Un atelier a réuni, hier à Ngor Diarama, une centaine de décideurs concernés pour la mise en place de la Communauté nationale des praticiens de la gestion de développement axée sur les résultats (SenCoP/MfDR). C’est le 4e en Afrique, après l’Asie et l’Amérique latine, vers une nouvelle culture qui fait de la transparence et de la redevabilité (« accountability ») le fondement de l’efficacité et de la compétitivité.
Sous la présidence du représentant résident de la Bad, Mohamed H’Midouche, et du Directeur général des finances représentant le ministre d’Etat Abdoulaye Diop, une centaine de praticiens, de décideurs et d’acteurs non étatiques se sont trouvés en conclave, hier, autour de l’un des 5 indicateurs mesurables définis dans la Déclaration de Paris de mars 2007, notamment l’efficacité de la gestion des ressources dans la lutte contre la pauvreté. Partant du constat que l’aide publique n’atteint pas systématiquement les populations cibles, avec diverses incidences négatives, une conscience collective née dans les années 90 avait conduit l’Ocde à organiser les premières réunions ayant abouti à la création de la Communauté africaine des praticiens sur la gestion axée sur les résultats de développement (AfCoP/MfDR), en février 2007. Ayant fait tache d’huile depuis la 1ère réunion annuelle de décembre 2007 en Ouganda, elle se ramifie en communautés nationales, une mission dévolue au Sénégal à la Cellule de suivi du programme de lutte contre la pauvreté (Csplp). L’importance de ce nouveau paradigme est telle que sa prise en charge intéresse généralement les autorités au plus haut niveau, à l’instar du ministre d’Etat Abdoulaye Diop, au nom de qui, le Directeur général des Finances a remercié les partenaires que sont la Banque mondiale, la Bad, la coopération néerlandaise, l’Usaid et l’Acdi pour leur appui technique et financier.
Il a rappelé la déclaration d’Accra du 4 septembre 2008 sur l’efficacité de l’Apd, pour dire la nécessité d’accélérer la cadence. C’est pourquoi le Dgf a réitéré l’engagement du ministère de l’Econome et des finances à soutenir le réseau et à accompagner le mouvement qui devrait, selon lui, « contribuer à l’éradication de la pauvreté et œuvrer en faveur de la paix, de la prospérité et du développement durable. » Puisque, dira-t-il, « le président Wade a instruit son gouvernement de développer une administration de performance ». La rencontre de Dakar devait valider les textes constitutifs de la SenCoP/GRD et mettre en place ses organes de pilotage.
Fara SAMBE
Le Soleil
Sous la présidence du représentant résident de la Bad, Mohamed H’Midouche, et du Directeur général des finances représentant le ministre d’Etat Abdoulaye Diop, une centaine de praticiens, de décideurs et d’acteurs non étatiques se sont trouvés en conclave, hier, autour de l’un des 5 indicateurs mesurables définis dans la Déclaration de Paris de mars 2007, notamment l’efficacité de la gestion des ressources dans la lutte contre la pauvreté. Partant du constat que l’aide publique n’atteint pas systématiquement les populations cibles, avec diverses incidences négatives, une conscience collective née dans les années 90 avait conduit l’Ocde à organiser les premières réunions ayant abouti à la création de la Communauté africaine des praticiens sur la gestion axée sur les résultats de développement (AfCoP/MfDR), en février 2007. Ayant fait tache d’huile depuis la 1ère réunion annuelle de décembre 2007 en Ouganda, elle se ramifie en communautés nationales, une mission dévolue au Sénégal à la Cellule de suivi du programme de lutte contre la pauvreté (Csplp). L’importance de ce nouveau paradigme est telle que sa prise en charge intéresse généralement les autorités au plus haut niveau, à l’instar du ministre d’Etat Abdoulaye Diop, au nom de qui, le Directeur général des Finances a remercié les partenaires que sont la Banque mondiale, la Bad, la coopération néerlandaise, l’Usaid et l’Acdi pour leur appui technique et financier.
Il a rappelé la déclaration d’Accra du 4 septembre 2008 sur l’efficacité de l’Apd, pour dire la nécessité d’accélérer la cadence. C’est pourquoi le Dgf a réitéré l’engagement du ministère de l’Econome et des finances à soutenir le réseau et à accompagner le mouvement qui devrait, selon lui, « contribuer à l’éradication de la pauvreté et œuvrer en faveur de la paix, de la prospérité et du développement durable. » Puisque, dira-t-il, « le président Wade a instruit son gouvernement de développer une administration de performance ». La rencontre de Dakar devait valider les textes constitutifs de la SenCoP/GRD et mettre en place ses organes de pilotage.
Fara SAMBE
Le Soleil