Le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (Unifem) juge qu’il est impératif qu’on fasse des études de perception de la notion d’autonomisation selon les femmes. Cette idée a été émise par la directrice régionale Afrique de l’Ouest de cette organisation du système des nations unies lors du séminaire international de deux jours sur l’évaluation du coût de l’Omd3, ouvert ce lundi 23 février à Dakar. Mme Cécile Mukarubuga, dans sa logique, a également appelé à une mise en place des indicateurs d’autonomisation de la femme tenant compte des différences socio-culturelles. Mme Mukarubuga a estimé que « la mise en place de ces indicateurs est s’autant plus importante que nos réflexions se situent dans le contexte de la déclaration de paris qui fait une place de choix aux priorités de développement définies par les différents pays ».
Cette invite de la directrice régionale d’Unifem Afrique de l’Ouest part d’un constat qui montre la portion congrue réservée aux femmes par rapport à la liberté de prise de décision. Un état de fait qui, selon Mme Mukarubuga revêt une signification particulière dans nos sociétés où les inégalités et discriminations en matière de genre relèvent de facteurs multidimensionnels fortement ancrés. Le directeur de cabinet du ministre de la famille, de l’entreprenariat féminin et de la micro finance a souligné que soucieux du respect des engagements pris par le Sénégal depuis l’adoption en septembre 2000 des Omd, des avancées ont été notées dans plusieurs domaines mais il reste beaucoup à faire. Ainsi de l’avis de la directrice régionale de l’Unifem, « cette situation doit nous amener à intégrer qu’il ne nous suffira pas seulement d’évaluer les ressources qui permettront à l’ensemble des individu(e)s femmes et hommes d’avoir égal accès aux services disponibles, mais il faudra tenir compte des facteurs qui entravent l’exercice par les femmes de leur libre arbitre ». Elle estime ainsi que l’enjeu donc se situe dans l’intégration par nos États de la pleine jouissance de leurs droits par les femmes et leur autonomisation dans leurs priorités de développement et d’allouer à cet objectif les ressources nécessaires.
Pour le directeur de cabinet de Awa Ndiaye, en ce 3ème millénaire, il devient impératif que toutes les nations sachent tirer partie du capital humain que sont les hommes et les femmes en leur donnant les moyens d’assurer des rôles d’une égale importance mais aussi de jouir du bénéfice de la croissance de nos pays. Il a rappelé que c’est sous ce sillage que le Sénégal a élaboré la Stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genre d’ici à l’horizon 2015. Il a exhorté à l’élaboration des stratégies pertinentes destinées à combler de façon décisive les écarts entre les hommes et les femmes pour gagner le pari du développement. Le directeur de cabinet du ministère de la famille estime qu’engager un tel pari exige au préalable, la mobilisation des ressources financières nécessaires pour intégrer dans les politiques et plans nationaux les besoins relatifs à l’égalité des sexes en vue de faciliter la valorisation de la femme dans tous les domaines et à travers le renforcement de ses potentialités.
Malgré les avancées notées dans la lutte contre la pauvreté, il a été noté à l’unanimité que beaucoup reste à faire pour la mobilisation des ressources relatives à l’autonomisation des femmes et à l’égalité des sexes. C’est ainsi que le représentant de Mme Awa Ndiaye à cette rencontre juge qu’il est important de consacrer des efforts pour l’institutionnalisation de l’intégration effective du genre dans les politiques et programmes nationaux. Il idée qui englobe également le renforcement des capacités de mieux appréhender le genre et de défint des stratégies qui en prennent la pleine dimension. A cela s’ajoute le plaidoyer pour que les femmes et les mécanismes en charge des question de genre puissent mieux convaincre les décideurs en vue de l’accroissement des ressources destinées à l’autonomisation des femmes et l’égalité des sexes.
Sud Quotidien
Cette invite de la directrice régionale d’Unifem Afrique de l’Ouest part d’un constat qui montre la portion congrue réservée aux femmes par rapport à la liberté de prise de décision. Un état de fait qui, selon Mme Mukarubuga revêt une signification particulière dans nos sociétés où les inégalités et discriminations en matière de genre relèvent de facteurs multidimensionnels fortement ancrés. Le directeur de cabinet du ministre de la famille, de l’entreprenariat féminin et de la micro finance a souligné que soucieux du respect des engagements pris par le Sénégal depuis l’adoption en septembre 2000 des Omd, des avancées ont été notées dans plusieurs domaines mais il reste beaucoup à faire. Ainsi de l’avis de la directrice régionale de l’Unifem, « cette situation doit nous amener à intégrer qu’il ne nous suffira pas seulement d’évaluer les ressources qui permettront à l’ensemble des individu(e)s femmes et hommes d’avoir égal accès aux services disponibles, mais il faudra tenir compte des facteurs qui entravent l’exercice par les femmes de leur libre arbitre ». Elle estime ainsi que l’enjeu donc se situe dans l’intégration par nos États de la pleine jouissance de leurs droits par les femmes et leur autonomisation dans leurs priorités de développement et d’allouer à cet objectif les ressources nécessaires.
Pour le directeur de cabinet de Awa Ndiaye, en ce 3ème millénaire, il devient impératif que toutes les nations sachent tirer partie du capital humain que sont les hommes et les femmes en leur donnant les moyens d’assurer des rôles d’une égale importance mais aussi de jouir du bénéfice de la croissance de nos pays. Il a rappelé que c’est sous ce sillage que le Sénégal a élaboré la Stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genre d’ici à l’horizon 2015. Il a exhorté à l’élaboration des stratégies pertinentes destinées à combler de façon décisive les écarts entre les hommes et les femmes pour gagner le pari du développement. Le directeur de cabinet du ministère de la famille estime qu’engager un tel pari exige au préalable, la mobilisation des ressources financières nécessaires pour intégrer dans les politiques et plans nationaux les besoins relatifs à l’égalité des sexes en vue de faciliter la valorisation de la femme dans tous les domaines et à travers le renforcement de ses potentialités.
Malgré les avancées notées dans la lutte contre la pauvreté, il a été noté à l’unanimité que beaucoup reste à faire pour la mobilisation des ressources relatives à l’autonomisation des femmes et à l’égalité des sexes. C’est ainsi que le représentant de Mme Awa Ndiaye à cette rencontre juge qu’il est important de consacrer des efforts pour l’institutionnalisation de l’intégration effective du genre dans les politiques et programmes nationaux. Il idée qui englobe également le renforcement des capacités de mieux appréhender le genre et de défint des stratégies qui en prennent la pleine dimension. A cela s’ajoute le plaidoyer pour que les femmes et les mécanismes en charge des question de genre puissent mieux convaincre les décideurs en vue de l’accroissement des ressources destinées à l’autonomisation des femmes et l’égalité des sexes.
Sud Quotidien