DIOURBEL - Xeex Sibiru forme des relais : Campagne décentralisée contre le paludisme



La lutte contre le paludisme doit être multisectorielle, et non pas l’apanage du secteur de la santé. C’est ce qu’a compris le réseau Xeex Sibiru (lutte contre le paludisme) qui a formé des relais en ce sens, pour une meilleure sensibilisation quant à l’utilisation des moustiquaires imprégnées.

Le paludisme représente 35% des motifs de consultation dans la région de Diourbel. La révélation a été faite par Fatou Camara Niang, technicienne supérieure en santé, lors de l’atelier de formation sur les stratégies de lutte contre le paludisme et les techniques de communication à l’endroit des leaders organisé lundi dernier au district sanitaire de Diourbel. Toutefois, regrette Mme Niang, malgré «leur disponibilité dans les foyers, les moustiquaires sont très faiblement utilisées par les familles. Raison pour laquelle, on a demandé à tous ces leaders de nous aider à faire la promotion de l’utilisation des moustiquaires dans les différents foyers. D’ailleurs, ces moustiquaires existent car, l’année passée 17 000 ont été distribuées aux populations. Et cette année, dans le cadre des journées locales de supplémentation, 35 000 moustiquaires ont été distribuées aux enfants dont la tranche d’âge se situe entre 6 et 59 mois».

Dans cette croisade contre le paludisme, la présidente régionale du réseau Xeex Sibiru, Lala Fall Bâ indique que l’objectif visé à travers ces ateliers décentralisés dans les capitales départementales, est de «former des leaders pour sensibiliser sur la lutte contre le paludisme». Cette capacitation de 90 leaders dans la région a permis de les outiller dans les stratégies de lutte contre le paludisme, les différentes formes de paludisme et le comportement de l’agent vecteur, le rôle des leaders dans ces stratégies. Elle aura été d’un grand apport au personnel médical, qui a noté «un recul du paludisme dans les foyers et une amélioration avec l’existence du test de diagnostic rapide qui permet de poser un diagnostic précis. Il y a aussi une amélioration dans la prise en charge, dans le recours précoce car les malades arrivent très tôt au niveau des structures. Ce qui fait qu’on note moins de cas graves, moins de mortalité liée au paludisme», indique Fatou Camara Niang.

Pour rappel, le réseau régional Xeex Sibiru a un an d’existence. A son actif, la formation de relais dans le cadre de la lutte contre le paludisme, l’organisation de campagnes de lutte contre l’insalubrité dans les différentes communes de la région et la distribution de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action.

Le Quotidien

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Programme National de Lutte contre le Paludisme


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