NIORO / EN PERSPECTIVE DE LA ¨PROCHAINE CAMPAGNE DE COMMERCIALISATION AGRICOLE « L’Inter-penc » prêt a défendre les intérêts des producteurs
Pour cette prochaine campagne agricole, elle préconise ne plus accepter les organisations intermédiaires dans les transactions commerciales entre les industries acheteurs et les producteurs, non plus la retenue de prix dérisoires que les organisations homologuées ont souvent l’habitude de fixer au détriment du paysan.
En ces termes, les producteurs des départements de Kaffrine et Nioro ont déjà annoncé à l’issue d’une assemblée générale tenue le Week-end dernier au siège de « Horizon 3000 », leur partenaire stratégique résidant à Nioro, que, quelque soit le produit tiré de la récolte de cette année, les prix qui vont être fixés pour cette édition de commercialisation 2008 /2009 doivent entrer en conformité avec les réalités du marché, autrement dit, les prix collés aux denrées existant sur le marché national et international.
Persuadées que l’agriculture d’une manière générale ne nourrit jamais son homme, « l’inter-Penc » s’est ainsi inscrit pour cette prochaine campagne et pour le reste de l’avenir dans une dynamique de marquer un frein à toute forme d’exploitation des acteurs agricoles dans les différents secteurs où ils évoluent. Le premier « Penc mi », cette organisation de ces producteurs agricoles a été installée dans la communauté rurale de Kaymor, il y a bientôt une dizaine d’années, dans le sens d’appuyer le conseil rural pour la sécurisation de ses actions de développement.
Relativement, sa mission consistait entre autre à favoriser le dialogue entre acteurs dans le cadre du développement local, à renforcer les capacités techniques des acteurs, mais aussi à alléger le travail conféré au conseil rural. Ce sont aussi des organisations qui, en effet, interviennent dans l’ensemble des secteurs d’activités relatives à l’agriculture, à l’environnement, à l’élevage et cela, sur la base d’un programme de renforcement des capacités de ses acteurs étalé sur le temps.
Durant ces dernières années, ces « Penc mi » ont connu progressivement une ascension fulgurante au point de vue, organisation, et structuration, ce qui leur confère aujourd’hui la vocation d’être les organisations paysannes les plus représentatives des deux (2) départements précités. Leur démarche s’assimile cependant à la défense des intérêts des producteurs, mais aussi à la volonté de valoriser l’agriculture, de veiller sur la sauvegarde du système écologique et environnemental dans les zones d’intervention.
Visiblement, cette vocation de défendre l’intérêt paysan, s’est d’autant plus vérifiée lors de la commercialisation agricole de l’année écoulée où les multiples campagnes de sensibilisation menées en direction des producteurs ont permis le renversement des tendances sur les prix imposés au préalable par les services homologués.
Cette volonté de rendre libre le producteur dans ses actions, est un principe qui doit nécessairement passer par l’autosuffisance en semence par rapport aux différentes variétés de cultures exploitées au Sénégal nous indiquent les organisations paysannes qui ont poursuivi que des actions concrètes ont été menées dans ce sens, notamment dans la communauté rurale de Kaymor où en dépit des banques de semences déjà installées, une superficie de 196 ha est entrain d’être exploitée pour le compte unique à l’arachide.
La fixation de prix conformes aux difficultés actuelles de la vie, et aux réalités du marché devient plus en plus une exigence pour les organisations détentrices de ces prérogatives, car dans les zones de fortes productions du bassin arachidier, comme il est d’ailleurs le cas à Nioro et Kaffrine, « l’inter-Penc » qui a débuté ses premières actions de sensibilisation dans les huit (8) communautés rurales qu’elle couvre, affiche aujourd’hui une nette fermeté et une détermination sans faille pour aller au bout d’un combat déclenché dans doute pour le respect de l’intérêt paysan.
Sud Quotidien
En ces termes, les producteurs des départements de Kaffrine et Nioro ont déjà annoncé à l’issue d’une assemblée générale tenue le Week-end dernier au siège de « Horizon 3000 », leur partenaire stratégique résidant à Nioro, que, quelque soit le produit tiré de la récolte de cette année, les prix qui vont être fixés pour cette édition de commercialisation 2008 /2009 doivent entrer en conformité avec les réalités du marché, autrement dit, les prix collés aux denrées existant sur le marché national et international.
Persuadées que l’agriculture d’une manière générale ne nourrit jamais son homme, « l’inter-Penc » s’est ainsi inscrit pour cette prochaine campagne et pour le reste de l’avenir dans une dynamique de marquer un frein à toute forme d’exploitation des acteurs agricoles dans les différents secteurs où ils évoluent. Le premier « Penc mi », cette organisation de ces producteurs agricoles a été installée dans la communauté rurale de Kaymor, il y a bientôt une dizaine d’années, dans le sens d’appuyer le conseil rural pour la sécurisation de ses actions de développement.
Relativement, sa mission consistait entre autre à favoriser le dialogue entre acteurs dans le cadre du développement local, à renforcer les capacités techniques des acteurs, mais aussi à alléger le travail conféré au conseil rural. Ce sont aussi des organisations qui, en effet, interviennent dans l’ensemble des secteurs d’activités relatives à l’agriculture, à l’environnement, à l’élevage et cela, sur la base d’un programme de renforcement des capacités de ses acteurs étalé sur le temps.
Durant ces dernières années, ces « Penc mi » ont connu progressivement une ascension fulgurante au point de vue, organisation, et structuration, ce qui leur confère aujourd’hui la vocation d’être les organisations paysannes les plus représentatives des deux (2) départements précités. Leur démarche s’assimile cependant à la défense des intérêts des producteurs, mais aussi à la volonté de valoriser l’agriculture, de veiller sur la sauvegarde du système écologique et environnemental dans les zones d’intervention.
Visiblement, cette vocation de défendre l’intérêt paysan, s’est d’autant plus vérifiée lors de la commercialisation agricole de l’année écoulée où les multiples campagnes de sensibilisation menées en direction des producteurs ont permis le renversement des tendances sur les prix imposés au préalable par les services homologués.
Cette volonté de rendre libre le producteur dans ses actions, est un principe qui doit nécessairement passer par l’autosuffisance en semence par rapport aux différentes variétés de cultures exploitées au Sénégal nous indiquent les organisations paysannes qui ont poursuivi que des actions concrètes ont été menées dans ce sens, notamment dans la communauté rurale de Kaymor où en dépit des banques de semences déjà installées, une superficie de 196 ha est entrain d’être exploitée pour le compte unique à l’arachide.
La fixation de prix conformes aux difficultés actuelles de la vie, et aux réalités du marché devient plus en plus une exigence pour les organisations détentrices de ces prérogatives, car dans les zones de fortes productions du bassin arachidier, comme il est d’ailleurs le cas à Nioro et Kaffrine, « l’inter-Penc » qui a débuté ses premières actions de sensibilisation dans les huit (8) communautés rurales qu’elle couvre, affiche aujourd’hui une nette fermeté et une détermination sans faille pour aller au bout d’un combat déclenché dans doute pour le respect de l’intérêt paysan.
Sud Quotidien
