L’ambassadeur de Suisse au Sénégal, Muriel Berset Kohen, a révélé, hier, à l’Ucad, que l’Organisation Internationale pour la Francophonie (Oif) a engagé un crédit exceptionnel durant la période 2012-2013, en faveur de la réduction des disparités entre les sexes et la promotion de la femme. Objectif : parvenir à l’égalité entre femmes et hommes et des genres pour le développement.
« Durant la période 2011-2013, l’Oif a engagé un crédit de 1.259.440.000 FCfa pour l’action transversale en faveur de la promotion de l’égalité des femmes et des hommes et promouvoir l’égalité des genres pour le développement », a affirmé Mme Muriel Berset Kohen, ambassadeur de Suisse au Sénégal. Elle s’exprimait lors d’une journée de réflexion, hier, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, sur « la Participation des femmes en politique : partage des expériences francophones». À l’en croire, « le but de cette opération est de faire entendre la voix des femmes francophones sur les discriminations et violences subies fondées sur le genre, faire bénéficier les femmes d’une meilleure représentation sur la scène internationale et régionale et faire des progrès en matière d’intégration du genre dans les projets et activités de l’Oif, ainsi que dans les politiques et budgets de certains pays francophones en développement ». Parlant au nom des femmes du Groupe des Amis de la Francophonie (Gaf) en tant que présidente, Mme Kohen n’a pas manqué de réitérer la détermination des femmes « à combattre toutes les formes de discriminations et de violences faites aux femmes et aux filles, en particulier lors des crises et conflits armés, conformément à la Déclaration francophone du 1er mars 2010 sur les violences faites aux femmes ». Saluant ainsi l’accord-cadre de coopération qui lie l’Organisation Internationale de la Francophonie et l’Organisation des Nations Unies (Onu), Mme Muriel Berset Kohein a indiqué que les femmes du Gaf souscriront « pleinement aux priorités identifiées, notamment celles qui contribuent au renforcement des initiatives et des projets en faveur des femmes africaines. Nous affirmons notre volonté d’actualiser la Déclaration de Luxembourg pour favoriser la pleine et égale participation des femmes à la vie politique, économique, sociale et culturelle de nos Etats, notamment par le biais de l’égalité d’accès à l’éducation et à l’emploi », a-t-elle dit. Cette journée a été organisée pour partager des expériences des pays francophones du Sud et du Nord avec l’ensemble des femmes politiques et des fonctionnaires responsables de la mise en application de la parité venus du Sénégal, du Canada, d’Egypte, de la France, du Mali, de la République Démocratique du Congo et de Suisse. Au cours de cette rencontre de réflexion, les panélistes et le public ont pu débattre et réfléchir ensemble aux avancées et aux défis pour les femmes en politique, au Sénégal et ailleurs dans les pays membres de la Francophonie, pour qu’elles puissent réellement être prises en compte dans des positions de prise de décision des nations.
E. Bouba YANGA (stagiaire)
Le Soleil
« Durant la période 2011-2013, l’Oif a engagé un crédit de 1.259.440.000 FCfa pour l’action transversale en faveur de la promotion de l’égalité des femmes et des hommes et promouvoir l’égalité des genres pour le développement », a affirmé Mme Muriel Berset Kohen, ambassadeur de Suisse au Sénégal. Elle s’exprimait lors d’une journée de réflexion, hier, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, sur « la Participation des femmes en politique : partage des expériences francophones». À l’en croire, « le but de cette opération est de faire entendre la voix des femmes francophones sur les discriminations et violences subies fondées sur le genre, faire bénéficier les femmes d’une meilleure représentation sur la scène internationale et régionale et faire des progrès en matière d’intégration du genre dans les projets et activités de l’Oif, ainsi que dans les politiques et budgets de certains pays francophones en développement ». Parlant au nom des femmes du Groupe des Amis de la Francophonie (Gaf) en tant que présidente, Mme Kohen n’a pas manqué de réitérer la détermination des femmes « à combattre toutes les formes de discriminations et de violences faites aux femmes et aux filles, en particulier lors des crises et conflits armés, conformément à la Déclaration francophone du 1er mars 2010 sur les violences faites aux femmes ». Saluant ainsi l’accord-cadre de coopération qui lie l’Organisation Internationale de la Francophonie et l’Organisation des Nations Unies (Onu), Mme Muriel Berset Kohein a indiqué que les femmes du Gaf souscriront « pleinement aux priorités identifiées, notamment celles qui contribuent au renforcement des initiatives et des projets en faveur des femmes africaines. Nous affirmons notre volonté d’actualiser la Déclaration de Luxembourg pour favoriser la pleine et égale participation des femmes à la vie politique, économique, sociale et culturelle de nos Etats, notamment par le biais de l’égalité d’accès à l’éducation et à l’emploi », a-t-elle dit. Cette journée a été organisée pour partager des expériences des pays francophones du Sud et du Nord avec l’ensemble des femmes politiques et des fonctionnaires responsables de la mise en application de la parité venus du Sénégal, du Canada, d’Egypte, de la France, du Mali, de la République Démocratique du Congo et de Suisse. Au cours de cette rencontre de réflexion, les panélistes et le public ont pu débattre et réfléchir ensemble aux avancées et aux défis pour les femmes en politique, au Sénégal et ailleurs dans les pays membres de la Francophonie, pour qu’elles puissent réellement être prises en compte dans des positions de prise de décision des nations.
E. Bouba YANGA (stagiaire)
Le Soleil