Développement enfant lutte contre la pauvreté : L’Unicef a injecté 35,8 milliards de F Cfa en cinq ans au SENEGAL



Développement enfant lutte contre la pauvreté : L’Unicef a injecté 35,8 milliards de F Cfa en cinq ans au SENEGAL
La mise en œuvre du Programme de coopération Unicef-Sénégal (2007-2011) dont la revue finale a été faite, hier, a mobilisé 35,8 milliards de francs Cfa consacrés à l’amélioration et à la promotion de la condition des enfants et des personnes sensibles.

Le programme de pays Sénégal-Unicef 2007-2011 est arrivé à son terme. Hier, l’agence onusienne a convié, autour d’une table, acteurs étatiques, membres de la société civile et partenaires techniques et financiers pour examiner les résultats obtenus, tirer les leçons et formuler des recommandations pour la réussite du nouveau programme prévu pour la période 2012-2016.

Il ressort de cette rencontre de partage et d’échanges que des progrès importants ont été réalisés en faveur des personnes sensibles (femmes) et vulnérables (enfants).

Globalement, l’Unicef  a mobilisé, en cinq ans, 72 millions de dollars (35,8 milliards de francs Cfa) qui ont permis l’exécution de quatre composantes du programme : survie et développement du jeune enfant (40 %), éducation de base et égalité des sexes (31 %), protection (19 %) et politiques sociales (10 %). Le financement de ce programme quinquennal a permis au Sénégal d’enregistrer de remarquables progrès en santé maternelle et infantile. De 121 pour 1000 en 2005, le taux de mortalité est passé à 85 pour 1000 en 2008 et 72 en 2011.

Les mêmes avancées sont notées dans le secteur de l’éducation où plusieurs salles de classes ont été construites, de l’alimentation et des conditions de vie des enfants. La revue finale du programme souligne aussi un vaste mouvement de mobilisation sociale favorable au changement de comportement. Sur le terrain, cet engagement s’est traduit par une prise de conscience par les populations des enjeux liés à  l’excision et aux pires formes de travail des enfants.  Dans l’ensemble, estime le consultant de l’Unicef, les quatre composantes du programme sont restées pertinents par rapport aux besoins du pays en matière de prise en charge de la mère et de l’enfant. Les acteurs ont magnifié la capacité d’adaptation de la réponse aux besoins locaux, le ciblage des groupes vulnérables et la cohérence et l’efficience des interventions.

Cependant, ils ont également relevé des contraintes dans l’exécution du programme. Contraintes qui ont pour nom, faible efficacité des dépenses publiques dans les secteurs sociaux, faible gouvernance budgétaire du système et persistance de fortes traditions qui bloquent la mise en place d’un cadre législatif presque totalement conforme aux recommandations de la convention relative aux Droits de l’enfant.  Dans son intervention, le directeur de la Planification a salué le travail de l’Unicef qui, dit-il, joue un rôle majeur dans la lutte contre la pauvreté au Sénégal. « L’Unicef doit poursuivre et renforcer son assistance. Il faut consolider les acquis et renforcer les interventions », s’est félicité Sékhou Diahby.

Abdoulaye DIALLO
Le Soleil

 


Accueil | Envoyer à un ami | Version imprimable | Augmenter la taille du texte | Diminuer la taille du texte
Bon à Savoir


Nouveau commentaire :


Dans la même rubrique :
1 2 3 4 5 » ... 28
Inscrivez-vous.entrez votre email pour garder le contact car nous avons besoin de vos avis et suggestions.merci d'avance