Partenariat avec quatre communautés rurales de Thiès : Plan met 364 millions pour une meilleure protection des enfant



Tous ces projets financés par l’Ong Plan Sénégal à hauteur de 364 millions dans les communautés rurales de Tassette, Notto Diobass, Ndièyéne Sirakh et Ngoundiane (quatre collectivités locales du département de Thiès), tournant autour de la protection et de la promotion de l’enfant.

(Correspondance) - Trois cent soixante-quatre millions de francs Cfa, c’est l’enveloppe dégagée hier par l’Ong Plan Sénégal dans le cadre de la mise en œuvre de son programme annuel de financement pour le compte de l’année 2010. Cette importante enveloppe est destinée au financement de projets tournant autour de la protection et de la promotion de l’enfant dans les communautés rurales de Tassette, Notto Diobass, Ndièyéne Sirakh et Ngoundiane, quatre collectivités locales du département de Thiès où Plan Sénégal s’investit depuis des années.

La cérémonie de signature de convention de partenariat avec les présidents de ces communautés rurales sera l’occasion pour Ousmane Raymond Sèye, directeur de Plan Sénégal, de se féliciter des avancées enregistrées dans ces collectivités dans les domaines de l’accès à l’eau potable et la santé. Mais également, il regrettera que toutes les actions entreprises dans le domaine de l’éducation au niveau de ces quatre communautés rurales n’aient pas encore porté les fruits escomptés. Il dit en vouloir pour preuve le fait qu’aucun recul n’a été jusqu’ici enregistré dans l’exode des jeunes vers les centres urbains. Pire, poursuit-il, le travail des enfants prend de plus en plus de l’ampleur. ‘Arrivés au niveau des embouteillages de Rufisque, prenez le temps de demander à ces jeunes filles et garçons qui vendent tout au long de cet axe routier d’où est-ce qu’ils viennent. La réponse sera immanquablement, Notto, Tassette, Ndièyéne Sirakh ou Ngoundiane’. Aussi le directeur de Plan estime que cela pose un problème. Car il reste évident que ces communautés ne peuvent pas se développer de façon durable et harmonieuse si elles ne parviennent pas à trouver des solutions à l’emploi de leurs jeunes.

Cette situation amènera d’ailleurs le directeur de Plan à lancer un appel aux collectivités partenaires de son organisation afin qu’ensemble ils réfléchissent pour identifier des opportunités d’emplois pour ces jeunes. ‘Des expériences pilotes ont été menées avec le projet accès des jeunes aux ressources financières, et les résultats ont été probants. Maintenant, il devra s’agir de les évaluer et de les étendre au niveau de ces collectivités pour, un tant soit peu, contribuer à la rétention de ces jeunes filles et garçons au niveau de leur terroir’.

Cette perception du directeur national de Plan Sénégal sera largement partagée par le président de la communauté rurale de Ngoundiane, Mbaye Dione. Il s’est dit convaincu que toute aide qui se veut efficace et au service de ces quatre communautés rurales devra mettre l’accent sur la recherche de moyens aptes à mettre un terme à l’exode massif des jeunes. ‘Si je me suis engagé en politique, c’est uniquement pour pouvoir trouver les moyens me permettant de faire face efficacement à cet exode, mais aussi de mettre un terme à cette vision insupportable de mes jeunes sœurs et frères qui peuplent les rues des grandes villes, s’adonnant à de petites tâches qui ne les honorent pas’. Aussi dira-t-il qu’au-delà de son appui sur l’éducation des enfants, ils attendent aussi Plan sur le terrain de financements pour accompagner des petits projets porteurs qui pourront permettre de retenir les jeunes.

S’agissant de la signature des conventions de partenariat, le directeur Ousmane Raymond Sèye dira que, pour cette année, Plan Sénégal a déjà bouclé un financement de l’ordre de 364 millions et qu’il s’attend, d’ici le mois de janvier, à des ressources additionnelles jusqu’à hauteur de 20 à 30 % du financement bouclé.

Sidy DIENG
Wal Fadjri

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Plan international


Commentaires articles

1.Posté par Ouseynou Diouf le 23/04/2010 00:04
j'apprecie avec positive cette initiative de lan internationnal. Je remercie egalement plan car elle soutien tous les habitant du senegal plus particulièrement les localité les plus éloignées dans plusieurs domaine santé, éducation, emploie, etc.. pour ne cité que cs trois mot clé. Moi j'habite à ndouff et j'ai vu ce que plan a déployé pour le bien être des habitants. il a créé des toilette, des salles de classe, initié les jeune fille en couture, coiffure,...D'ailleurs nous les habitant de ndouff nous ne restons pas les bras croisés. Nous participons au développement de notre localité. je profite pour vous faire part de notre "Weekend" culturel que nous organisons chaque année au sein de notre village. Dans cette organisation nous faisons des set-setal, des science de sensibilisation sur le paludisme, l'éducation surtout sur les fille, des récompense des meilleurs élevés pour les motiver d'avantage.
Nous aimerons avoir la collaboration de plan international pour la réussite de notre organisation car nous nécessite de renforcer l'outillage, l'acquisition d'une pelle mécanique pour débarrasser les poubelles qui sont à l'intérieur et aux bord du village etc...
En vous remerciant j'attends des directives de votre part.

2.Posté par demba ndiaye le 06/12/2010 22:17
je suis senegalais de 38ans ,je vue dans un village qui s'appelle DIAMEL à deux km de MATAM.
un village qui est enclaver par le fleuve ;notre seul richesse s'est la terre(culture).
nous demandons une aide au plan international pour le developpement notre si cher village.
je lance un vubrant hommage au plan international qui est toujours present la ou l'on a besoin.
je vous remercies et je compte sur votre aide.

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