Face à la pauvreté qui sévit dans la banlieue, les femmes de la cité Hamo 5, quartier périphérique du département de Guédiawaye, créent un réseau de développement féminin en vue de mieux gérer et de développer leur quartier.
Conscientes que seule la fusion de leurs multiples groupements peut leur permettre d’avoir plus de crédibilité, les femmes de la cité Hamo 5, située dans le département de Guédiawaye, ont décidé d’unir leurs forces pour réduire la pauvreté dans leur localité. En effet, elles sont plus de cent femmes à se mobiliser pour la création d’un réseau de développement féminin qui va œuvrer à mieux gérer leurs ressources matérielles et financières. Dirigé par Mme Aïda Sy, le réseau compte promouvoir le bien-être des femmes en les formant dans tous les domaines générateurs de fonds, en privilégiant ceux qui sont les plus accessibles, notamment les formations sur le maintien de l’entreprise à modeste moyen.
Pour Aida Sy, qui est par ailleurs agent chargé des crédits du réseau Pamécas, les femmes intellectuelles qui résident dans les banlieues dakaroises doivent apporter leur contribution au développement de leurs quartiers en partageant leur savoir-faire avec leurs sœurs analphabètes. ‘Chacune d’entre nous doit s’impliquer davantage afin d’améliorer la situation peu enviable vécue par les femmes des quartiers périphériques de Dakar’, estime-t-elle. Selon Ndèye Maguette Sow, commerçante, membre du réseau, leur structure ne doit pas se limiter à la formation, ‘elle doit se donner pour mission de promouvoir le bien-être féminin, ce qui équivaut à financer les projets de développement’, explique-t-elle. Aussi la commerçante invite-t-elle ses camarades à mettre un accent particulier sur la recherche de financement. ‘C’est seulement avec le démarrage de certains de nos projets que nous allons être plus aptes à l’apprentissage’, dit-elle.
Pour apporter des réponses favorables aux préoccupations de certains de ses membres à l’image de Ndèye Maguette Sow, la présidente compte mettre sur pied un comité qui va se lancer dans la recherche de financements. Cependant, Aïda Sy insiste sur les formations car, selon elle, ’le développement concret d’un projet ne peut se faire qu’avec une bonne maîtrise du domaine d’intervention’.
Wal Fadjri
Conscientes que seule la fusion de leurs multiples groupements peut leur permettre d’avoir plus de crédibilité, les femmes de la cité Hamo 5, située dans le département de Guédiawaye, ont décidé d’unir leurs forces pour réduire la pauvreté dans leur localité. En effet, elles sont plus de cent femmes à se mobiliser pour la création d’un réseau de développement féminin qui va œuvrer à mieux gérer leurs ressources matérielles et financières. Dirigé par Mme Aïda Sy, le réseau compte promouvoir le bien-être des femmes en les formant dans tous les domaines générateurs de fonds, en privilégiant ceux qui sont les plus accessibles, notamment les formations sur le maintien de l’entreprise à modeste moyen.
Pour Aida Sy, qui est par ailleurs agent chargé des crédits du réseau Pamécas, les femmes intellectuelles qui résident dans les banlieues dakaroises doivent apporter leur contribution au développement de leurs quartiers en partageant leur savoir-faire avec leurs sœurs analphabètes. ‘Chacune d’entre nous doit s’impliquer davantage afin d’améliorer la situation peu enviable vécue par les femmes des quartiers périphériques de Dakar’, estime-t-elle. Selon Ndèye Maguette Sow, commerçante, membre du réseau, leur structure ne doit pas se limiter à la formation, ‘elle doit se donner pour mission de promouvoir le bien-être féminin, ce qui équivaut à financer les projets de développement’, explique-t-elle. Aussi la commerçante invite-t-elle ses camarades à mettre un accent particulier sur la recherche de financement. ‘C’est seulement avec le démarrage de certains de nos projets que nous allons être plus aptes à l’apprentissage’, dit-elle.
Pour apporter des réponses favorables aux préoccupations de certains de ses membres à l’image de Ndèye Maguette Sow, la présidente compte mettre sur pied un comité qui va se lancer dans la recherche de financements. Cependant, Aïda Sy insiste sur les formations car, selon elle, ’le développement concret d’un projet ne peut se faire qu’avec une bonne maîtrise du domaine d’intervention’.
Wal Fadjri