LUTTE CONTRE L’ANALPHABETISME Les acteurs sous-régionaux se donnent la main à Toubacouta

Ziguinchor a abrité la semaine nationale de l’alphabétisation du 20 au 25 avril 2009. La journée phare a eu lieu à Toubacouta et a enregistré la participation des pays de la sous-région, Cap Vert, Guinée Bissau, la Gambie et la délégation Sénégalaise. Selon le président de la coalition nationale de l’éducation pour tous (Cnept) Silèye Gorbal Sy, « 774 millions d’adultes et 75 millions d’enfants ne savent pas lire ni écrire dans le monde » et de poursuivre « que notre pays est loin d’atteindre les objectifs du millénaire à savoir faire disparaître l’ignorance dans les coins les plus reculer du pays ».



Vaincre l’analphabétisme : c’est la mission de la coalition Nationale éducation pour tous qui cherche à donner la chance de pouvoir écrire et lire à toute la population du Sénégal. Samedi 25 avril 2009, les acteurs se sont donné rendez-vous à Toubacouta. Un village situé à plus de 10 km de Ziguinchor sur la route de la Guinée-Bissau et qui a été secoué par le conflit Casamançais par le passé. Avec leurs frères de la sous-région, les initiateurs ont partagé et discuté ensemble afin de trouver des solutions de faire reculer l’analphabétisme dans le pays.

Selon Silèye Gorbal Sy, président de la coalition nationale Education pour tous, « L’alphabétisation est l’un des objectifs les plus négligés de l’éducation pour tous. C’est pourquoi le thème de cette année est consacré à l’alphabétisation qui est un droit humain fondamental et une ressource cruciale à éliminer la pauvreté.

L’alphabétisation peut jouer un rôle actif dans l’évolution de la société pour atteindre la justice sociale et la paix ». Et de préciser : « c’est pourquoi, chaque année depuis le forum de Dakar en 2000 et sous l’égide de l’Unesco et de la campagne mondiale de l’éducation, est célébrée la semaine éducation pour tous. Cette année, nous avons voulu innover en organisant la manifestation avec nos amis de la Guinée-Bissau, du Cap-Vert, de la Gambie ». Selon M. Sy, « il reste encore dans le monde 774 millions d’adultes et 75 millions d’enfants qui ne savent ni lire ni écrire au Sénégal.

A l’instar de la communauté internationale, notre pays a pris l’engagement d’éradiquer l’analphabétisme mais sommes loin d’atteindre cet objectif à cause de l’instabilité institutionnelle de ce secteur de l’alphabétisation qui ne favorise pas l’atteinte des ambitions affichées ». La rencontre sous-régionale demeure aussi un prétexte de rapprocher les nations pour une cohésion sociale et c’est dans ce sens que le gouverneur de Ziguinchor Léopold Wade soutiendra que « l’atelier qui nous réunit revêt une importance majeure car contribuant d’une part à la réalisation par nos 04 Etats des objectifs du millénaire pour le développement en matière d’éducation, et d’autre part au renforcement des échanges entre nos populations, leurs compréhensions et leurs acceptations mutuelles ».

Avant de poursuivre : « au demeurant, pour jouer pleinement leur rôle, ces populations doivent avoir un niveau culturel minimum leur permettant d’appréhender les véritables défis auxquels elles ont à faire face et de pouvoir contribuer à leurs résolutions, d’où l’intérêt pour les Etats concernés de poser des actes forts, surtout en ce qui concerne l’alphabétisation et l’éducation non formelle ».

En effet, selon le gouverneur Léopold Wade « en bénéficiant d’au moins d’une alphabétisation, ces populations deviendraient plus réceptives et seraient plus aptes à constituer des relais pour la prise ne charge de certains problèmes tels que l’insécurité, le vol de bétail, la circulation des armes légères, le trafic de drogue, la forte pression sur les ressources naturelles et halieutiques, la déforestation, bref à se comporter comme de véritable acteurs de développement »

Sud Quotidien

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Commentaires articles

1.Posté par KAPALATA Mikalano Frédéric le 14/08/2010 14:54
Je suis fondateur et Représentant Légal de l'association de Lutte contre l'ignorance et l'analphabétisme pour le développement intégré, ALCIADI en sigle
Pour créer cette association nous avons réalisé que dans beaucoup de pays la raison majeure qui fait que les populations soient pauvres c'est l'ignorance et l'analphabétisme,
Il y a ceux là même qui ont étudié et qui sont jusque là ignorants dans beaucoup de choses et jusque là qui attendent qu'il y ait création d'emploi pour qu'ils se fassent embaucher, à cet effet nous avons jugé bon de les apprendre et leur montrer qu'ils peuvent eux-même initier un petit projet qui peut grandir après et contribuer au développement du pays, et cela nous faisons à travers les séminaires;
pour ceux là qui sont analphabètes, nous avons jugé bon de les former d'abord afin qu'ils puissent être capable de lire et écrire et même aller plus loin jusqu'à affronter même les études universitaires c'est dans ce cadre d'idées que nous avons créé le centre d'enseignement et de formation socioprofessionnelle polyvalent CEFSPP en sigle

En conclusion nous continuons à mener ce combat afin d'atteindre les objectifs que nous nous sommes assignés
Merci

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