LUTTE CONTRE LE PALUDISME DANS LA VALLÉE : Un plan d’action et de riposte validé
Une cinquantaine de médecins-chefs et d’agents de Santé des districts sanitaires de Saint-Louis, Richard-Toll, Podor, Matam, Bakel, se sont retrouvés au centre Daniel Brottier de la capitale du Nord, dans le cadre d’un séminaire, pour réfléchir sur la revue des activités menées par les équipes mobilisées par le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) au niveau des sites de surveillance épidémiologique situés dans ces localités des régions de Saint-Louis et de Tambacounda.
Pendant deux jours, ces séminaristes ont partagé avec le directeur national du Pnlp, Pape Moussa Thior et les responsables du niveau opérationnel, les données de surveillance épidémiologique collectées dans ces sites.
Pour M. Thior, il s’est agi surtout de valider avec les responsables du niveau opérationnel, le plan d’action de riposte de chaque district contre les épidémies. Entre autres objectifs, il fallait également, a rappelé Pape Moussa Thior, identifier et échanger sur les différents problèmes rencontrés dans les activités de surveillance épidémiologique dans le Delta et la Vallée du fleuve Sénégal.
Dans ces localités où le paludisme a été presque éradiqué, a-t-il souligné, il n’est plus question de noter une recrudescence de cette maladie. L’agriculture irriguée étant l’un des piliers de l’économie sénégalaise, le bénéfice économique dans la Vallée, selon M. Thior, n’est plus à démontrer pour les agriculteurs. Cependant, sur le plan sanitaire, des effets indésirables n’ont pas tardé à se manifester comme l’attestent l’apparition de la bilharziose intestinale, la montée de la bilharziose urinaire et les flambées du paludisme, prenant des allures épidémiques à certains endroits au cours de certaines années.
Or, a précisé M. Thior, il a été démontré qu’au plan économique, les pertes annuelles liées au paludisme ont un impact sur le taux de croissance économique.
Ainsi, l’absence d’un contrôle effectif du paludisme (et également des autres maladies), pourrait réduire le bénéfice économique attendu de ces aménagements hydro agricoles et rejaillir négativement sur le bien-être des populations.
A cet effet, a-t-il poursuivi, une mission du Pnlp a séjourné en 2007 dans la Vallée pour appuyer les régions médicales et les districts dans l’évaluation du dispositif de détection et de riposte et l’identification des déterminants permettant de prédire la survenue d’épidémie ou de recrudescence du paludisme pendant la période de décrue.
Au cours de cette mission, des sites sentinelles de surveillance ont été identifiés, des outils de collecte hebdomadaire de données mis en place et des modalités de gestion de l’information sanitaires définies.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
Le Soleil
Pendant deux jours, ces séminaristes ont partagé avec le directeur national du Pnlp, Pape Moussa Thior et les responsables du niveau opérationnel, les données de surveillance épidémiologique collectées dans ces sites.
Pour M. Thior, il s’est agi surtout de valider avec les responsables du niveau opérationnel, le plan d’action de riposte de chaque district contre les épidémies. Entre autres objectifs, il fallait également, a rappelé Pape Moussa Thior, identifier et échanger sur les différents problèmes rencontrés dans les activités de surveillance épidémiologique dans le Delta et la Vallée du fleuve Sénégal.
Dans ces localités où le paludisme a été presque éradiqué, a-t-il souligné, il n’est plus question de noter une recrudescence de cette maladie. L’agriculture irriguée étant l’un des piliers de l’économie sénégalaise, le bénéfice économique dans la Vallée, selon M. Thior, n’est plus à démontrer pour les agriculteurs. Cependant, sur le plan sanitaire, des effets indésirables n’ont pas tardé à se manifester comme l’attestent l’apparition de la bilharziose intestinale, la montée de la bilharziose urinaire et les flambées du paludisme, prenant des allures épidémiques à certains endroits au cours de certaines années.
Or, a précisé M. Thior, il a été démontré qu’au plan économique, les pertes annuelles liées au paludisme ont un impact sur le taux de croissance économique.
Ainsi, l’absence d’un contrôle effectif du paludisme (et également des autres maladies), pourrait réduire le bénéfice économique attendu de ces aménagements hydro agricoles et rejaillir négativement sur le bien-être des populations.
A cet effet, a-t-il poursuivi, une mission du Pnlp a séjourné en 2007 dans la Vallée pour appuyer les régions médicales et les districts dans l’évaluation du dispositif de détection et de riposte et l’identification des déterminants permettant de prédire la survenue d’épidémie ou de recrudescence du paludisme pendant la période de décrue.
Au cours de cette mission, des sites sentinelles de surveillance ont été identifiés, des outils de collecte hebdomadaire de données mis en place et des modalités de gestion de l’information sanitaires définies.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
Le Soleil
