30 millions d’euros soit plus de 19 milliards de F Cfa. C’est la somme que la commission européenne a alloué au Programme alimentaire mondial (PAM) pour lutter contre la faim dans le Sahel. La révélation a été faite hier, vendredi 17 février 2012, lors d’un point de presse tenu à l’hôtel pullman de Dakar. |
Le programme alimentaire mondial de l’ONU (PAM) et la Commission européenne entendent renforcer leurs efforts dans le Sahel pour lutter contre la faim auprès des personnes vulnérables notamment les femmes et les enfants grâce à 30 millions d’euros d’assistance humanitaire. Soit plus de 19 milliards de F Cfa. «La malnutrition reste et demeure le problème de la région du sahel», a déclaré, le Chef du Bureau régional humanitaire de l’Union européenne, Cyprien Zabre, lors d’un point de presse tenu, hier, vendredi 17 février 2012, à l’hôtel Pullman. Le PAM prévoit d’apporter l’assistance alimentaire à huit millions de personnes dans le Sahel (Sénégal, Niger, Mauritanie, Tchad, Mali, Burkina Faso et Cameroun), et ces nouveaux fonds vont permettre de soutenir les projets d’alimentation d’un million d’enfants de moins de deux ans et 500.000 femmes enceintes et allaitantes, exposés aux risques de malnutrition dans les prochains mois. L’objectif est d’anticiper et de réduire l’impact de la crise alimentaire qui menace 12 millions de personnes dans le Sahel selon la Commission européenne. Pour la distribution, le PAM achète des stocks alimentaires et envoie des équipes spécialisées sur le terrain, en amont de la saison de la faim, afin de s’assurer qu’il y ait de la nourriture pour les plus vulnérables notamment les femmes et les enfants. Rappelons que la Commission européenne est l’un des plus gros bailleurs de fonds humanitaires et le PAM, le plus grand fournisseur d’aide alimentaire d’urgence. Cette contribution actuelle représente aussi une autre étape dans le partenariat vieux de 20 ans entre ces deux structures. Par ailleurs, il faut noter que dans le passé, des pays comme l’Arabie Saoudite, la Belgique, les USA etc. ont eu à contribuer à l’aide humanitaire. |
Marianne Siva DIOP
Sud Quotidien