Le Projet de développement communautaire durable (Pdrd) a impulsé une nouvelle dynamique à l’agriculture et à l’élevage dans les localités de Taïba Ndiaye, Moukh-Moukh et Mbéyène-Négué dans la région de Louga. La gestion rationnelle de l’eau a contribué à la redynamisation de ces activités dans cette zone.
La promotion du développement durable communautaire porte ses fruits. La preuve, les populations des villages de Moukh-Moukh, Mbéyène-Négué et Taïba Ndiaye ont reçu des notions dans la gestion des forages. Dans cette zone, plusieurs personnes ont été formées pour vulgariser les notions de développement communautaire. L’impact, c’est l’émergence d’une culture de l’utilisation rationnelle de l’eau par les agriculteurs et les ménages. Par exemple, le volume d’eau utilisée par l’exploitant Djiby Malaw est passé de 288 m3 en janvier 2009 à 26 m3 en septembre 2009.
Le Projet de développement communautaire durable (Pdrd) expérimenté dans cette localité a donné un coup de pouce à l’élevage des petits ruminants et insufflé une dynamique à l’agriculture avec la disponibilité de l’eau sur une bonne période de l’année. Un système d’économie d’eau a été mis en place pour préserver la ressource et maintenir les populations dans leurs localités.
Le représentant de la Direction de l’analyse de la prévision et des statistiques (Daps), Mouhamadou Dia, a encouragé les acteurs à maintenir le cap dans la mise en œuvre des fondements du développement communautaire dans ces zones.
Quant à Ndiogou Diène, représentant du ministre de l’Agriculture, il a plaidé pour l’expérimentation de ce projet dans les autres villages disposant de forage. « Nous devons mener la réflexion pour étendre le projet dans les autres localités qui ont des forages vu son impact sur les conditions de vie des populations », a-t-il suggéré, saluant le travail de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) dans l’amélioration des conditions de vie des populations en milieu rural. Le projet, en collaboration avec la Direction de l’hydraulique rurale de Louga, la division régionale de l’Hydraulique de Louga, le Service régional d’appui au développement local, travaille à l’élaboration d’un guide du développement durable pour une exploitation rationnelle de l’eau du forage. Déjà, les techniciens peaufinent les estimations en besoin en eau. Après l’estimation d’excédent d’eau de forage, avant de fixer les activités, il faut mener une réflexion sur la pertinence d’utilisation de l’eau du forage actuelle pour les activités communautaires », indique la présentatrice du Guide, Fkikui Sugimoto. Aujourd’hui, l’extension de ce projet dans d’autres villages et sa pérennisation seraient une bonne chose.
Idrissa SANE
Le Soleil
La promotion du développement durable communautaire porte ses fruits. La preuve, les populations des villages de Moukh-Moukh, Mbéyène-Négué et Taïba Ndiaye ont reçu des notions dans la gestion des forages. Dans cette zone, plusieurs personnes ont été formées pour vulgariser les notions de développement communautaire. L’impact, c’est l’émergence d’une culture de l’utilisation rationnelle de l’eau par les agriculteurs et les ménages. Par exemple, le volume d’eau utilisée par l’exploitant Djiby Malaw est passé de 288 m3 en janvier 2009 à 26 m3 en septembre 2009.
Le Projet de développement communautaire durable (Pdrd) expérimenté dans cette localité a donné un coup de pouce à l’élevage des petits ruminants et insufflé une dynamique à l’agriculture avec la disponibilité de l’eau sur une bonne période de l’année. Un système d’économie d’eau a été mis en place pour préserver la ressource et maintenir les populations dans leurs localités.
Le représentant de la Direction de l’analyse de la prévision et des statistiques (Daps), Mouhamadou Dia, a encouragé les acteurs à maintenir le cap dans la mise en œuvre des fondements du développement communautaire dans ces zones.
Quant à Ndiogou Diène, représentant du ministre de l’Agriculture, il a plaidé pour l’expérimentation de ce projet dans les autres villages disposant de forage. « Nous devons mener la réflexion pour étendre le projet dans les autres localités qui ont des forages vu son impact sur les conditions de vie des populations », a-t-il suggéré, saluant le travail de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) dans l’amélioration des conditions de vie des populations en milieu rural. Le projet, en collaboration avec la Direction de l’hydraulique rurale de Louga, la division régionale de l’Hydraulique de Louga, le Service régional d’appui au développement local, travaille à l’élaboration d’un guide du développement durable pour une exploitation rationnelle de l’eau du forage. Déjà, les techniciens peaufinent les estimations en besoin en eau. Après l’estimation d’excédent d’eau de forage, avant de fixer les activités, il faut mener une réflexion sur la pertinence d’utilisation de l’eau du forage actuelle pour les activités communautaires », indique la présentatrice du Guide, Fkikui Sugimoto. Aujourd’hui, l’extension de ce projet dans d’autres villages et sa pérennisation seraient une bonne chose.
Idrissa SANE
Le Soleil