Le changement climatique n’est pas un problème que l’on peut remettre à demain. Il touche déjà des populations à l’échelle mondiale. Si des solutions idoines ne lui sont pas apportées le changement climatique pourrait entraîner une régression du développement humain et infléchir tout progrès réalisé en vue de l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).
D’éminents économistes mettent l’accent sur le fait que, si aucune mesure immédiate n’est prise pour faire face au changement climatique, cela pourrait signifier une perte de 5 à 20% du PIB mondial par an.
Il est impératif que les nations parviennent à un nouvel accord lors de la réunion cruciale de Copenhague et détermine le rapport entre ce problème et l’éradication de la pauvreté à l’échelle mondiale.
C’est à ce stade que les pays en développement et les pays vulnérables ont un rôle important à jouer.
Quel est le rôle que les pays vulnérables peuvent jouer ?
Au cours des prochains mois les pays vulnérables ont une opportunité unique de contribuer à une mobilisation politique pour un accord post 2012 ambitieux, équitable et global à la veille de la réunion des pays signataires de la CCNUCC (Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques) à Copenhague.
Les pays riches sont de très grands consommateurs de matières premières provenant des pays en développement. Etant donné que ces derniers subissent les effets du changement climatique, leur offre de matières premières pourrait diminuer à cause du manque d’eau et des catastrophes naturelles qui se produisent dans les régions productrices. Raison pour laquelle les pays vulnérables ont réellement intérêt à mettre en exergue la nécessité d’une croissance à faibles émissions de carbone dans les pays riches.
Alors que dans l’immédiat il n y aucune pression sur les pays les plus vulnérables pour une diminution des émissions, ces pays devraient également reconnaître que les prix et les coûts diminueront puisqu’une technologie efficiente sera utilisée plus communément dans un nombre de pays encore plus important. Les pays vulnérables profiteront à long terme de son utilisation qui contribuera à réduire les émissions des pays riches encore plus rapidement. Un futur accord sur le changement climatique est susceptible d’inclure le financement international d’un développement à faible émission de carbone dont les pays vulnérables profiteront. Tous les pays ont le droit de développer leur économie mais ils ont également un rôle à jouer en contribuant à réduire les émissions de carbone par habitant enregistrées en moyenne à l’échelle mondiale d’ici 2050.
Une “voix” africaine ferme et unifiée aura particulièrement de la force à la table de négociation à Copenhague.
Le Royaume-Uni (et les autres bailleurs de fonds) prêtent assistance à un nombre important de pays en développement pour qu’ils intègrent l’adaptation à leur programme de développement par le biais du Programme pilote pour la Résilience face au climat.
Que reste-t-il à faire maintenant ?
“L’année des négociations” est maintenant bien avancée. Les gouvernements doivent collaborer pour parvenir à une issue équitable. Ceci devrait inclure des diminutions d’émissions ambitieuses dans les pays développés, un engagement des pays en développement à ramener de manière significative les émissions en deçà de “business as usual” et des flux financiers pour financer l’adaptation et l’atténuation dans les pays en développement.
D’éminents économistes mettent l’accent sur le fait que, si aucune mesure immédiate n’est prise pour faire face au changement climatique, cela pourrait signifier une perte de 5 à 20% du PIB mondial par an.
Il est impératif que les nations parviennent à un nouvel accord lors de la réunion cruciale de Copenhague et détermine le rapport entre ce problème et l’éradication de la pauvreté à l’échelle mondiale.
C’est à ce stade que les pays en développement et les pays vulnérables ont un rôle important à jouer.
Quel est le rôle que les pays vulnérables peuvent jouer ?
Au cours des prochains mois les pays vulnérables ont une opportunité unique de contribuer à une mobilisation politique pour un accord post 2012 ambitieux, équitable et global à la veille de la réunion des pays signataires de la CCNUCC (Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques) à Copenhague.
Les pays riches sont de très grands consommateurs de matières premières provenant des pays en développement. Etant donné que ces derniers subissent les effets du changement climatique, leur offre de matières premières pourrait diminuer à cause du manque d’eau et des catastrophes naturelles qui se produisent dans les régions productrices. Raison pour laquelle les pays vulnérables ont réellement intérêt à mettre en exergue la nécessité d’une croissance à faibles émissions de carbone dans les pays riches.
Alors que dans l’immédiat il n y aucune pression sur les pays les plus vulnérables pour une diminution des émissions, ces pays devraient également reconnaître que les prix et les coûts diminueront puisqu’une technologie efficiente sera utilisée plus communément dans un nombre de pays encore plus important. Les pays vulnérables profiteront à long terme de son utilisation qui contribuera à réduire les émissions des pays riches encore plus rapidement. Un futur accord sur le changement climatique est susceptible d’inclure le financement international d’un développement à faible émission de carbone dont les pays vulnérables profiteront. Tous les pays ont le droit de développer leur économie mais ils ont également un rôle à jouer en contribuant à réduire les émissions de carbone par habitant enregistrées en moyenne à l’échelle mondiale d’ici 2050.
Une “voix” africaine ferme et unifiée aura particulièrement de la force à la table de négociation à Copenhague.
Le Royaume-Uni (et les autres bailleurs de fonds) prêtent assistance à un nombre important de pays en développement pour qu’ils intègrent l’adaptation à leur programme de développement par le biais du Programme pilote pour la Résilience face au climat.
Que reste-t-il à faire maintenant ?
“L’année des négociations” est maintenant bien avancée. Les gouvernements doivent collaborer pour parvenir à une issue équitable. Ceci devrait inclure des diminutions d’émissions ambitieuses dans les pays développés, un engagement des pays en développement à ramener de manière significative les émissions en deçà de “business as usual” et des flux financiers pour financer l’adaptation et l’atténuation dans les pays en développement.