La gouvernance désigne l’ensemble des processus, politiques, lois et institutions affectant la manière dont un pays, une institution, une société, etc., sont dirigés, administrés ou contrôlés. Une gouvernance est considérée comme bonne ou équitable lorsque le fonctionnement des mécanismes respecte les droits et les intérêts des parties prenantes, dans un esprit démocratique. Elle encourage la responsabilité financière et renforce la confiance en la qualité de l’administration par le gouvernement et/ou par la direction. Il est de plus en plus largement admis qu’il existe un lien entre la bonne gouvernance et le succès des programmes de développement et de réduction de la pauvreté, et que ce lien a accentué, avec le temps, l’exigence de suivi de la qualité de la gouvernance entre les pays et à l’intérieur des pays.La bonne gouvernance est, en bref, propice à la prévention de la corruption en cela que l’autorité et ses institutions sont tenues de rendre compte, d’être efficaces et efficientes, participatives, transparentes, réceptives et équitables.Les gouvernements doivent veiller à l’existence d’un budget détaillé et crédible, en rapport avec les priorités et les politiques sectorielles, pour une gestion cohérente et efficace des ressources. Il est essentiel, dans la promotion de la bonne gouvernance, de lutter contre les abus de pouvoir. Les points de vue de tous les groupes opprimés, notamment les femmes, les jeunes et les pauvres, doivent être entendus et pris en compte par les instances dirigeantes parce que ce sont eux qui souffriront le plus en l’absence d’une bonne gouvernance. »La question de la bonne gouvernance et du renforcement des capacités est, nous semble-t-il, au cœur de tous les problèmes de l’Afrique » – Commission pour l’Afrique, 2005 .Promouvoir de bonnes pratiques de gouvernance, c’est contribuer au développement démocratique des sociétés et de leurs institutions. C’est en préservant les principes démocratiques que l’on aboutit à l’émergence d’une société civile active et engagée pour le bien commun.
Le progrès social et la démocratie sont deux processus qui se renforcent mutuellement. Ainsi, la reconnaissance de l’égalité des individus devant la loi permet aux sociétés contemporaines d’évoluer librement vers un Etat de droit propice à l’avènement d’un développement vertueux. Malgré les tendances prometteuses en matière de démocratisation et de stabilité au cours des vingt dernières années (En 1989, il y avait seulement trois démocraties électorales en Afrique. En 2008, ce nombre était passé à 23), la corruption et les conflits restent un sérieux obstacle au développement dans de nombreux pays africains. Car la mauvaise gouvernance mène le plus souvent vers le chaos et provoque des guerres civiles et des soulèvements populaires.
Les experts estiment que les Etats africains perdent jusqu’à 148 milliards de dollars par an en raison de la corruption, ce qui correspond à environ un quart du PIB de la région. Ce fléau persiste depuis des décennies dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, souvent via des systèmes de clientélisme et de népotisme. Les donateurs jouent un rôle, parfois involontaire, dans la perpétuation de ce cycle vicieux de la corruption, en soutenant des gouvernements corrompus au nom d’intérêts stratégiques, en échouant à réglementer les entreprises multinationales, et en autorisant l’arrivée d’avoirs volés dans des banques et des centres financiers extraterritoriaux sans accord de coopération, dont certains sont localisés dans les pays développés. Le montant des avoirs mal acquis détenus sur des comptes bancaires dans les pays développés est estimé de 20 à 40 milliards de dollars par an, ce qui représente entre 20 et 40 % des flux d’aide au développement.
