Dakar, 18 avr (APS) - Des experts africains, réunis récemment à Dakar, ont préconisé la mise en place ''nécessaire'' d'un dispositif qui permettrait un meilleur suivi du littoral à l'échelle régionale, au regard des enjeux inhérents à cette question, indique un communiqué.
Ces experts avaient été conviés à réfléchir sur les objectifs et les tâches de la Mission d'observation du littoral ouest-africain (MOLOA), un outil pour encourager et promouvoir le partage de connaissances sur les risques côtiers.
Il est également présenté comme la concrétisation d'une forte recommandation de l'étude de suivi du trait de côte et d'élaboration du schéma directeur du littoral d'Afrique de l'Ouest (SDLAO), réalisé par l'UEMOA entre 2009 et 2011, avec le concours de l'Union mondiale pour la nature (UICN).
Les résultats de cette étude ont été présentés au cours de la conférence des ministres de l'Environnement des pays impliqués, tenue à Dakar le 18 mai 2011.
Il souligné que le recul du trait de côte généralement observé en Afrique de l'Ouest découle de facteurs divers liés notamment aux changements climatiques et à l'action de l'homme.
La population concentrée dans les zones urbaines littorales des pays concernés (Bénin, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Libéria, Sénégal, Sierra Léone, Togo), est aujourd'hui évaluée à environ 18 millions d'habitants et pourrait doubler d'ici à 2030 voire quadrupler vers 2050, note la source.
La Mission va constituer le cœur d'un mécanisme de coopération pour le suivi du trait de côte et la réduction des risques littoraux en Afrique de l'Ouest, indique le communiqué, ajoutant qu'elle permettra la collecte, le traitement et la diffusion d'informations de qualité et leur diffusion auprès des instances consultatives et décisionnelles existantes.
Cet instrument facilitera la prise de "décisions concertées, consensuelles et en temps réel", tant en termes de prévention que d'intervention.
Le communiqué note que l'érosion côtière, et plus largement l'évolution naturelle des littoraux, ont des conséquences croissantes observables en Afrique de l'Ouest depuis plusieurs années.
Ces impacts, déjà relevés lors de plusieurs conférences ministérielles panafricaines, sont d'autant plus significatifs que la concentration des populations et des infrastructures dans la frange côtière s'intensifie rapidement, poursuit-il.
SBS/BK/DND
Ces experts avaient été conviés à réfléchir sur les objectifs et les tâches de la Mission d'observation du littoral ouest-africain (MOLOA), un outil pour encourager et promouvoir le partage de connaissances sur les risques côtiers.
Il est également présenté comme la concrétisation d'une forte recommandation de l'étude de suivi du trait de côte et d'élaboration du schéma directeur du littoral d'Afrique de l'Ouest (SDLAO), réalisé par l'UEMOA entre 2009 et 2011, avec le concours de l'Union mondiale pour la nature (UICN).
Les résultats de cette étude ont été présentés au cours de la conférence des ministres de l'Environnement des pays impliqués, tenue à Dakar le 18 mai 2011.
Il souligné que le recul du trait de côte généralement observé en Afrique de l'Ouest découle de facteurs divers liés notamment aux changements climatiques et à l'action de l'homme.
La population concentrée dans les zones urbaines littorales des pays concernés (Bénin, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Libéria, Sénégal, Sierra Léone, Togo), est aujourd'hui évaluée à environ 18 millions d'habitants et pourrait doubler d'ici à 2030 voire quadrupler vers 2050, note la source.
La Mission va constituer le cœur d'un mécanisme de coopération pour le suivi du trait de côte et la réduction des risques littoraux en Afrique de l'Ouest, indique le communiqué, ajoutant qu'elle permettra la collecte, le traitement et la diffusion d'informations de qualité et leur diffusion auprès des instances consultatives et décisionnelles existantes.
Cet instrument facilitera la prise de "décisions concertées, consensuelles et en temps réel", tant en termes de prévention que d'intervention.
Le communiqué note que l'érosion côtière, et plus largement l'évolution naturelle des littoraux, ont des conséquences croissantes observables en Afrique de l'Ouest depuis plusieurs années.
Ces impacts, déjà relevés lors de plusieurs conférences ministérielles panafricaines, sont d'autant plus significatifs que la concentration des populations et des infrastructures dans la frange côtière s'intensifie rapidement, poursuit-il.
SBS/BK/DND