Les villageois de Ndakhar Mbaye, dans la Communauté rurale de Notto, ont entrepris d’importantes activités de reboisement et de restauration des sols dans la forêt classée de Thiès. Plus de 7.000 plants, toutes espèces confondues et des aménagements de micro barrages semi filtrants pour la retenue des eaux de ruissellement ont été réalisés.
C’est dans ce qu’il est convenu d’appeler le Plateau de Thiès, ce site à sol latéritique, situé sur la route de Sindia, que toutes ces réalisations ont été entreprises grâce à l’appui du Projet de gestion et de restauration des terres dégradées du bassin arachidier (Progert).
Objectif : retenir en amont les eaux de surface que la zone perdait à cause de la dégradation de son écosystème victime de son relief et des inondations torrentielles, de même que l’ensablement des bas-fonds. Selon le chef de village de Ndakhar Mbaye, plus de 7.000 plants ont été mis en terre sur une surface de 50 ha dont 8 ha déjà clôturés.
Les différentes espèces plantées sont l’acacia, le Jatropha (Tabanani), le Leuceana (Soump), le Zizyphus (Sidem). Elles ont été produites dans la pépinière villageoise. En plus, des aménagements de micro barrages semi filtrants ont été faits au niveau du site de Yéba afin de retenir les eaux de ruissellement. Tout est accompagné d’activités génératrices de revenus, notamment pour les femmes qui se sont lancées dans l’embouche bovine. Une activité qui, selon la présidente du groupement, Maty Kâ, « commence à porter ses fruits ». « De 6 vaches au départ, on est à 16 présentement et nous procédons en même temps à la commercialisation », explique-t-elle.
Ce qui fait dire à Mamadou Niang de la direction de l’Elevage que « le projet a bien son importance avec un objectif recherché qui est de restaurer les terres dégradées dans le Bassin arachidier. Mais surtout, il contribue à faire bénéficier aux villages environnants de l’eau par la conservation, aussi bien pour la production agricole, le remplissage des nappes que pour la régénération du pâturage au profit du bétail ».
Mohamadou SAGNE
Le Soleil
C’est dans ce qu’il est convenu d’appeler le Plateau de Thiès, ce site à sol latéritique, situé sur la route de Sindia, que toutes ces réalisations ont été entreprises grâce à l’appui du Projet de gestion et de restauration des terres dégradées du bassin arachidier (Progert).
Objectif : retenir en amont les eaux de surface que la zone perdait à cause de la dégradation de son écosystème victime de son relief et des inondations torrentielles, de même que l’ensablement des bas-fonds. Selon le chef de village de Ndakhar Mbaye, plus de 7.000 plants ont été mis en terre sur une surface de 50 ha dont 8 ha déjà clôturés.
Les différentes espèces plantées sont l’acacia, le Jatropha (Tabanani), le Leuceana (Soump), le Zizyphus (Sidem). Elles ont été produites dans la pépinière villageoise. En plus, des aménagements de micro barrages semi filtrants ont été faits au niveau du site de Yéba afin de retenir les eaux de ruissellement. Tout est accompagné d’activités génératrices de revenus, notamment pour les femmes qui se sont lancées dans l’embouche bovine. Une activité qui, selon la présidente du groupement, Maty Kâ, « commence à porter ses fruits ». « De 6 vaches au départ, on est à 16 présentement et nous procédons en même temps à la commercialisation », explique-t-elle.
Ce qui fait dire à Mamadou Niang de la direction de l’Elevage que « le projet a bien son importance avec un objectif recherché qui est de restaurer les terres dégradées dans le Bassin arachidier. Mais surtout, il contribue à faire bénéficier aux villages environnants de l’eau par la conservation, aussi bien pour la production agricole, le remplissage des nappes que pour la régénération du pâturage au profit du bétail ».
Mohamadou SAGNE
Le Soleil