THIES : Après les assises sur la revue nationale tenue à Dakar, Thiès est la première des régions du Sénégal à recevoir une mission du Pepam. C’était en présence de Amadou Makhtar Cissé, adjoint au Gouverneur chargé du Développement. Il est surtout question de corriger les disparités.
Les résultats qui ont été engrangés à cet effet ont fait ressortir un taux de 83 % pour l’accès en eau, ce qui dépasse le taux des objectifs du millénaire fixés à 82%. S’il est bien vrai que ces résultats ont été jugés flatteurs par les participants, force est aussi de reconnaître que cela n’est qu’une partie visible de l’iceberg. En effet, outre le déficit de 17 % qui reste encore à combler, il y a que les disparités sont patentes en matière de desserte en eau. Il existe des communautés rurales où la desserte est faible et d’autres où il est noté une forte présence de sel dans l’eau. Tous les projets prioritaires en matière d’eau potable et d’assainissement vont connaître, à partir de 2009, des financements qui seront libérés en se basant sur les résultats du plan opérationnel régional, synonyme de tableau de bord permettant à tous les acteurs d’être informés sur les opérations en cours ou programmés sur un horizon de trois ans.
Les participants aux assises de Thiès sont unanimes à reconnaître qu’il y a une nécessité impérieuse de veiller à l’extension des réseaux aux fins de permettre aux populations d’avoir accès à l’eau, notamment les 17% qui restent à desservir. Il y a, par ailleurs, 15,9% de la population rurale qui s’approvisionne à partir de l’eau de puits. Dans la communauté de Mbayène (Tivaouane), par exemple, l’eau se fait fortement désirer. A titre d’illustration, les femmes qui font face aux corvées d’eau sont obligées de se réveiller très tôt le matin pour chercher la dentée précieuse à partir des puits. Par contre, pour des communautés rurales comme Ngoundiane, qui a réussi une desserte de plus de 90%, et Malicounda, pour ne citer que celles-là, on peut bien affirmer que l’approvisionnement en eau des populations ne pose pas tellement de problème. Compte tenu de ce constat, il y a encore des améliorations à faire, ce qui ne pose pas tellement problème. En tout cas, il est permis de dire que la situation est globalement satisfaisante en matière d’accès à l’eau potable au niveau de la région de Thiès. Pour étayer son propos, Moundor Madioune, chef du service régional de l’Hydraulique, a passé à la loupe les différents projets qui interviennent dans la région, notamment ceux-là qu’on appelle les distributeurs d’eau. On peut citer, entre autres, des projets étalés sur les périodes allant de 2009 à 2011 et financés par le Luxembourg 026 et 012, l’Ue 8ème Fed, le Prs II, le Pndl et autres micro-projets. Au niveau des communautés rurales de Fissel, de Ndiaganiao, Sessène, Sandiara et même Nguéniène, c’est la salinité de l’eau et la présence de fluor qui constituent un sempiternel casse-tête pour les populations. A cet effet, Moundor Madioune rassure que « l’Etat du Sénégal, en partenariat avec la Bid et la Bad, a lancé un vaste programme d’hydraulique rurale sur l’axe Notto-Ndiosmone-Palmarin ». C’est un projet d’un coût global estimé à 20 milliards de nos francs qui va régler une bonne fois pour toute cette question de l’accès à l’eau potable », explique-t-il. Au finish, ce seront plus de 29.000 personnes qui seront touchées avec 30 collectivités locales nouvellement desservies, 53.400 personnes dans 37 autres localités avec des dessertes améliorées. Au niveau du champ de captage de Notto Diobass, ce sont quatre forages qui ont été implantés. Donc, il y aura, à terme, 116 villages touchés, sans occulter les villages satellites. C’est justement le cas de Tassette qui a été omis.
Le volet assainissement a également fait l’objet d’une réflexion approfondie. Là également, des efforts vont être faits avec la construction, la réhabilitation des édicules publics au niveau des postes de santé, des loumas, des gares routières et lieux de culte. Selon Amadou Diallo, responsable du suivi-évaluation au niveau du Pepam, l’objectif de donner à chaque communauté rurale son plan local d’hydraulique et d’assainissement (Plha) est en bonne voie d’être atteint. Selon lui, de mars 2006 à décembre 2007, 77 Plha ont été élaborés. Pour l’année 2008, il est programmé l’élaboration de 96 Plha supplémentaires, ce qui portera à 173 le nombre de communautés rurales qui disposeront de leur Plha. Il est attendu qu’en fin 2009, les 321 communautés rurales seront toutes couvertes.
