Après le succès qu’a connu l’adoption de la loi sur la parité absolue adoptée en mars 2010, les acteurs peinent à la rendre effective. Cette préoccupation a été exprimée hier, lors d’une journée ayant pour objectif de dégager les modalités d’application de la loi sur la parité absolue homme - femme. Selon le ministre de la Famille, Ndèye Khady Diop, ‘la sortie du décret est une urgence’, parce qu’elle permettra de poursuivre le travail de sensibilisation effectué auprès des populations, surtout féminines. En effet, constate-t-elle, ‘beaucoup de problèmes de compréhension et d’interprétation se posent depuis le vote de la loi’. Cependant, le ministre estime que ‘si la loi sur la parité constitue en soi une avancée importante, les femmes doivent pour leur part veiller à ce qu'elle soit accompagnée, encadrée et protégée par d'autres textes pour son application ’.
Pour Ndèye Khady Diop, la question de l'invisibilité de la femme est au cœur de la démocratie, plus que les batailles sur le code électoral ou le choix des futurs candidats pour 2012. ‘S'il y a un sujet qui permet de dire que nos sociétés sont antidémocratiques, c'est bien celui de l'exclusion de la moitié de la population mondiale dans les sphères de décision. Or, 80 % des pouvoirs politiques sont détenus par des hommes, alors que la recherche montre que le niveau d'inclusion des femmes est un baromètre sûr pour la mesure du niveau de la démocratie et de l'émancipation matérielle de la société. Il n'est pas étonnant, dès lors, de voir les décisions prises au nom de la société souvent contestées’, soutient Ndèye Khady Diop.
Cette rencontre initiée par le ministère de la Famille à l’intention des femmes leaders a permis de souligner la nécessité d’impliquer tous les acteurs dans le travail de sensibilisation. Les femmes qui ont participé à la rencontre, comptent, à cet égard, travailler avec les partis politiques. L’objectif est de les pousser, de responsabiliser davantage les femmes de leur parti afin de leur permettre de participer qualitativement aux instances de décisions. Aussi, compte-t-elle travailler à inciter ces dernières à militer dans des formations politiques. Ce qui est une nécessité au vu de la loi sur la parité dont le champ d’application est politique, à savoir l’Assemblée nationale et les collectivités locales. Ces acteurs qui se disent conscients des enjeux, se proposent d’outiller, au mieux, les femmes afin de rendre leur participation efficace et efficiente.
Seulement, prévient Annette Mbaye Derneville, les femmes doivent mettre un terme à la discrimination qu’elles se font entre elles. ‘Toutes les femmes se valent, qu’elles soient intellectuelles ou analphabètes, l’essentiel est de croire en soi’, lance la journaliste. Aussi, les invite-t-elle à changer leur comportement, en se faisant confiance et en partageant leurs expériences dans les domaines où elles évoluent. Pour Annette Mbaye Derneville, avec une bonne formation en matière de leadership, les femmes pourront aisément accéder aux instances de prise de décisions.
Paule Kadja TRAORE
Wal Fadjri
Pour Ndèye Khady Diop, la question de l'invisibilité de la femme est au cœur de la démocratie, plus que les batailles sur le code électoral ou le choix des futurs candidats pour 2012. ‘S'il y a un sujet qui permet de dire que nos sociétés sont antidémocratiques, c'est bien celui de l'exclusion de la moitié de la population mondiale dans les sphères de décision. Or, 80 % des pouvoirs politiques sont détenus par des hommes, alors que la recherche montre que le niveau d'inclusion des femmes est un baromètre sûr pour la mesure du niveau de la démocratie et de l'émancipation matérielle de la société. Il n'est pas étonnant, dès lors, de voir les décisions prises au nom de la société souvent contestées’, soutient Ndèye Khady Diop.
Cette rencontre initiée par le ministère de la Famille à l’intention des femmes leaders a permis de souligner la nécessité d’impliquer tous les acteurs dans le travail de sensibilisation. Les femmes qui ont participé à la rencontre, comptent, à cet égard, travailler avec les partis politiques. L’objectif est de les pousser, de responsabiliser davantage les femmes de leur parti afin de leur permettre de participer qualitativement aux instances de décisions. Aussi, compte-t-elle travailler à inciter ces dernières à militer dans des formations politiques. Ce qui est une nécessité au vu de la loi sur la parité dont le champ d’application est politique, à savoir l’Assemblée nationale et les collectivités locales. Ces acteurs qui se disent conscients des enjeux, se proposent d’outiller, au mieux, les femmes afin de rendre leur participation efficace et efficiente.
Seulement, prévient Annette Mbaye Derneville, les femmes doivent mettre un terme à la discrimination qu’elles se font entre elles. ‘Toutes les femmes se valent, qu’elles soient intellectuelles ou analphabètes, l’essentiel est de croire en soi’, lance la journaliste. Aussi, les invite-t-elle à changer leur comportement, en se faisant confiance et en partageant leurs expériences dans les domaines où elles évoluent. Pour Annette Mbaye Derneville, avec une bonne formation en matière de leadership, les femmes pourront aisément accéder aux instances de prise de décisions.
Paule Kadja TRAORE
Wal Fadjri