REDUCTION DE LA PAUVRETE : Thiès a présenté son plan d’action 2006- 2010
THIES : A l’instar de la plupart des régions du Sénégal, celle de Thiès a fini de peaufiner son plan d’action qui va connaître certes certains réaménagements eu égard aux changements survenus récemment et présentant un autre visage du contexte socio-économique. La stratégie pour la croissance et la réduction de la pauvreté est actuellement à sa phase II. Les catégories d’acteurs que sont les acteurs étatiques, les organisations de la société civile, les collectivités locales, le secteur privé et les partenaires au développement et les populations, vont se l’approprier.
A Thiès, tous les acteurs impliqués dans le processus ont passé en revue les problèmes liés au Dscrp II, ont fait des suggestions et apporté des contributions de taille.
Cela s’était passé sous les yeux de M. Amadou Makhtar Cissé, Adjoint au gouverneur chargé du Développement et la cellule nationale de suivi de lutte contre la pauvreté conduite par Mme Awa Maty Basse Bâ.
On retiendra plus particulièrement les débats qui ont porté sur l’analyse et la réflexion portant sur les axes stratégiques qui ont noms, la création de richesses, l’accélération de la promotion de l’accès aux services sociaux de base, la protection sociale, la prévention et gestion des catastrophes, la bonne gouvernance et développement décentralisé et participatif et la mise en oeuvre.
La région qui compte plus de 1.400.000 habitants, n’est pas pour autant épargnée par la pauvreté qui est présente aussi bien en milieu rural qu’urbain. Les statistiques ont fait ressortir un taux de 57 %, selon les techniciens.
S’agissant du Dscrp II, il a été revisité et même vulgarisé dans les régions qui ont déjà étrenné leur pactole aux fins de permettre à ceux qui sont appelés à le piloter, de se plonger résolument dans le travail qui les attend. Thiès quant à elle, s’est engagée dans cette dynamique. C’est pourquoi, la volonté politique de conduire à bien cette mission a été réaffirmée par les participants, notamment par les acteurs de la société civile, les collectivités locales, les partenaires au développement, le privé, entre autres. C’est au mois d’octobre passé que le plan d’action a été validé et envoyé à la cellule de suivi. Donc, au niveau de ce plan, figurent en bonne place, les modalités, les activités, les structures responsables, l’assistance technique, le lieu de l’activité, budgétisation et sa répartition, le plan de mise en oeuvre, etc.
Le représentant du président du Conseil Régional a rappelé que le plan opérationnel régional 2006-2010 qui a été élaboré, a pris en compte un certain nombre d’actions retenues lors des ateliers départementaux et celui régional. La même formulation de ces activités ont abouti au plan opérationnel régional. A cet effet, la cellule de Dakar avait demandé pour qu’on y intègre deux activités-phares. Selon Ndiackou Sèye, directeur technique et membre du comité restreint, une enveloppe de 500 millions était affectée à la protection des écosystèmes dégradés et 6 milliards pour les pistes de production.
Au cours des débats fort enrichissants, la société civile a fait entendre sa voix pour demander une meilleure prise en compte de ses préoccupations. En effet, ses conseils et ses idées, peuvent bien apporter un plus à la réalisation des objectifs prévus dans le court terme. Idem pour les femmes qui ont plaidé pour une attention soutenue des autorités à leur égard, elles qui sont des actrices incontournables du développement.
Au finish, l’Adjoint au gouverneur s’est félicité de la bonne tenue de cet atelier qui a permis de passer à la loupe tous les problèmes relatifs au Dscrp II. Amadou Makhtar Cissé dit avoir la conviction profonde qu’à l’heure du bilan, la région de Thiès ne sera pas en reste.
Le Soleil
A Thiès, tous les acteurs impliqués dans le processus ont passé en revue les problèmes liés au Dscrp II, ont fait des suggestions et apporté des contributions de taille.
Cela s’était passé sous les yeux de M. Amadou Makhtar Cissé, Adjoint au gouverneur chargé du Développement et la cellule nationale de suivi de lutte contre la pauvreté conduite par Mme Awa Maty Basse Bâ.
On retiendra plus particulièrement les débats qui ont porté sur l’analyse et la réflexion portant sur les axes stratégiques qui ont noms, la création de richesses, l’accélération de la promotion de l’accès aux services sociaux de base, la protection sociale, la prévention et gestion des catastrophes, la bonne gouvernance et développement décentralisé et participatif et la mise en oeuvre.
La région qui compte plus de 1.400.000 habitants, n’est pas pour autant épargnée par la pauvreté qui est présente aussi bien en milieu rural qu’urbain. Les statistiques ont fait ressortir un taux de 57 %, selon les techniciens.
S’agissant du Dscrp II, il a été revisité et même vulgarisé dans les régions qui ont déjà étrenné leur pactole aux fins de permettre à ceux qui sont appelés à le piloter, de se plonger résolument dans le travail qui les attend. Thiès quant à elle, s’est engagée dans cette dynamique. C’est pourquoi, la volonté politique de conduire à bien cette mission a été réaffirmée par les participants, notamment par les acteurs de la société civile, les collectivités locales, les partenaires au développement, le privé, entre autres. C’est au mois d’octobre passé que le plan d’action a été validé et envoyé à la cellule de suivi. Donc, au niveau de ce plan, figurent en bonne place, les modalités, les activités, les structures responsables, l’assistance technique, le lieu de l’activité, budgétisation et sa répartition, le plan de mise en oeuvre, etc.
Le représentant du président du Conseil Régional a rappelé que le plan opérationnel régional 2006-2010 qui a été élaboré, a pris en compte un certain nombre d’actions retenues lors des ateliers départementaux et celui régional. La même formulation de ces activités ont abouti au plan opérationnel régional. A cet effet, la cellule de Dakar avait demandé pour qu’on y intègre deux activités-phares. Selon Ndiackou Sèye, directeur technique et membre du comité restreint, une enveloppe de 500 millions était affectée à la protection des écosystèmes dégradés et 6 milliards pour les pistes de production.
Au cours des débats fort enrichissants, la société civile a fait entendre sa voix pour demander une meilleure prise en compte de ses préoccupations. En effet, ses conseils et ses idées, peuvent bien apporter un plus à la réalisation des objectifs prévus dans le court terme. Idem pour les femmes qui ont plaidé pour une attention soutenue des autorités à leur égard, elles qui sont des actrices incontournables du développement.
Au finish, l’Adjoint au gouverneur s’est félicité de la bonne tenue de cet atelier qui a permis de passer à la loupe tous les problèmes relatifs au Dscrp II. Amadou Makhtar Cissé dit avoir la conviction profonde qu’à l’heure du bilan, la région de Thiès ne sera pas en reste.
Le Soleil
