Tambacounda, 28 sept (APS) - Le chef du Service régional du développement communautaire, Samba Cissokho, a plaidé, mardi à Tambacounda, auprès des autorités administratives et des élus locaux de la région pour l’introduction de l’approche genre dans tous les projets et programmes.
M. Cissokho a, lors d’une rencontre regroupant des sous-préfets, des présidents de conseils ruraux et des présidentes des conseils de femmes des départements de Tambacounda et Bakel, a attiré l’attention sur la nécessité de prendre en charge l’approche genre, conformément à la vision du Chef de l’Etat dans la stratégie nationale d’égalité et d’équité pour le genre.
‘’Aujourd’hui, il est temps de nous adresser aux décideurs que sont les autorités administratives et locales, et les chefs religieux qui disposent d’un pouvoir de décision pour la prise en compte de la dimension genre dans les politiques de développement économique et social’’, a lancé le responsable du développement communautaire. ‘’Il s’agit surtout de mettre l’accent sur la prévention, la prise en charge des victimes de violences basées sur le genre’’, a-t-il souligné.
M. Cissokho a invité l’administration territoriale et les élus qui sont des ‘’partenaires privilégiés’’, à travailler dans ce sens, ‘’pour la satisfaction des besoins de la population’’.
Samba Cissokho a expliqué que cette rencontre présidée par l’adjoint au gouverneur Abdourahmane Ndiaye, est le prolongement d’une série d’activités de sensibilisation sur l’approche genre et sur les notions de violences basées sur le genre que le ministère de la Famille et du Genre démultiplie depuis 2007 dans les communautés rurales et communes de la région de Tambacounda.
L’UNFPA depuis 1975, entreprend ou gère un ‘’partenariat dynamique’’ décliné sous forme de programmes quinquennaux avec le gouvernement, a indiqué Ibrahima Senghor, expert régional de cet organisme onusien.
‘’Depuis 2007 nous sommes en train de mettre en œuvre le 6-ème programme de coopération qui est en cours jusqu’en 2011. L’une des composantes essentielles de ce programme tourne autour de la problématique genre’’, a-t-il ajouté.
La communauté internationale, surtout les Nations Unies, a inscrit cette problématique comme étant une question de droit, a-t-il poursuivi, relevant qu’elle a été posée comme une recommandation forte pour les pays, Etats et institutions lors de la conférence du Caire en 1994.
‘’L’UNFPA, qui est le leader mondial sur les questions de populations, on ne peut évoquer les questions de populations, le développement humain durable, si on ne pose pas au centre de ce développement humain durable la préoccupation et la problématique genre’’, a estimé M. Senghor. ‘’Nous sommes, a-t-il ajouté, dans un contexte de vulnérabilité qui touche une certaine catégorie telle que les femmes qui sont victimes de violences de toutes sortes’’.
‘’L’enjeu, c’est de sensibiliser pour que les questions de genre puissent être prises en charge dans tous les programmes et projets, notamment dans les budgets des collectivités locales’’, a indiqué l’adjoint au gouverneur. Il a exhorté les élus locaux à prendre le relais de la sensibilisation, de retour chez eux, afin que la dimension genre puisse être prise en charge.
La présence des autorités administratives à cette rencontre se justifie par leur souci d’ ‘’assister les collectivités locales dans la prise en charge de la dimension genre au niveau de leurs activités quotidiennes et dans leur budget’’, a-t-il dit.
BC/ADI/ASG
M. Cissokho a, lors d’une rencontre regroupant des sous-préfets, des présidents de conseils ruraux et des présidentes des conseils de femmes des départements de Tambacounda et Bakel, a attiré l’attention sur la nécessité de prendre en charge l’approche genre, conformément à la vision du Chef de l’Etat dans la stratégie nationale d’égalité et d’équité pour le genre.
‘’Aujourd’hui, il est temps de nous adresser aux décideurs que sont les autorités administratives et locales, et les chefs religieux qui disposent d’un pouvoir de décision pour la prise en compte de la dimension genre dans les politiques de développement économique et social’’, a lancé le responsable du développement communautaire. ‘’Il s’agit surtout de mettre l’accent sur la prévention, la prise en charge des victimes de violences basées sur le genre’’, a-t-il souligné.
M. Cissokho a invité l’administration territoriale et les élus qui sont des ‘’partenaires privilégiés’’, à travailler dans ce sens, ‘’pour la satisfaction des besoins de la population’’.
Samba Cissokho a expliqué que cette rencontre présidée par l’adjoint au gouverneur Abdourahmane Ndiaye, est le prolongement d’une série d’activités de sensibilisation sur l’approche genre et sur les notions de violences basées sur le genre que le ministère de la Famille et du Genre démultiplie depuis 2007 dans les communautés rurales et communes de la région de Tambacounda.
L’UNFPA depuis 1975, entreprend ou gère un ‘’partenariat dynamique’’ décliné sous forme de programmes quinquennaux avec le gouvernement, a indiqué Ibrahima Senghor, expert régional de cet organisme onusien.
‘’Depuis 2007 nous sommes en train de mettre en œuvre le 6-ème programme de coopération qui est en cours jusqu’en 2011. L’une des composantes essentielles de ce programme tourne autour de la problématique genre’’, a-t-il ajouté.
La communauté internationale, surtout les Nations Unies, a inscrit cette problématique comme étant une question de droit, a-t-il poursuivi, relevant qu’elle a été posée comme une recommandation forte pour les pays, Etats et institutions lors de la conférence du Caire en 1994.
‘’L’UNFPA, qui est le leader mondial sur les questions de populations, on ne peut évoquer les questions de populations, le développement humain durable, si on ne pose pas au centre de ce développement humain durable la préoccupation et la problématique genre’’, a estimé M. Senghor. ‘’Nous sommes, a-t-il ajouté, dans un contexte de vulnérabilité qui touche une certaine catégorie telle que les femmes qui sont victimes de violences de toutes sortes’’.
‘’L’enjeu, c’est de sensibiliser pour que les questions de genre puissent être prises en charge dans tous les programmes et projets, notamment dans les budgets des collectivités locales’’, a indiqué l’adjoint au gouverneur. Il a exhorté les élus locaux à prendre le relais de la sensibilisation, de retour chez eux, afin que la dimension genre puisse être prise en charge.
La présence des autorités administratives à cette rencontre se justifie par leur souci d’ ‘’assister les collectivités locales dans la prise en charge de la dimension genre au niveau de leurs activités quotidiennes et dans leur budget’’, a-t-il dit.
BC/ADI/ASG