Après les discours et déclarations d’intention, les ministres de la Cedeao en charge des questions de genre et de la promotion de la femme invitent les autres Etats à imiter le Sénégal qui a fait voter la loi sur la parité homme femme et de concrétiser l’implication de la gent dans le processus de développement.
Empruntant les pas des experts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest qui réclamaient une implication de la gent dans l’élaboration des politiques de développement, la réunion des ministres de la sous-région en charge de la promotion du genre et de la femme, qui s’est tenue hier à Dakar, veut des actes forts à la place des discours. En effet, félicitant l’acte posé par le gouvernement du Sénégal en votant une loi sur la parité homme femme, ces ministres encouragent les autres Etats de la Cedeao à en faire autant. Parce que, soutient la Commissaire de la Cedeao chargée du développement humain et du genre, Adrienne Diop, la question de l’égalité entre les sexes et les droits de la femme figurent en bonne place dans les priorités de la Cedeao.
‘La nécessité de promouvoir l’égalité des chances et de traitement entre les hommes et les femmes de la région sont des orientations fondamentales justifiées par de nombreux constats qui découlent de la situation de la femme en Afrique de l’Ouest’, note Mme Diop. Elle s’insurge contre un système traditionnel rigide qui affecte les relations entre les genres, la faiblesse des cadres législatifs qui sont des implications négatives en matière de genre, entre autres. ‘La réduction de la pauvreté et le développement durable ne pourront être atteints sans la pleine et égale participation de toutes les franges de la population, c’est-à-dire les hommes et les femmes’, précise Adrienne Diop.
Corroborant ces propos, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, qui présidait l’ouverture des travaux, soutient que l’intégration économique serait de toute façon une gageure sans un contexte de paix et sans le maintien de la stabilité régionale. ‘Elle serait également illusoire sans une prise en charge des implications socio-économiques des relatons inégalitaires qui influencent les comportements et les choix différenciés et inégaux entre femmes et hommes’, dit-il. Le chef du gouvernement sénégalais pense ainsi qu’il faut ‘combler le fossé entre l’égalité en droit, où de significatives avancées ont été accomplies, et l’égalité de fait, qui reste à réaliser’.
Néanmoins, Souleymane Ndéné Ndiaye est d’avis que dans ce combat, disposer d’informations pertinentes et fiables est une priorité et un enjeu de succès des politiques et programmes. Cela, dit-il, parce que ‘généralement, le traitement de ces questions, autant dans le vécu des communautés que dans la définition des initiatives de développement, est généralement affecté par les idées préconçues et les stéréotypes de toutes sortes’.
Seyni DIOP
Wal Fadjri
Empruntant les pas des experts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest qui réclamaient une implication de la gent dans l’élaboration des politiques de développement, la réunion des ministres de la sous-région en charge de la promotion du genre et de la femme, qui s’est tenue hier à Dakar, veut des actes forts à la place des discours. En effet, félicitant l’acte posé par le gouvernement du Sénégal en votant une loi sur la parité homme femme, ces ministres encouragent les autres Etats de la Cedeao à en faire autant. Parce que, soutient la Commissaire de la Cedeao chargée du développement humain et du genre, Adrienne Diop, la question de l’égalité entre les sexes et les droits de la femme figurent en bonne place dans les priorités de la Cedeao.
‘La nécessité de promouvoir l’égalité des chances et de traitement entre les hommes et les femmes de la région sont des orientations fondamentales justifiées par de nombreux constats qui découlent de la situation de la femme en Afrique de l’Ouest’, note Mme Diop. Elle s’insurge contre un système traditionnel rigide qui affecte les relations entre les genres, la faiblesse des cadres législatifs qui sont des implications négatives en matière de genre, entre autres. ‘La réduction de la pauvreté et le développement durable ne pourront être atteints sans la pleine et égale participation de toutes les franges de la population, c’est-à-dire les hommes et les femmes’, précise Adrienne Diop.
Corroborant ces propos, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, qui présidait l’ouverture des travaux, soutient que l’intégration économique serait de toute façon une gageure sans un contexte de paix et sans le maintien de la stabilité régionale. ‘Elle serait également illusoire sans une prise en charge des implications socio-économiques des relatons inégalitaires qui influencent les comportements et les choix différenciés et inégaux entre femmes et hommes’, dit-il. Le chef du gouvernement sénégalais pense ainsi qu’il faut ‘combler le fossé entre l’égalité en droit, où de significatives avancées ont été accomplies, et l’égalité de fait, qui reste à réaliser’.
Néanmoins, Souleymane Ndéné Ndiaye est d’avis que dans ce combat, disposer d’informations pertinentes et fiables est une priorité et un enjeu de succès des politiques et programmes. Cela, dit-il, parce que ‘généralement, le traitement de ces questions, autant dans le vécu des communautés que dans la définition des initiatives de développement, est généralement affecté par les idées préconçues et les stéréotypes de toutes sortes’.
Seyni DIOP
Wal Fadjri