Dakar, 21 oct (APS) - Le représentant résident du système des Nations unies au Sénégal, Bouri Sanhouidi, a plaidé mercredi à Dakar pour la mise en place d’une gouvernance mondiale pour l’application des accords qui sortiront du sommet de Copenhague sur les changements climatiques.
Dans un discours prononcé lors de la rencontre annuelle entre les chefs d’agence du Système des Nations unies et les médias, Bouri Sanhuoidi a également préconisé ‘’des mécanismes de compensation financière’’ pour les pays les moins pollueurs comme ceux du continent africain.
Le sommet international sur les changements climatiques se tiendra du 7 au 18 décembre à Copenhague (Danemark).
Le représentant résident des Nations unies à Dakar a soutenu que ‘’l’avenir de la planète dépend des accords qui sortiront de ce sommet, notamment les pays les plus vulnérables’’, estimant que ‘’l’Afrique de l’Ouest figure parmi ces pays’’.
Bouri Sanhouidi a estimé, à cet effet, que l’Afrique est la région qui ‘’émet le moins de gaz à effet de serre, mais est la première victime des changements climatiques’’.
‘’Et pour cette raison, a-t-il dit, on ne peut pas demander à l’Afrique d’apporter plus de contribution à un problème qui est mondial’’.
Les changements climatiques ne sont pas seulement une question d’environnement, mais aussi, un problème de développement, a-t-il dit.
‘’Les impacts des changements climatiques touchent à tous les niveaux de notre vie quotidienne aussi bien la santé et l’environnement, que l’éthique et la sécurité à l’échelle mondiale’’, a indiqué le fonctionnaire des Nations unies, précisant que cette année, aucun pays de l’Afrique de l’ouest n’a été épargné par les inondations.
Cette rencontre entre dans le cadre de la semaine des Nations unies célébrée du 16 au 24 octobre sous le thème : ‘’les enjeux de la conférence de Copenhague sur les changements climatiques et leur impact sur l’Afrique de l’Ouest’’.
Pour sa part, le chef du bureau des Nations unies pour les affaires humanitaires, Hervé Ludhovic, a souligné que ‘’l’Afrique de l’ouest est confrontée à une vulnérabilité systémique à cause de la sècheresse qui y sévit depuis plus de 30 ans’’.
Il a aussi fait comprendre que la région africaine sort également de plusieurs décennies de conflit armé.
La représentante du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), Mariam Coulibaly Ndiaye, est, pour sa part, convaincue que les changements climatiques sont plutôt un problème d’anticipation qu’il faut poser en termes d’équité. ‘’C’est cela que le sommet de Copenhague doit résoudre d’abord’’, a-t-elle déclaré.
En outre, un appel a été lancé aux chefs d’Etat africains par le directeur de ONU–Habitat, Mansour Tall, pour qu’ils ne laissent pas en rade les gouvernants locaux lors du sommet de Copenhague.
‘’Malheureusement, a-t-il déploré, la léthargie qui frappe les associations des mairies du Sénégal, après les dernières élections locales, risque d’hypothéquer la participation des élus locaux’’.
Dans un discours prononcé lors de la rencontre annuelle entre les chefs d’agence du Système des Nations unies et les médias, Bouri Sanhuoidi a également préconisé ‘’des mécanismes de compensation financière’’ pour les pays les moins pollueurs comme ceux du continent africain.
Le sommet international sur les changements climatiques se tiendra du 7 au 18 décembre à Copenhague (Danemark).
Le représentant résident des Nations unies à Dakar a soutenu que ‘’l’avenir de la planète dépend des accords qui sortiront de ce sommet, notamment les pays les plus vulnérables’’, estimant que ‘’l’Afrique de l’Ouest figure parmi ces pays’’.
Bouri Sanhouidi a estimé, à cet effet, que l’Afrique est la région qui ‘’émet le moins de gaz à effet de serre, mais est la première victime des changements climatiques’’.
‘’Et pour cette raison, a-t-il dit, on ne peut pas demander à l’Afrique d’apporter plus de contribution à un problème qui est mondial’’.
Les changements climatiques ne sont pas seulement une question d’environnement, mais aussi, un problème de développement, a-t-il dit.
‘’Les impacts des changements climatiques touchent à tous les niveaux de notre vie quotidienne aussi bien la santé et l’environnement, que l’éthique et la sécurité à l’échelle mondiale’’, a indiqué le fonctionnaire des Nations unies, précisant que cette année, aucun pays de l’Afrique de l’ouest n’a été épargné par les inondations.
Cette rencontre entre dans le cadre de la semaine des Nations unies célébrée du 16 au 24 octobre sous le thème : ‘’les enjeux de la conférence de Copenhague sur les changements climatiques et leur impact sur l’Afrique de l’Ouest’’.
Pour sa part, le chef du bureau des Nations unies pour les affaires humanitaires, Hervé Ludhovic, a souligné que ‘’l’Afrique de l’ouest est confrontée à une vulnérabilité systémique à cause de la sècheresse qui y sévit depuis plus de 30 ans’’.
Il a aussi fait comprendre que la région africaine sort également de plusieurs décennies de conflit armé.
La représentante du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), Mariam Coulibaly Ndiaye, est, pour sa part, convaincue que les changements climatiques sont plutôt un problème d’anticipation qu’il faut poser en termes d’équité. ‘’C’est cela que le sommet de Copenhague doit résoudre d’abord’’, a-t-elle déclaré.
En outre, un appel a été lancé aux chefs d’Etat africains par le directeur de ONU–Habitat, Mansour Tall, pour qu’ils ne laissent pas en rade les gouvernants locaux lors du sommet de Copenhague.
‘’Malheureusement, a-t-il déploré, la léthargie qui frappe les associations des mairies du Sénégal, après les dernières élections locales, risque d’hypothéquer la participation des élus locaux’’.