Commerce transfrontalier : L’Unifem renforce les capacités des actrices

« Renforcer les capacités organisationnelles et institutionnelles des femmes intervenant dans le commerce transfrontalier », c’est le plaidoyer formulé par le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (Unifem). C’était au cours d’un atelier de validation des études de référence sur les femmes intervenant dans le commerce informel transfrontalier, conjointement organisé avec le Conseil pour le développement de la recherche en Sciences sociales en Afrique (Codesria). Selon Mme Micheline Ravololonarisoa, chef de la section Afrique de l’Unifem, le renforcement des capacités organisationnelles et institutionnelles des actrices du commerce transfrontalier permettra « d’accroître les revenus dérivés de leurs activités à un niveau acceptable pour qu’elles puissent influer sur les prises de décision en matière de planification et de politique en matière de commerce ».

Pour le chef de la section Afrique de l’Unifem, les études répondent à un souci d’accorder une attention beaucoup plus soutenue au commerce informel, comme un des secteurs déterminant de la croissance économique. Les études sont à leur première phase. Mme Ravololonarisoa a indiqué que l’Unifem souhaite « combler le déficit d’information et de connaissances sur les caractéristiques du commerce intra-frontalier des femmes ». L’atelier qui prend fin aujourd’hui réunit une cinquantaine de participants venant des institutions régionales, des gouvernements, de la communauté des bailleurs de fonds, etc. Le directeur de Cabinet du ministre du Commerce, Moussa Sow, qui a ouvert les travaux, a affirmé que des initiatives décisives ont été prises par le gouvernement pour assurer la réalisation des droits des femmes en tant que citoyennes et actrices du développement à part entière.

Le Soleil