Dakar, 24 mai (APS) - Le Réseau islam et population (RIP) va valider, lundi à 9 heures à l’Institut islamique de Dakar, un argumentaire islamique sur les Mutilations génitales féminines (MGF), annonce un communiqué reçu à l’APS.
L’élaboration de cette argumentaire islamique a pour objectif de donner un éclairage sur l’état des conclusions des imams et oulémas sur la question de la pratique de l’excision et de favoriser les échanges afin d’aboutir à un consensus national pour l’abandon de cette pratique ancestrale, note la même source.
Avec l’appui du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), le RIP estime que l’argumentaire ‘’est une contribution au processus d’accélération de l’abandon de la pratique en démontrant que l’excision n’a jamais été une recommandation de l’islam’’.
Le Sénégal met actuellement en œuvre un processus d’accélération de l’abandon total de l’excision d’ici en 2015, soutenu par le Programme conjoint des Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et l’UNICEF.
Selon le communiqué, le débat suscité par l’excision auprès des oulémas demeure toujours un sujet de préoccupation qui a provoqué l’organisation de plusieurs rencontres sous forme de colloques, de conférences, de journées d’études, etc.
‘’Tout cela a, certes, débouché sur des résultats encourageants, mais les recommandations portant sur l’abandon définitif du phénomène n’ont pas encore été réalisées’’, précise le Réseau islam et population.
L’excision est une convention sociale qui, selon le RIP, répond plutôt à des croyances et pratiques traditionnelles à laquelle les communautés se conforment.
Selon l’Enquête de démographie et de santé du Sénégal (EDS–MICS 2011), 17% des femmes pensent que la pratique de l'excision est une recommandation de l’Islam.
A ce jour, se félicite le communiqué, 5420 communautés ont déclaré publiquement avoir abandonné la pratique de l’excision, mais l’EDS-MICS 2011 note que la prévalence des MGF n’a chuté que de 3%, passant de 28% à 26%, entre 2005 et 2011, avec des disparités régionales.
Une série de recommandations identifiées par les magistrats a été présenté aux députés en avril dernier par la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG) pour lever les blocages à l’application de la loi 99-05 du 29 janvier 1999, interdisant la pratique de l’excision et plaidé pour des réformes dans le Code pénal, indique le texte.
LTF/SAB
L’élaboration de cette argumentaire islamique a pour objectif de donner un éclairage sur l’état des conclusions des imams et oulémas sur la question de la pratique de l’excision et de favoriser les échanges afin d’aboutir à un consensus national pour l’abandon de cette pratique ancestrale, note la même source.
Avec l’appui du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), le RIP estime que l’argumentaire ‘’est une contribution au processus d’accélération de l’abandon de la pratique en démontrant que l’excision n’a jamais été une recommandation de l’islam’’.
Le Sénégal met actuellement en œuvre un processus d’accélération de l’abandon total de l’excision d’ici en 2015, soutenu par le Programme conjoint des Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et l’UNICEF.
Selon le communiqué, le débat suscité par l’excision auprès des oulémas demeure toujours un sujet de préoccupation qui a provoqué l’organisation de plusieurs rencontres sous forme de colloques, de conférences, de journées d’études, etc.
‘’Tout cela a, certes, débouché sur des résultats encourageants, mais les recommandations portant sur l’abandon définitif du phénomène n’ont pas encore été réalisées’’, précise le Réseau islam et population.
L’excision est une convention sociale qui, selon le RIP, répond plutôt à des croyances et pratiques traditionnelles à laquelle les communautés se conforment.
Selon l’Enquête de démographie et de santé du Sénégal (EDS–MICS 2011), 17% des femmes pensent que la pratique de l'excision est une recommandation de l’Islam.
A ce jour, se félicite le communiqué, 5420 communautés ont déclaré publiquement avoir abandonné la pratique de l’excision, mais l’EDS-MICS 2011 note que la prévalence des MGF n’a chuté que de 3%, passant de 28% à 26%, entre 2005 et 2011, avec des disparités régionales.
Une série de recommandations identifiées par les magistrats a été présenté aux députés en avril dernier par la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG) pour lever les blocages à l’application de la loi 99-05 du 29 janvier 1999, interdisant la pratique de l’excision et plaidé pour des réformes dans le Code pénal, indique le texte.
LTF/SAB