Santé- Des spécialistes prônent la mutualisation des efforts pour booster les indicateurs
‘’Dans des pays à raréfaction de ressources comme les nôtres, il faudra, de plus en plus joindre les efforts des uns et des autres pour obtenir une efficience dans le travail afin d’atteindre les objectifs que nous nous fixons’’ a dit Dr Diop qui tirait le bilan de la participation de la DLSI à la 20-ème édition du Festival de jazz de Saint Louis.
Il a magnifié le ‘’partenariat fort’’ que la DLSI a développé avec les programmes de lutte contre le paludisme, la tuberculose et la Division de la Santé de la reproduction.
‘’Cela nous a paru pertinent dans le sens où nous devons développer des efforts pour aller vers l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement à l’horizon 2015’’ a expliqué Diop, pharmacien à la DLSI.
‘’Nous avons profité de l’opportunité que nous a offert cette espace de communication qui est le festival de Jazz pour associer d’autres programmes afin que les populations reçoivent les messages idoines liés à ces maladies’’ a-t-il encore confié.
De son côté, la chargée du partenariat au Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) Dr Oulèye Bèye a souligné que tous les programmes ont pour objectif la santé des populations.
‘’Le fait de participer aux séances de dépistage et de sensibilisation lors de ce Festival international de jazz de Saint Louis a été une belle opportunité pour communiquer largement sur le paludisme’’, a-t-elle dit.
Selon elle, ’’même si des résultats très appréciables ont été obtenus, le paludisme reste encore un problème de santé publique, parce qu’étant une maladie endémique qui est encore présente au Sénégal’’.
De même, a relevé Dr Bèye, ’’il est important d’intégrer tous les programmes pour des raisons d’efficience en parlant de tout ce qui intéresse les populations parce qu’il ne sert à rien de protéger quelqu’un du Sida et de le laisser mourir du paludisme ou d’une autre maladie’’.
C’est pourquoi a-t-elle souligné, ’’il est judicieux d’intégrer au maximum là où c’est possible, notamment au niveau opérationnel, mais surtout dans des moments de grande mobilisation et de communication de masse comme le Festival de Jazz.
En service à la Division de la santé de la reproduction, Binty Niang a relevé que l’intégration des programmes dans des moments de mobilisation comme le festival est ’’fort appréciable et doit être élargie à bien d’autres encore’’.
‘’Il y a beaucoup d’actions qui sont faites par les différents programmes mais le lien principal entre eux, c’est la communauté qui en est la principale bénéficiaire’’ a-t-elle dit, précisant que la promotion d’un état de santé durbale des populations passe par le partenariat et la multi-sectorialité.
Selon elle, ’’la santé de la reproduction est globale et prend compte toutes les composantes sociales qui sont également prise en compte par les autres programmes’’.
‘’Pour que les populations soient bien informées des différents problèmes de santé, qu’elles utilisent les structures sanitaires à temps pour bénéficier du paquet de service de soins adaptés, il faut qu’elles aient les bonnes informations et sachent où aller lorsque le besoin est là’’ a dit Mme Niang, estimant que cela leur permet de prévenir les complications et participer à l’amélioration de leur état de santé
La DLSI a noué un partenariat avec les organisateurs du Festival international de jazz de Saint Louis depuis 2006, afin d’intégrer la lutte contre le sida dans cet événement mondial. Chaque année, plusieurs personnes sont sensibilisées et font le test de dépistage du VIH.
Pour l’édition 2012, la DLSI participe au Festival sous le thème du partenariat et de l’intégration entre les programmes de lutte contre le sida, le paludisme, la Tuberculose et la santé de la reproduction à travers le Paquet intégré de service (PIS).
En trois jours de dépistage, quelque 3250 personnes ont pu connaître leur statut sérologique, avec 3 cas positifs et 2 indéterminés.
LTF/OID
