3é phase du Pdef : Huit défis principaux à relever



Les lampions de l’atelier sur l’évaluation de la phase 2 et cadrage de la phase 3 du Pdef se sont éteints avec à la clé, une vision harmonisée de la compréhension et de l’analyse entre le gouvernement, les partenaires techniques et financiers (PTF) et les acteurs sociaux. Dans la 3e phase, 8 défis principaux sont à relever.

« Les objectifs ont été bien atteints du point de vue de la coordination, eu égard au sentiment de satisfaction noté du côté des PTF ». C’est en ces termes que le directeur de la planification et de la réforme de l’éducation (Dpre), Djibril Ndiaye Diouf, a résumé la rencontre. Selon lui, la grande innovation a été la « position harmonisée » enregistrée. Comme l’a dit le chef de file des PTF, Gilles Schulz, « les visions du gouvernement et des PTF ont été harmonisées tant du point de vue de la compréhension et de l’analyse des leçons apprises que des pistes d’amélioration ». De l’avis du Dpre, cela est « important à l’aube de la 3e phase ». En effet, c’est fort de ce « diagnostic partagé » que le cadrage politique et budgétaire de la phase 3 a été discuté. Ainsi, le modèle de simulation (Simul) a été actualisé sur la base des données du recensement de 2002 avec une projection jusqu’en 2015.

8 défis à relever

Autrement dit, la simulation dans le domaine de l’éducation offre le scénario de progression, en tenant compte de tous les éléments dont le coût unitaire secteur par secteur et sous-secteur par sous-secteur. « C’est un compte pour chaque sous-secteur : nombre d’élèves à insérer, d’enseignants à recruter, de salles de classe à construire, les intrants nécessaires avec les coûts budgétaires et même les gaps », a expliqué Djibril Ndiaye Diouf.

L’Etat devra maintenir et même augmenter sa part de financement pour réussir les défis principaux qui sont au nombre de huit (8). Il s’agit du pilotage du secteur , la maîtrise des coûts salariaux, l’accélération du rythme des constructions scolaires, la mise en place d’une politique transparentes de recrutement des enseignants ainsi que leur maintien dans les salles de classe, une politique de soutien à l’enseignement privé, l’amélioration du système d’information statistique, la constitution d’une capacité à constituer et à distribuer les manuels, enfin, la mise en œuvre d’un programme opérationnel de recyclage des enseignants. « Ce ne sont pas de nouveaux défis mais, au vu des performances, il faut des ruptures, des mesures correctives », a estimé Djibril Ndiaye Diouf.

Par exemple, au cours de la 3e phase, le Sénégal doit recruter chaque année, dans le secteur public, 742 nouveaux dans le préscolaire, 4299 dans le cycle primaire, 1636 pour le moyen général, 631 pour le secondaire général, 130 pour le secondaire technique et 141 pour l’enseignement professionnel secondaire. Dans le supérieur, les universités publiques devront chaque année, enrôler 90 nouveaux enseignants tandis qu’il faudrait 182 pour les collèges universitaires régionaux. Le pays devra construire 399 salles de classe pour le préscolaire, 2996 pour le primaire, 918 pour le moyen général, 414 pour le secondaire général, 46 pour le secondaire technique, 80 et 19 respectivement pour les niveaux 5 et 4 de l’enseignement professionnel. Dans l’enseignement supérieur, il faudra construire annuellement 02 Cur.

Le Soleil

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