Kaolack, 14 sept (APS) – Le réseau Siggil Jiggén a adressé lundi un mémorandum aux élus locaux de Kaolack et de Kaffrine (centre), les appelant à ’’faire face à la stagnation inquiétante du taux de prévalence contraceptive’’ dans les deux régions par ’’l’allocation des ressources des collectivités locales’’ en vue d’y ’’relancer la planification familiale’’.
Selon la coordinatrice régionale du Réseau, Goundo Dia Fofana, qui s’exprimait lors d’un forum tenu à Kaolack (centre), les régions de Kaolack et de Kaffrine ont enregistré, de 2003 à 2007, un taux fluctuant entre 3% et 3,5% avant de se hisser, en 2008, à 5,6% contre 4,8% au premier semestre de cette année. L’objectif national est de 10%.
La planification familiale, rappelle la sage-femme, vise à diminuer la mortalité infantile de 20 à 30% et celle maternelle de 17 à 35%, notamment par la réduction des grossesses précoces, trop tardives, rapprochées ou trop nombreuses, par la protection contre les grosses non désirées et par la baisse des avortements clandestins mortels et les infanticides.
Elle a relevé qu’il existe des besoins de planification non satisfaits pour des causes multiples et variées dont le manque d’information sur les méthodes contraceptives, l’insuffisance du personnel qualifié et surtout des sages-femmes (42 dans les deux régions dont seulement 11 en zone rurale), une peur liée aux rumeurs, aux effets secondaires des méthodes et au manque de confidentialité, l’absence de soutien conjugal et communautaire, la pauvreté, etc.
Considérant le transfert de compétence de la santé aux collectivités locales, le Réseau a donc sollicité des élus la réhabilitation du centre de référence de Kaolack, le recrutement de sages femmes et d’infirmiers, le renforcement des équipements en planning familial, la subvention également des produits, le fonctionnement du poste de santé de Thiofac, l’adaptation des structures aux femmes handicapées et la mobilisation de ressources financières pour la santé reproductive et particulièrement la planification familiale.
Au nombre des premiers engagements pris par les élus, l’achat par la commune de Kaolack d’un transformateur pour permettre l’extension de la ligne électrique et le branchement du poste de santé de Thiofac déjà équipé.
Le forum auquel participait la coordinatrice national du Réseau, Maguette Sy, était présidé par le chef du service régional du développement communautaire, Babacar Diouf, en présence de religieux qui ont assuré à l’occasion que l’islam admet la planification familiale parce qu’espacement et non limitation des naissances.
Selon la coordinatrice régionale du Réseau, Goundo Dia Fofana, qui s’exprimait lors d’un forum tenu à Kaolack (centre), les régions de Kaolack et de Kaffrine ont enregistré, de 2003 à 2007, un taux fluctuant entre 3% et 3,5% avant de se hisser, en 2008, à 5,6% contre 4,8% au premier semestre de cette année. L’objectif national est de 10%.
La planification familiale, rappelle la sage-femme, vise à diminuer la mortalité infantile de 20 à 30% et celle maternelle de 17 à 35%, notamment par la réduction des grossesses précoces, trop tardives, rapprochées ou trop nombreuses, par la protection contre les grosses non désirées et par la baisse des avortements clandestins mortels et les infanticides.
Elle a relevé qu’il existe des besoins de planification non satisfaits pour des causes multiples et variées dont le manque d’information sur les méthodes contraceptives, l’insuffisance du personnel qualifié et surtout des sages-femmes (42 dans les deux régions dont seulement 11 en zone rurale), une peur liée aux rumeurs, aux effets secondaires des méthodes et au manque de confidentialité, l’absence de soutien conjugal et communautaire, la pauvreté, etc.
Considérant le transfert de compétence de la santé aux collectivités locales, le Réseau a donc sollicité des élus la réhabilitation du centre de référence de Kaolack, le recrutement de sages femmes et d’infirmiers, le renforcement des équipements en planning familial, la subvention également des produits, le fonctionnement du poste de santé de Thiofac, l’adaptation des structures aux femmes handicapées et la mobilisation de ressources financières pour la santé reproductive et particulièrement la planification familiale.
Au nombre des premiers engagements pris par les élus, l’achat par la commune de Kaolack d’un transformateur pour permettre l’extension de la ligne électrique et le branchement du poste de santé de Thiofac déjà équipé.
Le forum auquel participait la coordinatrice national du Réseau, Maguette Sy, était présidé par le chef du service régional du développement communautaire, Babacar Diouf, en présence de religieux qui ont assuré à l’occasion que l’islam admet la planification familiale parce qu’espacement et non limitation des naissances.