Le Soleil
Les résultats qui ont été engrangés à cet effet ont fait ressortir un taux de 83 % pour l’accès en eau, ce qui dépasse le taux des objectifs du millénaire fixés à 82%. S’il est bien vrai que ces résultats ont été jugés flatteurs par les participants, force est aussi de reconnaître que cela n’est qu’une partie visible de l’iceberg. En effet, outre le déficit de 17 % qui reste encore à combler, il y a que les disparités sont patentes en matière de desserte en eau. Il existe des communautés rurales où la desserte est faible et d’autres où il est noté une forte présence de sel dans l’eau. Tous les projets prioritaires en matière d’eau potable et d’assainissement vont connaître, à partir de 2009, des financements qui seront libérés en se basant sur les résultats du plan opérationnel régional, synonyme de tableau de bord permettant à tous les acteurs d’être informés sur les opérations en cours ou programmés sur un horizon de trois ans.
Les participants aux assises de Thiès sont unanimes à reconnaître qu’il y a une nécessité impérieuse de veiller à l’extension des réseaux aux fins de permettre aux populations d’avoir accès à l’eau, notamment les 17% qui restent à desservir. Il y a, par ailleurs, 15,9% de la population rurale qui s’approvisionne à partir de l’eau de puits. Dans la communauté de Mbayène (Tivaouane), par exemple, l’eau se fait fortement désirer. A titre d’illustration, les femmes qui font face aux corvées d’eau sont obligées de se réveiller très tôt le matin pour chercher la dentée précieuse à partir des puits. Par contre, pour des communautés rurales comme Ngoundiane, qui a réussi une desserte de plus de 90%, et Malicounda, pour ne citer que celles-là, on peut bien affirmer que l’approvisionnement en eau des populations ne pose pas tellement de problème. Compte tenu de ce constat, il y a encore des améliorations à faire, ce qui ne pose pas tellement problème. En tout cas, il est permis de dire que la situation est globalement satisfaisante en matière d’accès à l’eau potable au niveau de la région de Thiès. Pour étayer son propos, Moundor Madioune, chef du service régional de l’Hydraulique, a passé à la loupe les différents projets qui interviennent dans la région, notamment ceux-là qu’on appelle les distributeurs d’eau. On peut citer, entre autres, des projets étalés sur les périodes allant de 2009 à 2011 et financés par le Luxembourg 026 et 012, l’Ue 8ème Fed, le Prs II, le Pndl et autres micro-projets. Au niveau des communautés rurales de Fissel, de Ndiaganiao, Sessène, Sandiara et même Nguéniène, c’est la salinité de l’eau et la présence de fluor qui constituent un sempiternel casse-tête pour les populations. A cet effet, Moundor Madioune rassure que « l’Etat du Sénégal, en partenariat avec la Bid et la Bad, a lancé un vaste programme d’hydraulique rurale sur l’axe Notto-Ndiosmone-Palmarin ». C’est un projet d’un coût global estimé à 20 milliards de nos francs qui va régler une bonne fois pour toute cette question de l’accès à l’eau potable », explique-t-il. Au finish, ce seront plus de 29.000 personnes qui seront touchées avec 30 collectivités locales nouvellement desservies, 53.400 personnes dans 37 autres localités avec des dessertes améliorées. Au niveau du champ de captage de Notto Diobass, ce sont quatre forages qui ont été implantés. Donc, il y aura, à terme, 116 villages touchés, sans occulter les villages satellites. C’est justement le cas de Tassette qui a été omis.
Le volet assainissement a également fait l’objet d’une réflexion approfondie. Là également, des efforts vont être faits avec la construction, la réhabilitation des édicules publics au niveau des postes de santé, des loumas, des gares routières et lieux de culte. Selon Amadou Diallo, responsable du suivi-évaluation au niveau du Pepam, l’objectif de donner à chaque communauté rurale son plan local d’hydraulique et d’assainissement (Plha) est en bonne voie d’être atteint. Selon lui, de mars 2006 à décembre 2007, 77 Plha ont été élaborés. Pour l’année 2008, il est programmé l’élaboration de 96 Plha supplémentaires, ce qui portera à 173 le nombre de communautés rurales qui disposeront de leur Plha. Il est attendu qu’en fin 2009, les 321 communautés rurales seront toutes couvertes.
Le Soleil