24 participants, venus de 12 pays d’Afrique francophone et du centre, parmi lesquels une bonne frange de femmes, sont entrain de recevoir une formation comme ambassadeurs en genre et eau à Thiès, depuis lundi dernier. Cinq jours durant, des experts en zones humides issus du public, de la société civile et autres vont se familiariser avec les outils de genre et eau, qui devront les aider à porter le combat de l’équité, l’égalité et la durabilité de l’accès à l’eau ; une denrée précieuse et pas du tout bien répartie.
Selon Abdoulaye Ndiaye, chargé du renforcement des capacités en Afrique de Wetlands International, et Charles Diémé, chargé du programme « Gender and water alliance » en Afrique francophone, cette rencontre vient à son heure. Ceci, dans la mesure où, presque partout dans le monde, les femmes et les jeunes filles à qui incombent les tâches liées à l’exhaure, au transport, au stockage, à l’usage de l’eau, l’entretien des ouvrages, restent encore insuffisamment impliquées aux processus de décision et de gestion des ouvrages. « Alors, il est temps de travailler à renverser cette tendance en outillant ces cibles citées d’où la nécessité de bien les former à bâtir leur plaidoyer dans les foras ou réunions au niveau national ou international » précise Abdoulaye Ndiaye. Ainsi, en tant qu’Ambassadeurs Genre et Eau, ces participants ont pour missions, entre autres, de partager avec les décideurs « qu’un accès équitable ainsi qu’un contrôle sur l’eau est un droit fondamental pour tous, aussi bien qu’il constitue un facteur critique dans la promotion de l’éradication de la pauvreté ». Aussi, vont-ils profiter de la moindre occasion pour influer sur les politiques de l’eau, d’assainissement et de leur suivi.
Au sortir de cette formation, du village à la ville, ces ambassadeurs se doivent de vulgariser les informations. D’ailleurs, une visite de terrain est prévue, jeudi prochain, dans la communauté rurale de Fandène, contiguë à la commune de Thiès, pour constater de visu ce qui s’y fait en matière de gestion durable de l’eau.
Le Soleil
Selon Abdoulaye Ndiaye, chargé du renforcement des capacités en Afrique de Wetlands International, et Charles Diémé, chargé du programme « Gender and water alliance » en Afrique francophone, cette rencontre vient à son heure. Ceci, dans la mesure où, presque partout dans le monde, les femmes et les jeunes filles à qui incombent les tâches liées à l’exhaure, au transport, au stockage, à l’usage de l’eau, l’entretien des ouvrages, restent encore insuffisamment impliquées aux processus de décision et de gestion des ouvrages. « Alors, il est temps de travailler à renverser cette tendance en outillant ces cibles citées d’où la nécessité de bien les former à bâtir leur plaidoyer dans les foras ou réunions au niveau national ou international » précise Abdoulaye Ndiaye. Ainsi, en tant qu’Ambassadeurs Genre et Eau, ces participants ont pour missions, entre autres, de partager avec les décideurs « qu’un accès équitable ainsi qu’un contrôle sur l’eau est un droit fondamental pour tous, aussi bien qu’il constitue un facteur critique dans la promotion de l’éradication de la pauvreté ». Aussi, vont-ils profiter de la moindre occasion pour influer sur les politiques de l’eau, d’assainissement et de leur suivi.
Au sortir de cette formation, du village à la ville, ces ambassadeurs se doivent de vulgariser les informations. D’ailleurs, une visite de terrain est prévue, jeudi prochain, dans la communauté rurale de Fandène, contiguë à la commune de Thiès, pour constater de visu ce qui s’y fait en matière de gestion durable de l’eau.
Le Soleil