Déterminées à améliorer leurs conditions de vie et à sortir de la pauvreté, les femmes du Réseau pour l’élimination de la pauvreté et le développement des entreprises féminines (Repen) élaborent une nouvelle stratégie de lutte.
Les femmes veulent jouer un rôle de moteur dans le développement du Sénégal. Et les nombreux succès enregistrés dans la mise en place de tontines ou de systèmes de micro-crédit destinés aux femmes sénégalaises démontrent leur fiabilité et leur sens des responsabilités économiques et sociales. Les femmes s’investissent souvent davantage que les hommes dans les secteurs clés du développement que sont l'éducation et la santé, selon Khady Fall, présidente du Réseau pour l’élimination de la pauvreté et le développement des entreprises féminines (Repen). Seulement, se prévient-elle, elles ne peuvent jouer un rôle positif dans le champ économique et social que si leurs droits et libertés fondamentaux ne sont pas bafoués.
La reconnaissance des droits des femmes va de pair avec une plus grande autonomie économique et sociale. Or ces deux conditions du développement par les femmes ne sont généralement pas réunies : leurs libertés et leurs capacités d'innovation économique et sociale sont bien souvent étouffées par des pesanteurs socio-culturelles et le manque de moyens financiers. Conscient du fait que le rôle moteur des femmes est indissociable de la place sociale et du respect qui leur est dû, les femmes du Repen se mobilisent pour faire valoir leurs droits et améliorer leurs conditions de vie. Bénéficiant du soutien de leur ministre de tutelle, en l’occurrence Awa Ndiaye, ministre de la Famille, de l’Entreprenariat féminin et de la Microfinance, elles comptent tout mettre en œuvre pour atteindre leur objectif qui est d’améliorer leur quotidien en participant activement au développement du pays.
Le Repen vise à établir un plan d’action qui va prendre en compte toutes les préoccupations des femmes. Cette nouvelle stratégie de lutte contre la pauvreté consiste à aider les associations qui œuvrent dans la promotion de la femme, la reconnaissance de ses droits et capacités à se développer et à travailler efficacement grâce à un échange de connaissances et d'expériences. Il s’agira ensuite de fournir aux associations les compétences en programmation web nécessaires à la création et à l’actualisation de leur site Internet ce qui devrait, à terme, faciliter la mise en œuvre de leurs projets. L’autre objectif est de permettre aux associations de femmes de la sous-région d’échanger leurs expériences, de mettre en commun leurs idées et leurs projets et de développer les réseaux d'entraide et de dialogue.
Pour y parvenir, la présidente du Repen, Khady Fall, propose de dresser un panorama des différentes actions entreprises au niveau local en faveur des femmes : activités génératrices de revenus, formations en alphabétisation et en gestion, sensibilisations au droit et à la santé...
Paule Kadja TRAORE
Wal Fadjri
Les femmes veulent jouer un rôle de moteur dans le développement du Sénégal. Et les nombreux succès enregistrés dans la mise en place de tontines ou de systèmes de micro-crédit destinés aux femmes sénégalaises démontrent leur fiabilité et leur sens des responsabilités économiques et sociales. Les femmes s’investissent souvent davantage que les hommes dans les secteurs clés du développement que sont l'éducation et la santé, selon Khady Fall, présidente du Réseau pour l’élimination de la pauvreté et le développement des entreprises féminines (Repen). Seulement, se prévient-elle, elles ne peuvent jouer un rôle positif dans le champ économique et social que si leurs droits et libertés fondamentaux ne sont pas bafoués.
La reconnaissance des droits des femmes va de pair avec une plus grande autonomie économique et sociale. Or ces deux conditions du développement par les femmes ne sont généralement pas réunies : leurs libertés et leurs capacités d'innovation économique et sociale sont bien souvent étouffées par des pesanteurs socio-culturelles et le manque de moyens financiers. Conscient du fait que le rôle moteur des femmes est indissociable de la place sociale et du respect qui leur est dû, les femmes du Repen se mobilisent pour faire valoir leurs droits et améliorer leurs conditions de vie. Bénéficiant du soutien de leur ministre de tutelle, en l’occurrence Awa Ndiaye, ministre de la Famille, de l’Entreprenariat féminin et de la Microfinance, elles comptent tout mettre en œuvre pour atteindre leur objectif qui est d’améliorer leur quotidien en participant activement au développement du pays.
Le Repen vise à établir un plan d’action qui va prendre en compte toutes les préoccupations des femmes. Cette nouvelle stratégie de lutte contre la pauvreté consiste à aider les associations qui œuvrent dans la promotion de la femme, la reconnaissance de ses droits et capacités à se développer et à travailler efficacement grâce à un échange de connaissances et d'expériences. Il s’agira ensuite de fournir aux associations les compétences en programmation web nécessaires à la création et à l’actualisation de leur site Internet ce qui devrait, à terme, faciliter la mise en œuvre de leurs projets. L’autre objectif est de permettre aux associations de femmes de la sous-région d’échanger leurs expériences, de mettre en commun leurs idées et leurs projets et de développer les réseaux d'entraide et de dialogue.
Pour y parvenir, la présidente du Repen, Khady Fall, propose de dresser un panorama des différentes actions entreprises au niveau local en faveur des femmes : activités génératrices de revenus, formations en alphabétisation et en gestion, sensibilisations au droit et à la santé...
Paule Kadja TRAORE
Wal Fadjri