Fin de l’opération Barkhane : «La France reste engagée militairement au Sahel», assure Florence Parly

« La France reste engagée militairement au Sahel, de manière significative, et elle va faire évoluer sa présence », « l’objectif demeure, ce qui change c’est l’approche ». Au lendemain de l’annonce par Emmanuel Macron de mettre fin à l’opération Barkhane, la ministre des Armées Florence Parly a donné quelques explications. « Nous avons toujours dit que Barkhane n’était pas éternel et que notre dispositif devait sans cesse varier ses effets face à des groupes terroristes qui s’adaptent sans cesse », a-t-elle expliqué ce vendredi matin sur France Info.

La ministre des Armées, depuis 2017, a rappelé les faits d’armes de la force internationale française, qui compte actuellement 5 100 hommes au Sahel : la mort de l’émir d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel, en juin 2020, « l’affaiblissement de l’EIGS », Etat islamique dans le grand Sahara « qui est la filiale de Daech ».

« Nous ne sommes plus seuls parce que nous avons entraîné les Européens avec nous », a-t-elle fait valoir, balayant l’argument du faible effectif de la force Takuba. « Des Suédois, des Tchèques, des Estoniens (de la force européenne) défileront le 14 juillet » sur les Champs-Élysées, a-t-elle insisté. Début avril, la ministre s’était rendue à Ménaka, au Mali, inaugurer la base opérationnelle avancée de la force Takuba.



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