur le statut des femmes dans le monde à travers la création d’un réseau d’universités.
Elle va également fournir des conseillers en genre aux ministères africains des finances pour appuyer la budgétisation destinée aux femmes, une manière de permettre le développement des femmes à travers un financement efficace pour leur développement.
"Il y a eu des progrès en Afrique. Les écarts entre l’éducation des jeunes filles et celle des garçons ont été réduits; l’espérance de vie a augmenté ; nous avons maintenant des associations de femmes puissantes et écoutées, mais il reste tant de choses à faire", a souligné Bachelet.
Malgré ces progrès, des millions de femmes vivent dans des conditions précaires.
"Je ne vois pas les femmes africaines comme des victimes. Les femmes sont de puissants vecteurs du changement de la société. Ma priorité c’est de travailler pour le renforcement des capacités des femmes, d’améliorer leur situation économique. Je travaillerai pour soutenir les voix des femmes et leur leadership. Nous devons entendre la voix des femmes en politique et mettre fin à la violence contre les femmes. Elles peuvent convaincre leurs fils et leurs filles d’abandonner les armes, elles peuvent mettre fin à un conflit, c’est pour cela que nous sommes ici, pour trouver un moyen de travailler avec les femmes pour renforcer la paix", a déclaré Bachelet.
Elle a indiqué que les femmes constituent la principale force de travail dans le domaine de l’agriculture, le poumon économique de beaucoup de pays africains et leur contribution à la paix et à la stabilité ne peut être ignorée.
Bachelet, qui a quitté le pouvoir en 2010, a exprimé le regret que les femmes africaines n’avaient pas encore usé de tout leur potentiel pour se développer.
Selon elle, la nouvelle agence de l’Onu est prête à travailler avec les pays africains pour mettre en œuvre des lois appropriées qui vont appuyer la mise en œuvre des différentes déclarations de l’UA sur la femme et l’égalité de genre.
Elle a affirmé que son agence n’allait pas remplacer les programmes existants initiés par les agences respectives de l’ONU pour faire face aux questions d’inégalité de genre.
"Le Programme de développement des Nations unies (PNUD) va continuer à travailler sur l’amélioration des conditions de vie des filles et sur la manière de générer des politiques destinées à l’éducation des jeunes filles. Nous allons travailler avec différentes agences de l’ONU sur la manière pour les femmes de faire face au VIH. L’ONU-Femmes ne va pas remplacer tout le reste", a-t-elle indiqué.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a déclaré lors du sommet de l’UA que la création d’une nouvelle agence était stimulée par les faiblesses dans le traitement des questions liées au genre par l’ONU.