LUTTE CONTRE LA TUBERCULEUSE AU SENEGAL LES CITOYENS S’ENGAGENT POUR L’ELIMINATION EN 2030



La tuberculeuse continue de faire des ravages au Sénégal. Si le traitement (gratuit) et le dépistage de la maladie restent une réussite, la transmission continue de gagner du terrain. Une remarque faite par la coordonnatrice du Programme national de lutte contre la maladie, docteur Marie Sarr Diouf. Pour y remédier, un Réseau national, piloté par Mamadou Niang, a été mis en place la semaine dernière pour lutter contre la pandémie.

La lutte pour le recul de la tuberculeuse enregistre de nouvelles adhésions dans le pays. Des citoyens se sont levés pour aller en croisade contre la maladie qui gagne du terrain malgré des résultats satisfaisants en matière de traitement (gratuit) et de dépistage. En partenariat avec les collectivités locales, Mohamadou Niang, président du Réseau national pour la lutte contre la tuberculeuse a souligné que leur «objectif, c’est d’aller trouver les cas dans leurs maisons, discuter avec eux, leur faire connaitre la maladie et, s’il y a des cas suspects, les amener à se faire dépister et a être suivis médicalement».

Dans cette lutte, le réseau compte aller dans les marchés, les taudis, les coins les plus reculés du Sénégal pour trouver les malades. Une initiative bien appréciée par le maire de Dieuppeul-Derklé, Cheikh Guèye qui a lancé un message à l’endroit de ces camarades élus pour un accompagnement dynamique. «Il faut que les maires s’impliquent d’avantage dans ce combat. Ils doivent faciliter les actions du réseau pour atteindre le maximum de gens.»

Pour la coordinatrice du programme national de lutte contre la tuberculose, docteur Marie Sarr Diouf, l’initiative est à saluer. «Nous avons connu un succès dans le traitement des malades, le taux d’abandon est devenu très minime, idem pour le dépistage. Mais, nous constatons que la maladie est toujours là et la transmission continue à gagner du terrain», a-t-elle laissé entendre. Et de poursuivre: «notre objectif, c’est d’éradiquer la pandémie avant 2030. Avec le réseau, c’est une autre approche qui se dessine. Nous irons jusque dans les prisons, les marchés, aidé par l’association, pour trouver les malades et les prendre en charge».

Sud Quotidien

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