La bonne gouvernance est perçue comme la saine gestion des affaires publiques avec la participation des populations à la prise de décisions les concernant pour le renforcement de l’Etat de droit. La Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption (Cuaplc) pourrait être un cadre indispensable à la bonne utilisation des ressources nationales pour le développement. Elle renferme plusieurs vecteurs sur la bonne gouvernance, la transparence politique et l’approfondissement de l’Etat de droit et de la démocratie. Au centre des préoccupations majeures de la Cuaplc, se trouve le rapport conflictuel entre la bonne gouvernance et la corruption. Le respect des Droits de l’homme constitue un élément de l’expression de la bonne gouvernance qui englobe entre autres l’Etat de droit et le respect des droits fondamentaux, la transparence dans la gestion des affaires publiques et la lutte contre la corruption. Chaque fois que des miracles économiques se produisent dans un Etat donné, la bonne gouvernance en est l’explication. La Cuaplc mentionne le lien étroit entre la bonne tenue des indicateurs économiques et l’approfondissement des capacités institutionnelles nationales. La mise en œuvre de l’instrument africain nécessite une critique de la quotidienneté avec un ajustement de l’idéologie dominante de la mondialisation afin de trouver des réponses appropriées à la situation économique de nos Etats. Les principes directeurs de la Cuaplc sont la participation citoyenne, l’application effective des Droits de l’homme, la transparence des politiques publiques et la justice sociale. Notre association va inscrire ses actions dans ces principes qui sont les fondements de sa création. Vous trouverez dans le site des ressources pour comprendre les enjeux de la Bonne Gouvernance en Afrique.
Le progrès social et la démocratie sont deux processus qui se renforcent mutuellement. Ainsi, la reconnaissance de l’égalité des individus devant la loi permet aux sociétés contemporaines d’évoluer librement vers un Etat de droit propice à l’avènement d’un développement vertueux. Malgré les tendances prometteuses en matière de démocratisation et de stabilité au cours des vingt dernières années (En 1989, il y avait seulement trois démocraties électorales en Afrique. En 2008, ce nombre était passé à 23), la corruption et les conflits restent un sérieux obstacle au développement dans de nombreux pays africains. Car la mauvaise gouvernance mène le plus souvent vers le chaos et provoque des guerres civiles et des soulèvements populaires.
Les experts estiment que les Etats africains perdent jusqu’à 148 milliards de dollars par an en raison de la corruption, ce qui correspond à environ un quart du PIB de la région. Ce fléau persiste depuis des décennies dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, souvent via des systèmes de clientélisme et de népotisme. Les donateurs jouent un rôle, parfois involontaire, dans la perpétuation de ce cycle vicieux de la corruption, en soutenant des gouvernements corrompus au nom d’intérêts stratégiques, en échouant à réglementer les entreprises multinationales, et en autorisant l’arrivée d’avoirs volés dans des banques et des centres financiers extraterritoriaux sans accord de coopération, dont certains sont localisés dans les pays développés. Le montant des avoirs mal acquis détenus sur des comptes bancaires dans les pays développés est estimé de 20 à 40 milliards de dollars par an, ce qui représente entre 20 et 40 % des flux d’aide au développement.
La bonne gouvernance est perçue comme la saine gestion des affaires publiques avec la participation des populations à la prise de décisions les concernant pour le renforcement de l’Etat de droit. La Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption (Cuaplc) pourrait être un cadre indispensable à la bonne utilisation des ressources nationales pour le développement. Elle renferme plusieurs vecteurs sur la bonne gouvernance, la transparence politique et l’approfondissement de l’Etat de droit et de la démocratie. Au centre des préoccupations majeures de la Cuaplc, se trouve le rapport conflictuel entre la bonne gouvernance et la corruption. Le respect des Droits de l’homme constitue un élément de l’expression de la bonne gouvernance qui englobe entre autres l’Etat de droit et le respect des droits fondamentaux, la transparence dans la gestion des affaires publiques et la lutte contre la corruption. Chaque fois que des miracles économiques se produisent dans un Etat donné, la bonne gouvernance en est l’explication. La Cuaplc mentionne le lien étroit entre la bonne tenue des indicateurs économiques et l’approfondissement des capacités institutionnelles nationales. La mise en œuvre de l’instrument africain nécessite une critique de la quotidienneté avec un ajustement de l’idéologie dominante de la mondialisation afin de trouver des réponses appropriées à la situation économique de nos Etats. Les principes directeurs de la Cuaplc sont la participation citoyenne, l’application effective des Droits de l’homme, la transparence des politiques publiques et la justice sociale. Notre association va inscrire ses actions dans ces principes qui sont les fondements de sa création. Vous trouverez dans le site des ressources pour comprendre les enjeux de la Bonne Gouvernance en Afrique.
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