La promotion des droits de la femme est d’un enjeu capital pour l’émergence d’un leadership féminin dans l’échiquier du développement local et national. C’est la ferme conviction des responsables du Fonds de développement local de la coopération italienne basés à Sédhiou. Voilà donc qui explique en somme l’organisation, ces quatre derniers jours, d’un atelier de renforcement de capacités d’une vingtaine de femmes des arrondissements de Diendé et de Djirédji. « Nous sommes partis du constat amer que la femme de Sédhiou sur tout le territoire régional, travail trop. C’est elle qui est au foyer, dans les champs, dans les rizières, surveille les enfants compte non tenu de toutes les autres charges conjugales.
Cette situation est surtout entretenue par l’analphabétisme dont elles sont très souvent victimes au nom d’une quelconque croyance traditionnelle qui reléguerait la place de la femme au dernier plan de la hiérarchie sociale » a déclaré Mme Khadidiatou Coly responsable du programme genre au FDLS.
Et de poursuivre « Vous conviendrez avec moi que cela entrave profondément l’expression de leurs droits et limite tout naturellement leur égalité des chances devant les hommes.
Ce constat est plus perceptible en milieu mandingue surtout mais c’est toutes les communautés de la région de Sédhiou qui sont vraiment concernées.
Cet atelier vise à renforcer la capacité de ces femmes au sujet de leurs droits afin qu’elles accèdent très aisément aux instances de prise de décision et participer pleinement aux activités de développement » soutient Mme Coly.
S’exprimant à propos de l’implication de toutes les couches de la population pour une meilleure sensibilisation et une très bonne articulation entre l’époux et sa douce moitié d’une part et d’autre part vis-à-vis de la stratification sociale ancestrale, Mme Khadidiatou Coly rassure que les leaders d’opinion comme les religieux, les coutumiers, les élus entres autres ont également pris part à la réflexion. « Ce n’est pas du tic au tac que nous allons bousculer et changer les choses, mais c’est un travail de longue haleine pour arriver à une reconversion des mentalités. Déjà, on sent une mobilisation des forces vives de la société et des pouvoirs publics pour une accélération du processus en cours ».
Confortant cet optimisme béat, Mme N’dèye Gnime Koma Souané a déclaré au nom des participantes que « la femme doit très vite être rétablie dans ses droits pour que la mission de développement qui incombe à tous puisse être menée dans une parfaite synergie ». Quant au président du conseil rural de Diendé, il a encouragé l’initiative et souhaité que ce soit promue dans toutes les collectivités « ce sont des engagements qui sont soutenus par la politique de décentralisation et de déconcentration que développe l’Etat du Sénégal. Nous avons bon espoir que les objectifs seront atteints dans sous peu de temps » a fait remarquer Ousseynou Diagne sous les ovations nourries de l’assistance. D’autres rencontres sur la même thématique sont prévues tout au long de l’année 2009 dans plusieurs collectivités locales de la région de Sédhiou.
Sud Quotidien
Cette situation est surtout entretenue par l’analphabétisme dont elles sont très souvent victimes au nom d’une quelconque croyance traditionnelle qui reléguerait la place de la femme au dernier plan de la hiérarchie sociale » a déclaré Mme Khadidiatou Coly responsable du programme genre au FDLS.
Et de poursuivre « Vous conviendrez avec moi que cela entrave profondément l’expression de leurs droits et limite tout naturellement leur égalité des chances devant les hommes.
Ce constat est plus perceptible en milieu mandingue surtout mais c’est toutes les communautés de la région de Sédhiou qui sont vraiment concernées.
Cet atelier vise à renforcer la capacité de ces femmes au sujet de leurs droits afin qu’elles accèdent très aisément aux instances de prise de décision et participer pleinement aux activités de développement » soutient Mme Coly.
S’exprimant à propos de l’implication de toutes les couches de la population pour une meilleure sensibilisation et une très bonne articulation entre l’époux et sa douce moitié d’une part et d’autre part vis-à-vis de la stratification sociale ancestrale, Mme Khadidiatou Coly rassure que les leaders d’opinion comme les religieux, les coutumiers, les élus entres autres ont également pris part à la réflexion. « Ce n’est pas du tic au tac que nous allons bousculer et changer les choses, mais c’est un travail de longue haleine pour arriver à une reconversion des mentalités. Déjà, on sent une mobilisation des forces vives de la société et des pouvoirs publics pour une accélération du processus en cours ».
Confortant cet optimisme béat, Mme N’dèye Gnime Koma Souané a déclaré au nom des participantes que « la femme doit très vite être rétablie dans ses droits pour que la mission de développement qui incombe à tous puisse être menée dans une parfaite synergie ». Quant au président du conseil rural de Diendé, il a encouragé l’initiative et souhaité que ce soit promue dans toutes les collectivités « ce sont des engagements qui sont soutenus par la politique de décentralisation et de déconcentration que développe l’Etat du Sénégal. Nous avons bon espoir que les objectifs seront atteints dans sous peu de temps » a fait remarquer Ousseynou Diagne sous les ovations nourries de l’assistance. D’autres rencontres sur la même thématique sont prévues tout au long de l’année 2009 dans plusieurs collectivités locales de la région de Sédhiou.
Sud Quotidien