Améliorer l’accès des filles à l’enseignement moyen et créer un environnement scolaire pour leur maintien dans les salles de classe. Tels sont les objectifs visés par l’Ong Plan qui a lancé hier dans la banlieue dakaroise le projet dit des ‘1000 filles’. Ce projet consiste à renforcer les apprentissages de 1 000 filles dans les disciplines scientifiques.
Malgré les efforts conjugués par l’Etat et des nombreuses structures qui œuvrent en faveur de l’éducation en général et de celle des filles en particulier, l’écart reste encore grand entre les filles et les garçons en termes de scolarisation et de maintien. Cet écart va croissant quand on quitte le premier cycle pour aller au second et du second cycle au supérieur. En clair, plus on progresse, plus les filles deviennent rares à l’école. Devant ce constat amer qui risque d’empêcher la communauté internationale d’atteindre les Omd à l’horizon 2015, l’Ong Plan Sénégal ne pouvait rester indifférent.
C’est ainsi qu’elle a mis sur pied le projet ‘1 000 filles’. Cette initiative qui a été lancée hier dans la banlieue dakaroise vise à accompagner le gouvernement dans sa politique d’amélioration des rendements scolaires.
Ce projet se donne pour objectif de contribuer à l’amélioration du maintien à l’éducation pour les enfants âgés de 10 à 16 ans. Il concerne quatre communes d’arrondissement de la banlieue dakaroise, en l’occurrence Diamaguène Sicap Mbao, Jeddah Thiaroye Kao, Médina Gounass, Ndiarème Limamoulaye.
Financé à hauteur de 44 millions de francs Cfa, le projet, en plus de couvrir les besoins en matériels scolaires des filles, assure la construction d’infrastructures scolaires, la rémunération des cours de renforcement pour les filles dans les disciplines scientifiques et leur prise en charge médicale.
Selon le directeur de Plan urbain, Pape Seydi Diop, ‘l’objectif fixé par le projet est d’accompagner, dans un premier temps, un groupe de 1 000 filles pour l’amélioration de leur niveau d’éducation. En plus, le projet va lutter contre les violences faites aux filles dans les établissements et améliorer efficacement l’environnement scolaire. Ainsi, elles pourront étudier dans de bonnes conditions’.
Pour l’inspecteur départemental de Thiaroye l’Iden, Cellé Ndiaye, ce projet revêt une grande importance dans la gestion de l’éducation des filles. Car, selon lui, depuis quelques années, le non maintien des filles à l’école prend de plus en plus de l’ampleur dans les foyers dans la banlieue. Parmi les causes du déséquilibre citées par l’inspecteur, figure en bonne place ‘un environnement scolaire inadapté aux spécificités des filles, des curricula qui n’intègrent pas la dimension genre’. De même que ‘des violences physiques ou morales qui leur sont faites’. L’inspecteur n’a pas manqué de préciser que, ‘au niveau du Moyen et du Secondaire, des efforts importants restent à faire pour atteindre la parité, malgré les progrès réalisés dans ce sous-secteur’.
Paule Kadja TRAORE
Wal Fadjri
Malgré les efforts conjugués par l’Etat et des nombreuses structures qui œuvrent en faveur de l’éducation en général et de celle des filles en particulier, l’écart reste encore grand entre les filles et les garçons en termes de scolarisation et de maintien. Cet écart va croissant quand on quitte le premier cycle pour aller au second et du second cycle au supérieur. En clair, plus on progresse, plus les filles deviennent rares à l’école. Devant ce constat amer qui risque d’empêcher la communauté internationale d’atteindre les Omd à l’horizon 2015, l’Ong Plan Sénégal ne pouvait rester indifférent.
C’est ainsi qu’elle a mis sur pied le projet ‘1 000 filles’. Cette initiative qui a été lancée hier dans la banlieue dakaroise vise à accompagner le gouvernement dans sa politique d’amélioration des rendements scolaires.
Ce projet se donne pour objectif de contribuer à l’amélioration du maintien à l’éducation pour les enfants âgés de 10 à 16 ans. Il concerne quatre communes d’arrondissement de la banlieue dakaroise, en l’occurrence Diamaguène Sicap Mbao, Jeddah Thiaroye Kao, Médina Gounass, Ndiarème Limamoulaye.
Financé à hauteur de 44 millions de francs Cfa, le projet, en plus de couvrir les besoins en matériels scolaires des filles, assure la construction d’infrastructures scolaires, la rémunération des cours de renforcement pour les filles dans les disciplines scientifiques et leur prise en charge médicale.
Selon le directeur de Plan urbain, Pape Seydi Diop, ‘l’objectif fixé par le projet est d’accompagner, dans un premier temps, un groupe de 1 000 filles pour l’amélioration de leur niveau d’éducation. En plus, le projet va lutter contre les violences faites aux filles dans les établissements et améliorer efficacement l’environnement scolaire. Ainsi, elles pourront étudier dans de bonnes conditions’.
Pour l’inspecteur départemental de Thiaroye l’Iden, Cellé Ndiaye, ce projet revêt une grande importance dans la gestion de l’éducation des filles. Car, selon lui, depuis quelques années, le non maintien des filles à l’école prend de plus en plus de l’ampleur dans les foyers dans la banlieue. Parmi les causes du déséquilibre citées par l’inspecteur, figure en bonne place ‘un environnement scolaire inadapté aux spécificités des filles, des curricula qui n’intègrent pas la dimension genre’. De même que ‘des violences physiques ou morales qui leur sont faites’. L’inspecteur n’a pas manqué de préciser que, ‘au niveau du Moyen et du Secondaire, des efforts importants restent à faire pour atteindre la parité, malgré les progrès réalisés dans ce sous-secteur’.
Paule Kadja TRAORE
Wal Fadjri