Avec des recettes 467 milliards en 2008 : Les soldats de l’économie battent tous les records



Les recettes douanières se sont élevées à 467 milliards de francs Cfa en 2008. Les soldats de l’économie ont ainsi battu le record de 2007, année au terme de laquelle ils ont injecté 435 milliards de francs Cfa dans les caisses de l’Etat du Sénégal.

Malgré la crise qui a frappé de plein fouet l’économie mondiale, l’année 2008 a été marquée par une excellente tenue des recettes douanières au Sénégal. De 435 milliards de francs Cfa en 2007, cette administration a injecté quelque 467 milliards de francs Cfa en 2008. Mieux que l’objectif de 425 milliards de francs de recettes qu’elle s’était assignée. Selon le directeur général des douanes sénégalaises, Armand Jean-Jacques Nanga, en marge d’un point de presse tenu conjointement avec le secrétaire général de l’Organisation mondiale des douanes (Omd), Kunio Mukiniya, le représentant résident de l’Union européenne, Giles Hervio et le représentant de l’Onudc, ces recettes cumulées font ressortir une augmentation de 32 milliards de francs par rapport à celles de 2007. Ce qui les conforte dans leur dynamique d’augmentation amorcée depuis l’année 2004.

Dans ses développements, le Dg des douanes a également révélé que l’essentiel des recettes a été réalisé par les unités établies au Port de Dakar avec 95 % des performances réalisées. D’autres unités, comme celle installée à l’aéroport de Dakar Yoff, sont aussi à créditer d’une bonne performance. Des performances qui ont été réalisées grâce à une amélioration de façon conséquente des conditions matérielles et financières des agents des douanes et à des efforts financiers remarquables de l’Etat du Sénégal, a expliqué le premier des gabelous.

Seule ombre à ce tableau plutôt reluisant, renseigne le chef des soldats de l’économie, les effets de la crise financière internationale qui a freiné l’élan de l’Administration des douanes du Sénégal. En effet, les statistiques des recettes de l’année dernière font ressortir une augmentation de la moyenne mensuelle de recettes qui se situaient autour de 35 milliards de francs Cfa. Ce, jusqu’au mois de novembre qui s’est finalement révélé comme une exception avec des recettes de… 7 milliards de francs Cfa. Une contre-performance qu’Armand Jean Jacques Nanga impute à la crise financière qui a secoué le monde en cette période. Et d’après lui, les analyses faites avec les administrations douanières des autres pays membres de l’Organisation mondiale de la douane ont révélé que la situation reste liée à la réduction du volume des opérations du fait que le financement affecté au commerce international a été largement réduit. Corollairement, avoue-t-il, il y avait moins de trafic, donc moins de marchandises à dédouaner. Et n’eût été cette contre-performance ponctuelle du mois de novembre, croit-il savoir, les recettes auraient été plus importantes.

Wal Fadjri

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Economie du développement


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