Kaolack : La promotion du lait local est l’un des objectifs majeurs des femmes éleveuses de bétail de la région de Kaolack, regroupées au sein de leur directoire régional. Dans ce cadre, selon la présidente du directoire, Mme Oumou Khaïry Bâle, le projet est en phase d’expérimentation dans le village de Koutal. Le directoire y a implanté une unité de pasteurisation laitière.
Pour mieux valoriser le lait local, les femmes éleveuses de Kaolack ont entrepris sa transformation à travers une unité de pasteurisation. "A partir du lait frais, nous arrivons à produire du yaourt en sachets, du lait caillé sucré et non sucré, du diwi nior, etc. que nous commercialisons à des prix abordables" souligne Mme Bâ.
Ces différents produits sont vendus sur le marché sous le label "Dirfel", en attendant de réaliser un logo et de leur trouver un nom.
L’engouement suscité depuis l’entame de cette activité de pasteurisation, est réel dans le village Koutal où nous nous sommes rendus. Mme Oumou Khaïry Bâ a souligné que le lait est très prisé à Koutal par les populations du fait de l’importance du cheptel.
Il y a de nombreux troupeaux collectifs appartenant aux habitants parmi lesquels beaucoup de femmes. Des propos que Mlle Ndéye Astou Ndiaye conforte en rappelant le caractère rural du village de Koutal, peuplé pour la plupart de Ouolofs, Sérères et Peuls, mais également d’autres ethnies qui y vivent dans la communion. Le village s’identifie aussi par son centre de reclassement des lépreux mais les pensionnaires ont fini de tourner la page selon Pape Ndao, un jeune du village.
Ces derniers ont créé le sous-quartier de Koutal, Malick Ndiaye, tout en ne perdant pas de vue leur appartenance au village de Koutal. Il y a également la maison d’arrêt et de correction à côté des quelques infrastructures éducatives que compte cette localité à majorité paysanne mais aussi d’éleveurs et de commerçants.
L’unité de pasteurisation acquise par le directoire régional des femmes en élevage (DIRFEL) est bien venue à son heure. Les femmes n’ont aucun problème dans la commercialisation de leur produit et le Directoire pense déjà à ouvrir des kiosques de vente dans la commune de Kaolack. La Mairie a été saisie pour ce faire selon la directrice.
La capacité de production de l’unité de pasteurisation devrait permettre de faire la collecte de 400 à 500 litres de lait par jour sur un rayon de 25 km du site d’implantation, selon Mme Oumou Khaïry Bâ.
Le Soleil
Pour mieux valoriser le lait local, les femmes éleveuses de Kaolack ont entrepris sa transformation à travers une unité de pasteurisation. "A partir du lait frais, nous arrivons à produire du yaourt en sachets, du lait caillé sucré et non sucré, du diwi nior, etc. que nous commercialisons à des prix abordables" souligne Mme Bâ.
Ces différents produits sont vendus sur le marché sous le label "Dirfel", en attendant de réaliser un logo et de leur trouver un nom.
L’engouement suscité depuis l’entame de cette activité de pasteurisation, est réel dans le village Koutal où nous nous sommes rendus. Mme Oumou Khaïry Bâ a souligné que le lait est très prisé à Koutal par les populations du fait de l’importance du cheptel.
Il y a de nombreux troupeaux collectifs appartenant aux habitants parmi lesquels beaucoup de femmes. Des propos que Mlle Ndéye Astou Ndiaye conforte en rappelant le caractère rural du village de Koutal, peuplé pour la plupart de Ouolofs, Sérères et Peuls, mais également d’autres ethnies qui y vivent dans la communion. Le village s’identifie aussi par son centre de reclassement des lépreux mais les pensionnaires ont fini de tourner la page selon Pape Ndao, un jeune du village.
Ces derniers ont créé le sous-quartier de Koutal, Malick Ndiaye, tout en ne perdant pas de vue leur appartenance au village de Koutal. Il y a également la maison d’arrêt et de correction à côté des quelques infrastructures éducatives que compte cette localité à majorité paysanne mais aussi d’éleveurs et de commerçants.
L’unité de pasteurisation acquise par le directoire régional des femmes en élevage (DIRFEL) est bien venue à son heure. Les femmes n’ont aucun problème dans la commercialisation de leur produit et le Directoire pense déjà à ouvrir des kiosques de vente dans la commune de Kaolack. La Mairie a été saisie pour ce faire selon la directrice.
La capacité de production de l’unité de pasteurisation devrait permettre de faire la collecte de 400 à 500 litres de lait par jour sur un rayon de 25 km du site d’implantation, selon Mme Oumou Khaïry Bâ.
Le Soleil