Adaptation de l'agriculture aux changement climatiques : Un laboratoire mixte international à vocation régionale créé



C’est dans le souci de réhabiliter les écosystèmes et de faire face aux changements climatiques que le laboratoire mixte international d’adaptation de l’agriculture est créé. L’initiative émane d’enseignants-chercheurs de l’Ucad, des Universités de Thiès et de Saint-Louis et de l’Isra, en collaboration avec l’Ird.
Un laboratoire mixte international d’adaptation de l’agriculture aux changements climatiques et à la réhabilitation des écosystèmes (Lapse) vient d’être créé par des chercheurs et enseignants de l’Ucad, des Universités de Thiès et de Saint-Louis et de l’Isra, en partenariat avec l’Ird de France.

L’objectif du Lapse est de contribuer à adapter l’agriculture en zone sahélienne aux défis environnementaux du futur et à réhabiliter les écosystèmes dégradés. Pour cela, cette structure développe des projets de recherches sur l’adaptation des plantes et des micro organismes symbiotiques bénéfiques du sol, des actions de formation des jeunes chercheurs de la sous-région ainsi qu’un programme de valorisation des recherches vers la société civile. Fruit d’un partenariat réussi entre universités et organismes de recherches français et sénégalais, ce laboratoire a été mis en place lors des premières journées du laboratoire mixte international d’adaptation des plantes et microorganismes associés aux stress environnementaux tenues les 12 et 13 février dernier à l’Ucad. Cela, grâce à l’engagement de chercheurs et enseignants-chercheurs de l’Institut de Recherche pour le Développement (Ird, France), du Département de Biologie Végétale de l’Université Cheikh Anta Diop, de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), de l’Université de Thiès et d’Africa Rice de Saint-Louis.

Au-delà de la prise en charge de cette problématique liée à l’agriculture et aux écosystèmes, la mise sur pied de ce laboratoire entre, selon les autorités de l’Ucad, « dans le souci de faire de l’agriculture et de l’agroalimentaire une priorité dans l’éducation et la formation des étudiants et de la recherche doctorale ».
Codirigé par le professeur Ibrahima Ndoye du département de Biologie Végétale de la Faculté des Sciences et Techniques et le Dr Laurent Laplaze, Directeur de Recherche à l’Ird, ce laboratoire devrait permettre de mutualiser les moyens matériels et humains, de mettre en place 4 plateformes technologiques (biologie cellulaire, génétique moléculaire végétale, génomique fonctionnelle et microbiologie) de très haut niveau, ouvertes vers les mondes académiques et technologiques.



À ce titre, le Lapse devrait constituer un début de réalisation de la volonté du président de la République Macky Sall, à mettre en place et à appuyer des communautés scientifiques fortes et des plateformes technologiques solides, des laboratoires de pointe et d’excellence, seuls gages de développement de notre pays et de la sous-région. En outre, des connaissances et des technologies appropriées seront générées en vue d’objectifs d’autosuffisance alimentaire, de création d’emplois, de richesses et, partant de là, de développement économique pour le bien de nos populations. Des formations universitaires à vocation régionale seront soutenues par le Lapse. Il s’agira, en particulier, de soutenir la mise en place d’enseignements dans des domaines peu ou pas enseignés à l’Ucad et dans la sous-région. Enfin, une attention toute particulière sera portée à la valorisation des résultats de recherches.

Elhadji Ibrahima THIAM
Le Soleil

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