Les régions souhaitent une implication effective dans l’exécution du programme « vers un développement local des territoires moins émetteurs de gaz à effets de serre et plus résistants aux changements climatiques (Tacc) » qui a reçu l’onction de plusieurs partenaires, samedi à Dakar, lors d’un point de presse à la maison des élus.
Six régions du Sénégal se mettent à l’ère de la lutte contre les changements climatiques. L’entente Ferlo, regroupant les régions de Saint-Louis, Matam et Tambacounda et celle du Sine-Saloum, fédérant les régions de Fatick, Kaolack et de Kaffrine, ont dégagé les pistes de la coopération axées sur le développement durable. Elles sont en partenariat avec les régions du Nord telles que Rhône Alpes, Poitou Charente. « La déforestation, la pauvreté des sols constituent des fléaux du Ferlo. Il nous fallait mettre en place une structure pour prendre en charge les questions de changements climatiques dans la zone du Ferlo », explique le président de l’Association des régions du Sénégal(Ars), Aliou Niang. L’Etat du Sénégal a mis en place un programme dénommé : « vers un développement local des territoires moins émetteurs des gaz à effet de serre et plus résistants aux changements climatiques ».
L’un des objectifs est d’aider les régions à faire face aux défis des changements climatiques. « Ce programme entend renforcer les capacités des régions à intégrer les contraintes climat dans leur planification à long terme et du développement durable », indique le président du Conseil régional de Kaffrine, Babacar Gaye.
Au juste, l’Association des régions du Sénégal (Ars) et ses partenaires du Nord projettent de mettre en place une politique de gestion intégrée pour l’établissement de Plans climat territoriaux intégrés (Pcti). Toutefois, les régions souhaitent plus d’implication dans la gestion de ce programme. Elles voudraient que celui-ci soit logé au ministère de l’Environnement et qu’il soit dirigé par un président des régions. Par conséquent, avance Babacar Gaye, il ne peut avoir de différend entre moi et Karim Wade. « Il ne saurait avoir de différend et de défi à lancer entre Karim Wade et moi pour ce qui concerne les questions de gouvernance locales. Les régions concernées ont émis des réserves objectives et font des recommandations qui d’ailleurs ont fait l’objet d’un courrier adressé à toutes les autorités concernées dont le ministre d’Etat, Karim Wade », précise Babacar Gaye.
Rappelons que ce programme est financé par la région de Poitou Charente dirigée par Ségolène Royale qui a mis 108.000 Euros, pour soutenir le programme Tacc, dans la région de Fatick. La région Rhône Alpes a injecté plus de 300.000 Euros, la Catalogne 135.000 Euros et la Belgique a accordé un financement de 500.000 Euros. Le Programme des Nations-Unies s’est engagé à multiplier par 40 l’apport des partenaires, le gouvernement du Sénégal a promis d’y mettre 300 millions de francs Cfa.
Idrissa SANE
Le Soleil
Six régions du Sénégal se mettent à l’ère de la lutte contre les changements climatiques. L’entente Ferlo, regroupant les régions de Saint-Louis, Matam et Tambacounda et celle du Sine-Saloum, fédérant les régions de Fatick, Kaolack et de Kaffrine, ont dégagé les pistes de la coopération axées sur le développement durable. Elles sont en partenariat avec les régions du Nord telles que Rhône Alpes, Poitou Charente. « La déforestation, la pauvreté des sols constituent des fléaux du Ferlo. Il nous fallait mettre en place une structure pour prendre en charge les questions de changements climatiques dans la zone du Ferlo », explique le président de l’Association des régions du Sénégal(Ars), Aliou Niang. L’Etat du Sénégal a mis en place un programme dénommé : « vers un développement local des territoires moins émetteurs des gaz à effet de serre et plus résistants aux changements climatiques ».
L’un des objectifs est d’aider les régions à faire face aux défis des changements climatiques. « Ce programme entend renforcer les capacités des régions à intégrer les contraintes climat dans leur planification à long terme et du développement durable », indique le président du Conseil régional de Kaffrine, Babacar Gaye.
Au juste, l’Association des régions du Sénégal (Ars) et ses partenaires du Nord projettent de mettre en place une politique de gestion intégrée pour l’établissement de Plans climat territoriaux intégrés (Pcti). Toutefois, les régions souhaitent plus d’implication dans la gestion de ce programme. Elles voudraient que celui-ci soit logé au ministère de l’Environnement et qu’il soit dirigé par un président des régions. Par conséquent, avance Babacar Gaye, il ne peut avoir de différend entre moi et Karim Wade. « Il ne saurait avoir de différend et de défi à lancer entre Karim Wade et moi pour ce qui concerne les questions de gouvernance locales. Les régions concernées ont émis des réserves objectives et font des recommandations qui d’ailleurs ont fait l’objet d’un courrier adressé à toutes les autorités concernées dont le ministre d’Etat, Karim Wade », précise Babacar Gaye.
Rappelons que ce programme est financé par la région de Poitou Charente dirigée par Ségolène Royale qui a mis 108.000 Euros, pour soutenir le programme Tacc, dans la région de Fatick. La région Rhône Alpes a injecté plus de 300.000 Euros, la Catalogne 135.000 Euros et la Belgique a accordé un financement de 500.000 Euros. Le Programme des Nations-Unies s’est engagé à multiplier par 40 l’apport des partenaires, le gouvernement du Sénégal a promis d’y mettre 300 millions de francs Cfa.
Idrissa SANE
Le Soleil