Les femmes du village de Gapakh, situé à cinq (5) Kms de l’arrondissement de Paoskoto dans le département de Nioro, se sont appropriées l’expérience de leurs sœurs maliennes en matière de lutte contre la pauvreté dans le milieu rural. Elles ont en effet initié depuis quelques mois le nouveau projet de l’organisation malienne intitulée « Avançons » pour développer au sein de leur localité, la mobilisation des ressources pour femmes.
C’est en effet une expérience qui est entrain d’être poursuivie notamment dans les villages de Dior Dior, Konoré Baba, Keur Aly Guèye, et Keur Oumar Tounkara et qui consiste à organiser les femmes en groupe de vingt cinq (25) membres tout en leur permettant, à partir de leurs maigres moyens, de se prendre en charge elles mêmes. Chaque lundi, elles se regroupent chez leur marraine, définissent et versent leurs cotisations du jour, soit les deux cent (200) F Cfa initialement prévus pour chaque membre du groupe.
Les sommes collectées sont ensuite remises en caisse et peuvent servir de prêts en cas de besoin chez certaines. Mais suivant le règlement intérieur, cette sorte de « Tontine » prend fin une fois tous les ans. La somme collectée est ensuite partagée. Chaque membre du groupe reçoit sa part. Celles qui avaient contracté un prêt remboursent leurs dettes suivant la marge d’intérêt définie par l’assemblée. C’est en effet un moyen de lutter contre la pauvreté dans le monde rural qui est encadré aujourd’hui par « Tostan Senegal » dans le souci d’apporter une réponse adéquate aux besoins des femmes rurales en matière de couverture sanitaire et de financement des petits projets spéculatifs.
Cependant, outre les cotisations ponctuelles, les femmes du village de Gapakh ont également initié une autre caisse intitulée « Jamara » qu’on verse tour à tour à chaque membre du groupe pour permettre aux unes et autres de subvenir à leurs besoins en savons et autres denrées consommées au quotidien. Pour les chefs de famille de ce village, cette initiative commence à connaître quelques changements au sein des concessions, car depuis qu’elle a été mise en expérience, les femmes n’ont plus besoin de se tourner vers leurs maris pour leurs besoins primaires. Aujourd’hui, elles ont réussi à prendre en charge une bonne partie des dépenses qui étaient supportées par leurs époux.
Sud Quotidien
C’est en effet une expérience qui est entrain d’être poursuivie notamment dans les villages de Dior Dior, Konoré Baba, Keur Aly Guèye, et Keur Oumar Tounkara et qui consiste à organiser les femmes en groupe de vingt cinq (25) membres tout en leur permettant, à partir de leurs maigres moyens, de se prendre en charge elles mêmes. Chaque lundi, elles se regroupent chez leur marraine, définissent et versent leurs cotisations du jour, soit les deux cent (200) F Cfa initialement prévus pour chaque membre du groupe.
Les sommes collectées sont ensuite remises en caisse et peuvent servir de prêts en cas de besoin chez certaines. Mais suivant le règlement intérieur, cette sorte de « Tontine » prend fin une fois tous les ans. La somme collectée est ensuite partagée. Chaque membre du groupe reçoit sa part. Celles qui avaient contracté un prêt remboursent leurs dettes suivant la marge d’intérêt définie par l’assemblée. C’est en effet un moyen de lutter contre la pauvreté dans le monde rural qui est encadré aujourd’hui par « Tostan Senegal » dans le souci d’apporter une réponse adéquate aux besoins des femmes rurales en matière de couverture sanitaire et de financement des petits projets spéculatifs.
Cependant, outre les cotisations ponctuelles, les femmes du village de Gapakh ont également initié une autre caisse intitulée « Jamara » qu’on verse tour à tour à chaque membre du groupe pour permettre aux unes et autres de subvenir à leurs besoins en savons et autres denrées consommées au quotidien. Pour les chefs de famille de ce village, cette initiative commence à connaître quelques changements au sein des concessions, car depuis qu’elle a été mise en expérience, les femmes n’ont plus besoin de se tourner vers leurs maris pour leurs besoins primaires. Aujourd’hui, elles ont réussi à prendre en charge une bonne partie des dépenses qui étaient supportées par leurs époux.
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