Vers l’exploitation semi-industrielle de l’aquaculture (directeur)



Saly (Mbour), 28 mai (APS) - Le directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), Amath Wade, a annoncé, jeudi à Saly (Mbour), le passage cette année à la phase d’exploitation semi-industrielle de l’aquaculture, en vue d’atteindre une productive intensive en pêche continentale.

‘’En 2010, nous passons à la phase semi-industrielle de l’aquaculture puisqu’à Ziguinchor et à Saint-Louis, nous sommes en train de réaliser, par nos propres ressources, des fermes aquacoles qui vont produire 500 tonnes de poissons avec une activité de production intensive", a-t-il déclaré.

M. Wade s’exprimait lors d’un point de presse tenu au terme d’un atelier de deux jours (27 et 28 mai) portant sur la revue du code de l’aquaculture.

La Banque ouest africaine de développement (BOAD) a marqué son accord de principe pour financer dix autres fermes à côté des deux autres fermes que l’ANA est en train de réaliser, a indiqué le directeur général de l’agence.

Toutes ces réalisations vont porter le parc semi industriel aquacole du Sénégal à 12 fermes à la fin de l’année 2010 réparties sur l’ensemble du territoire national, afin que l’aquaculture puisse être connue et pratiquée partout.

Ces fermes semi industriel seront rétrocédés aux promoteurs privés. ‘’Il ne faut pas oublier que dans le décret qui a créé l’ANA, le chef de l’Etat a dit d’impliquer le secteur privé. Donc, c’est à nous d’être imaginatifs et de trouver les voies et moyens, le plus rapidement possible, pour impliquer ce secteur privé’’, a rappelé M. Wade.

Il a, en outre, indiqué que l’Agence nationale de l’aquaculture travaille sur l’ouverture d’une ligne de crédit domiciliée dans une institution financière de manière à obtenir un financement adéquat aux promoteurs privés qui se font de plus en plus nombreux.

‘’Nous voulons faire du Sénégal un pays aquacole de manière irréversible et il faut qu’on aille résolument vers cet objectif parce que c’est une composante majeure dans le développement économique et social d’un pays comme la Corée, l’Egypte, le Ghana et tant d’autres pays. Il n’y a pas de fatalité’’, a-t-il affirmé.

Amath Wade a indiqué qu’à Ndiayène Pendaw, à Arame, à Dioumandou, à Ross Béthio, entre autres localités, l’ANA a développé des activités d’aquaculture avec des infrastructures en milieu rural, avec des bassins de rétention comme à Belvédère, Mont-Rolland et Bargny.

Accueil | Envoyer à un ami | Version imprimable | Augmenter la taille du texte | Diminuer la taille du texte
Agence Nationale de l’Aquaculture


Nouveau commentaire :


Dans la même rubrique :
Inscrivez-vous.entrez votre email pour garder le contact car nous avons besoin de vos avis et suggestions.merci d'avance