En prélude à la création du Programme national de développement local (Pndl), cette cacophonie a été décriée lors d’un atelier national de capitalisation des expériences des projets et programmes d’appui à la décentralisation et au développement local qui s’est tenu à Saly en 2004. Cette rencontre a abouti à un large consensus visant l’harmonisation et la mise en cohérence de leurs différentes interventions sur le terrain. C’est à la suite de ces échanges qu’il a été décidé la fusion de l’Agence pour le fonds de développement social (Afds) et le Programme national d’infrastructures rurales (Pnir). Ces deux entités depuis lors, font partie intégrante du Pndl qui est financé par la Banque mondiale à hauteur 100 milliards de francs Cfa. Les résultats de ce programme qui suscite beaucoup d’espoir au niveau des élus ne sont pas encore visibles sur le terrain, contrairement à l’Afds et au Pnir.
Un autre programme phare est, également, en train d’être déroulé. Il s’agit du Programme de renforcement des équipements des collectivités locales (Precol).
L’Union européenne appuie les élus locaux pour une maîtrise d’ouvrage locale à travers le programme d’appui au développement local urbain (Padelu) dont le financement est de l’ordre de plus de six milliards. Le programme d’appui à la décentralisation en milieu rural (Padmir) sur financement du Pnud, du Fenu et du Luxembourg œuvre aussi pour le renforcement des capacités des élus en milieu rural. Tout comme le programme d’appui à la décentralisation et au développement local (Paddel) qui est arrivé à terme. Le programme de soutien aux initiatives de développement local (Psidel) sur financement de l’Union européenne d’un montant de plus de 5 milliards de francs dont 2528 907 500 francs d’appui budgétaire direct aux communautés rurales des départements de Bignona, Kolda, Podor, Sedhiou et de cofinancement avec d’autres programmes comme le Padmir.
Si ce programme intervient dans le Sud et le Nord du pays, ce n’est pas le cas pour le Programme d’appui à la décentralisation et au développement local (Proddel) qui est présent dans le bassin arachidier. Ce programme a remplacé le projet Sénégalo-Allemand de promotion des communautés rurales dans les régions de Kaolack et Fatick.
Le Projet d’appui aux élus locaux (Pael) aide de manière générale à travers la Cellule d’appui aux élus locaux (Cael)qui apporte une assistance technique à l’Union des associations d’élus locaux (Uael).
Les régions et les agences régionales de développement bénéficiaient d’un appui important à travers des programmes comme le programme d’appui aux régions (Par) pour un montant de 4,8 milliards en vue de renforcer leurs capacités de coordination et d’harmonisation des interventions au niveau régional.
L’Etat de son côté apporte un soutien aux collectivités locales à travers les fonds de transfert comme le fonds de dotation de la décentralisation et le fonds d’équipement des collectivités locales.
Il y a aussi le programme d’appui aux communes financées par le Banque mondiale et l’Agence française de développement à travers 67 contrats de ville signés avec l’Agence de développement municipal (Adm) pour un montant de plus de 47 milliards.
Ces programmes, projets, fonds et agences financés à coup de milliards, ne semblent pas avoir un impact réel dans la vie des populations au niveau des différentes collectivités locales dans lesquelles ils interviennent. Seule une poignée d’individus ou de localités en bénéficient au détriment du grand nombre. Une certaine frange des populations ne manque pas d’occasion d’exprimer sa colère et de se révolter vis-à-vis des maires et des autorités locales pour insuffisance de résultats ou manque de considération.
Sud Quotidien
Un autre programme phare est, également, en train d’être déroulé. Il s’agit du Programme de renforcement des équipements des collectivités locales (Precol).
L’Union européenne appuie les élus locaux pour une maîtrise d’ouvrage locale à travers le programme d’appui au développement local urbain (Padelu) dont le financement est de l’ordre de plus de six milliards. Le programme d’appui à la décentralisation en milieu rural (Padmir) sur financement du Pnud, du Fenu et du Luxembourg œuvre aussi pour le renforcement des capacités des élus en milieu rural. Tout comme le programme d’appui à la décentralisation et au développement local (Paddel) qui est arrivé à terme. Le programme de soutien aux initiatives de développement local (Psidel) sur financement de l’Union européenne d’un montant de plus de 5 milliards de francs dont 2528 907 500 francs d’appui budgétaire direct aux communautés rurales des départements de Bignona, Kolda, Podor, Sedhiou et de cofinancement avec d’autres programmes comme le Padmir.
Si ce programme intervient dans le Sud et le Nord du pays, ce n’est pas le cas pour le Programme d’appui à la décentralisation et au développement local (Proddel) qui est présent dans le bassin arachidier. Ce programme a remplacé le projet Sénégalo-Allemand de promotion des communautés rurales dans les régions de Kaolack et Fatick.
Le Projet d’appui aux élus locaux (Pael) aide de manière générale à travers la Cellule d’appui aux élus locaux (Cael)qui apporte une assistance technique à l’Union des associations d’élus locaux (Uael).
Les régions et les agences régionales de développement bénéficiaient d’un appui important à travers des programmes comme le programme d’appui aux régions (Par) pour un montant de 4,8 milliards en vue de renforcer leurs capacités de coordination et d’harmonisation des interventions au niveau régional.
L’Etat de son côté apporte un soutien aux collectivités locales à travers les fonds de transfert comme le fonds de dotation de la décentralisation et le fonds d’équipement des collectivités locales.
Il y a aussi le programme d’appui aux communes financées par le Banque mondiale et l’Agence française de développement à travers 67 contrats de ville signés avec l’Agence de développement municipal (Adm) pour un montant de plus de 47 milliards.
Ces programmes, projets, fonds et agences financés à coup de milliards, ne semblent pas avoir un impact réel dans la vie des populations au niveau des différentes collectivités locales dans lesquelles ils interviennent. Seule une poignée d’individus ou de localités en bénéficient au détriment du grand nombre. Une certaine frange des populations ne manque pas d’occasion d’exprimer sa colère et de se révolter vis-à-vis des maires et des autorités locales pour insuffisance de résultats ou manque de considération.
Sud Quotidien