Sécurité alimentaire : La Cedeao mise sur le système d’information agricole
Le suivi des politiques et stratégies de développement agricoles dans l’espace Cedeao est dorénavant possible. Avec le lancement du système d’information agricole Ecoagris, l’Afrique de l’Ouest s’offre un outil de veille sur la sécurité alimentaire afin d’assurer une meilleure gestion des questions y relatives.
L’Afrique de l’Ouest dispose, désormais, d’un outil de contrôle de la sécurité alimentaire. Dans le cadre de la mise en œuvre de la composante C du programme régional de facilité alimentaire, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), en collaboration avec les institutions partenaires, a décidé d’opérationnaliser le système Ecoagris. Lequel sera accompagné par la mise en place d’une autre composante sur la sécurité alimentaire. Ce système s’inscrit dans une dynamique de renforcement des capacités d’analyses et d’intervention des acteurs régionaux publics et privés du secteur agricole et agro-alimentaire. Sa finalité est d’amener les décideurs à disposer et utiliser des données et informations fiables. Ce qui va faciliter non seulement la formulation et le suivi des politiques et stratégies de développement agricole ainsi qu’une bonne gestion de la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest, mais aussi la promotion des échanges commerciaux de produits agro-alimentaires. Les axes du système d’information de la Cedeao sont au nombre de quatre et s’articulent autour de statistiques macroéconomiques, d’un système d’information concernant la production agricole, d’un système d’information sur les marchés et enfin, d’un système d’alerte rapide. Concernant les principes qui fondent cet instrument régional, ils sont au nombre de six dont la sécurité et la confidentialité des systèmes statistiques sectoriels, la complémentarité, entre autres.
Les composantes qui sous-tendent Ecoagris sont, quant à elles, au nombre de quatre. Il s’agit du suivi du contexte environnemental et macro-économique, du suivi des politiques agricoles, des marchés, de la situation agro hydro-météo-sylvo-pastorale, halieutique, alimentaire et nutritionnelle et, aussi, la situation agroalimentaire ainsi que les opportunités d’échanges.
La secrétaire générale du ministère de l’Agriculture voit dans ce système d’information un véritable outil d’intégration régionale. Pour elle, Ecoagris vise à instaurer une vision stratégique fédérant les initiatives en cours dans la sous-région.
Ce système d’information est l’aboutissement d’un processus qui a démarré en 2007. Ecoagris est le produit final qui va, à son tour, générer des activités comme l’acquisition d’équipements de technologies de l’information et de la communication sur le secteur agricole des Etats membres, le développement des systèmes d’informations et bases de données aux niveaux national et régional, entre autres.
A. THIAM
Wal Fadjri
L’Afrique de l’Ouest dispose, désormais, d’un outil de contrôle de la sécurité alimentaire. Dans le cadre de la mise en œuvre de la composante C du programme régional de facilité alimentaire, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), en collaboration avec les institutions partenaires, a décidé d’opérationnaliser le système Ecoagris. Lequel sera accompagné par la mise en place d’une autre composante sur la sécurité alimentaire. Ce système s’inscrit dans une dynamique de renforcement des capacités d’analyses et d’intervention des acteurs régionaux publics et privés du secteur agricole et agro-alimentaire. Sa finalité est d’amener les décideurs à disposer et utiliser des données et informations fiables. Ce qui va faciliter non seulement la formulation et le suivi des politiques et stratégies de développement agricole ainsi qu’une bonne gestion de la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest, mais aussi la promotion des échanges commerciaux de produits agro-alimentaires. Les axes du système d’information de la Cedeao sont au nombre de quatre et s’articulent autour de statistiques macroéconomiques, d’un système d’information concernant la production agricole, d’un système d’information sur les marchés et enfin, d’un système d’alerte rapide. Concernant les principes qui fondent cet instrument régional, ils sont au nombre de six dont la sécurité et la confidentialité des systèmes statistiques sectoriels, la complémentarité, entre autres.
Les composantes qui sous-tendent Ecoagris sont, quant à elles, au nombre de quatre. Il s’agit du suivi du contexte environnemental et macro-économique, du suivi des politiques agricoles, des marchés, de la situation agro hydro-météo-sylvo-pastorale, halieutique, alimentaire et nutritionnelle et, aussi, la situation agroalimentaire ainsi que les opportunités d’échanges.
La secrétaire générale du ministère de l’Agriculture voit dans ce système d’information un véritable outil d’intégration régionale. Pour elle, Ecoagris vise à instaurer une vision stratégique fédérant les initiatives en cours dans la sous-région.
Ce système d’information est l’aboutissement d’un processus qui a démarré en 2007. Ecoagris est le produit final qui va, à son tour, générer des activités comme l’acquisition d’équipements de technologies de l’information et de la communication sur le secteur agricole des Etats membres, le développement des systèmes d’informations et bases de données aux niveaux national et régional, entre autres.
A. THIAM
Wal Fadjri
