Dakar, 7 fév (APS) – Le Comité contre les violences faites aux femmes (CCVF) demande, dans une lettre adressée au Premier ministre Abdoul Mbaye, ''ce que l’État, gardien de la paix et de la sécurité de ses citoyens, compte faire pour arrêter la pire violation des droits de l’homme''.
''Dites-nous M. le Premier ministre, ce que l’État, gardien de la paix et de la sécurité de ses citoyens, compte faire pour arrêter la pire violation des droits de l’homme'', écrit Penda Seck Diouf, présidente du CCVF, dans une lettre intitulée ''le Sénégal à l’épreuve des violences faites aux femmes et aux filles''.
''Les textes ne suffisent plus. Le discours est très beau, mais les femmes veulent des actes concrets'', écrit Mme Diouf dans cette correspondance envoyée au Premier, selon le CCVF, à la veille de la Conférence mondiale sur la condition de la femme, qui a pour thème : ''Prévention et élimination des violences faites aux femmes et aux filles''.
La présidente du CCVF déplore ''la multiplicité des agressions, meurtres et assassinats que subissent au quotidien les femmes sur fond de violences sexuelles''.
Les agressions, meurtres et assassinats sur les femmes constituent ''la pire violation des droits de l’homme'', selon Penda Seck Diouf.
''Les femmes, écrit-elle, sont battues, violentées, violées et tuées, aussi bien dans la sphère privée que publique.'' Mme Diouf rappelle, dans la correspondance, que l'État s'est doté d'un dispositif juridique servant à éradiquer les violences faites aux femmes.
Elle se désole que ''partout au Sénégal, la grand-mère pleure sa petite fille, la mère est éplorée devant le désastre subi par sa fille, l’époux crie son désespoir face au meurtre de sa femme, le fils étreint la dépouille ensanglantée de sa mère, le frère est aux abois devant sa sœur inerte''.
OID/ESF
''Dites-nous M. le Premier ministre, ce que l’État, gardien de la paix et de la sécurité de ses citoyens, compte faire pour arrêter la pire violation des droits de l’homme'', écrit Penda Seck Diouf, présidente du CCVF, dans une lettre intitulée ''le Sénégal à l’épreuve des violences faites aux femmes et aux filles''.
''Les textes ne suffisent plus. Le discours est très beau, mais les femmes veulent des actes concrets'', écrit Mme Diouf dans cette correspondance envoyée au Premier, selon le CCVF, à la veille de la Conférence mondiale sur la condition de la femme, qui a pour thème : ''Prévention et élimination des violences faites aux femmes et aux filles''.
La présidente du CCVF déplore ''la multiplicité des agressions, meurtres et assassinats que subissent au quotidien les femmes sur fond de violences sexuelles''.
Les agressions, meurtres et assassinats sur les femmes constituent ''la pire violation des droits de l’homme'', selon Penda Seck Diouf.
''Les femmes, écrit-elle, sont battues, violentées, violées et tuées, aussi bien dans la sphère privée que publique.'' Mme Diouf rappelle, dans la correspondance, que l'État s'est doté d'un dispositif juridique servant à éradiquer les violences faites aux femmes.
Elle se désole que ''partout au Sénégal, la grand-mère pleure sa petite fille, la mère est éplorée devant le désastre subi par sa fille, l’époux crie son désespoir face au meurtre de sa femme, le fils étreint la dépouille ensanglantée de sa mère, le frère est aux abois devant sa sœur inerte''.
OID/ESF