La recherche d’une « méthodologie d’intégration du genre dans la planification du développement » fait l’objet d’un atelier réunissant des participants d’origine divers. L’ambition est de disposer d’une méthodologie consensuelle d’intégration du genre dans les différentes étapes du système national de planification.
Le Sénégal a réalisé beaucoup d’avancées significatives dans le domaine de la prise en compte de la dimension genre. Parce qu’aujourd’hui, il est reconnu que le développement durable et plus particulièrement la réduction de la pauvreté, ne pourra se réaliser sans l’élimination des inégalités entre les hommes et les femmes. En ouvrant hier l’atelier de partage sur la recherche/ action pour la mise au point d’une méthodologie d’intégration du genre dans la planification du développement », le ministre du Budget, Ibrahima Sarr, a indiqué que l’évolution des indices de parité montre l’importance des progrès accomplis en matière de promotion du genre. « La parité dans les emplois permanents du secteur formel a régulièrement augmenté, passant de 13, 9 % en 2000 à 19 % en 20007. Dans l’enseignement élémentaire, les filles représentent 48, 6 % des effectifs en 2005. Des corps jadis réservés aux hommes comme l’armée, la douane et la diplomatie sont à présent investis par les femmes et cet élan fait de courage, mérite d’être accompagné » estime M. Sarr. A en croire ce dernier, le document de stratégie pour la croissance et la réduction de la pauvreté (2006 - 2012) cite la promotion de l’équité et de l’égalité de genre parmi les mesures d’accompagnement au même titre que la recherche d’un cadre macro-économique sain, afin de donner corps au caractère transversal de l’approche « genre ».
Et l’ambition aujourd’hui est d’intégrer harmonieusement la dimension genre au centre de la politique de réduction de la pauvreté, d’amélioration du bien-être des populations, en faire un instrument et volet de la planification nationale. C’est pourquoi, différents acteurs d’origine divers sont conviés au présent atelier de deux jours, afin d’élargir la discussion, et surtout pour que l’expérience du fonds de développement des nations unies pour la femme (Unifem) soit mieux connue. Selon le ministre du budget, au Sénégal il y a un certain nombre de principes qui sont édifiés dans le droit politique, dans la loi fondamentale, dans la constitution, mais également la loi des règlements qui institue les principes d’équité et d’égalité de genre. Des avancées ont été également réalisées en matière d’institution budgétaire pour prendre en compte cette dimension genre. « Dans le budget national, il y a beaucoup d’allocations qui sont dégagées qui permettent d’améliorer les conditions de travail et de santé des filles à l’école » a notamment révélé le ministre du Budget. Ces avancées, à l’en croire, seront consolidées et orientées vers l’amélioration des conditions de la femme qui a toujours été au centre des systèmes de planification, mais l’ambition est de l’ériger comme un acteur principal. « Les stratégies de ciblage en matière de réduction de la pauvreté montrent que la femme est l’acteur principal sur lequel il faut agir. En agissant sur la femme, on agit plus efficacement sur la pauvreté », estime M. Sarr.
Le représentant du ministre de la Famille, Babacar Traoré, et la représentante de l’Unifem, Mme Cécile Mukarubuga, ont apprécié l’intégration de la dimension genre comme équilibre à tous les niveaux, et l’importance que le gouvernement du Sénégal accorde à cette question. « La dimension genre tient compte des responsabilités, des rôles, des potentialités, des besoins différents des hommes et des femmes, et c’est seulement de cette façon que l’on pourra promouvoir un développement intégré et durable », estime Mme Mukarubuga. Elle est d’avis que l’on ne peut pas concevoir un développement qui ne considère qu’une partie de la population.
Le but de l’atelier est de susciter une concertation sur les termes de référence du projet de recherche / action, d’échanger d’expériences en matière de prise en compte du genre dans les politiques, projets et programmes d’investissements, mais également la formulation de recommandations pouvant faciliter l’atteinte des objectifs du projet.
Le Soleil
Le Sénégal a réalisé beaucoup d’avancées significatives dans le domaine de la prise en compte de la dimension genre. Parce qu’aujourd’hui, il est reconnu que le développement durable et plus particulièrement la réduction de la pauvreté, ne pourra se réaliser sans l’élimination des inégalités entre les hommes et les femmes. En ouvrant hier l’atelier de partage sur la recherche/ action pour la mise au point d’une méthodologie d’intégration du genre dans la planification du développement », le ministre du Budget, Ibrahima Sarr, a indiqué que l’évolution des indices de parité montre l’importance des progrès accomplis en matière de promotion du genre. « La parité dans les emplois permanents du secteur formel a régulièrement augmenté, passant de 13, 9 % en 2000 à 19 % en 20007. Dans l’enseignement élémentaire, les filles représentent 48, 6 % des effectifs en 2005. Des corps jadis réservés aux hommes comme l’armée, la douane et la diplomatie sont à présent investis par les femmes et cet élan fait de courage, mérite d’être accompagné » estime M. Sarr. A en croire ce dernier, le document de stratégie pour la croissance et la réduction de la pauvreté (2006 - 2012) cite la promotion de l’équité et de l’égalité de genre parmi les mesures d’accompagnement au même titre que la recherche d’un cadre macro-économique sain, afin de donner corps au caractère transversal de l’approche « genre ».
Et l’ambition aujourd’hui est d’intégrer harmonieusement la dimension genre au centre de la politique de réduction de la pauvreté, d’amélioration du bien-être des populations, en faire un instrument et volet de la planification nationale. C’est pourquoi, différents acteurs d’origine divers sont conviés au présent atelier de deux jours, afin d’élargir la discussion, et surtout pour que l’expérience du fonds de développement des nations unies pour la femme (Unifem) soit mieux connue. Selon le ministre du budget, au Sénégal il y a un certain nombre de principes qui sont édifiés dans le droit politique, dans la loi fondamentale, dans la constitution, mais également la loi des règlements qui institue les principes d’équité et d’égalité de genre. Des avancées ont été également réalisées en matière d’institution budgétaire pour prendre en compte cette dimension genre. « Dans le budget national, il y a beaucoup d’allocations qui sont dégagées qui permettent d’améliorer les conditions de travail et de santé des filles à l’école » a notamment révélé le ministre du Budget. Ces avancées, à l’en croire, seront consolidées et orientées vers l’amélioration des conditions de la femme qui a toujours été au centre des systèmes de planification, mais l’ambition est de l’ériger comme un acteur principal. « Les stratégies de ciblage en matière de réduction de la pauvreté montrent que la femme est l’acteur principal sur lequel il faut agir. En agissant sur la femme, on agit plus efficacement sur la pauvreté », estime M. Sarr.
Le représentant du ministre de la Famille, Babacar Traoré, et la représentante de l’Unifem, Mme Cécile Mukarubuga, ont apprécié l’intégration de la dimension genre comme équilibre à tous les niveaux, et l’importance que le gouvernement du Sénégal accorde à cette question. « La dimension genre tient compte des responsabilités, des rôles, des potentialités, des besoins différents des hommes et des femmes, et c’est seulement de cette façon que l’on pourra promouvoir un développement intégré et durable », estime Mme Mukarubuga. Elle est d’avis que l’on ne peut pas concevoir un développement qui ne considère qu’une partie de la population.
Le but de l’atelier est de susciter une concertation sur les termes de référence du projet de recherche / action, d’échanger d’expériences en matière de prise en compte du genre dans les politiques, projets et programmes d’investissements, mais également la formulation de recommandations pouvant faciliter l’atteinte des objectifs du projet.
Le Soleil