Gestion concertée des aires marines protégées : Les acteurs pour l’élaboration d’une feuille de route
Les différentes parties prenantes dans la gestion des cinq aires marines protégées que compte le Sénégal, sont en conclave à Joal-Fadiouth pour cinq jours. Il s’agit de dresser, au sortir de cet atelier national sur la co-gestion, une feuille de route qui précise les contours d’une stratégie globale harmonisée en vue de réduire considérablement les quiproquos notés çà et là. Les aires marines protégées (Amp) qui existent au Sénégal depuis 2004 sont régies par un code de gestion concertée. C'est-à-dire qui implique en principe la participation de toutes les parties prenantes des différentes communautés.
Le Fonds mondial pour la nature (Wwf) a ainsi senti la nécessité d’initier cette concertation nationale regroupant une soixantaine de participants (conservateurs, personnels des services des pêches, présidents des comités de gestion et membres de ces mêmes comités de gestion). Objectif : ancrer la méthode de co-gestion comme outil indispensable d’administration et de contrôle de ces patrimoines socio-environnementaux.
Pour Mamadou Diallo, responsable de la division des habitats et des espèces à Wwf-Sénégal, ‘il s’agit d’avoir une même compréhension de la bonne cogestion’. Et d’indiquer que si la première étape a été marquée par la sensibilisation et la communication, il s’agit maintenant d’aborder une phase d’opérationnalité. Ainsi, deux jours de formation et trois jours de visite devraient permettre aux participants venus de Saint-Louis, Kayar, Abéné, Mbamboung et Joal-Fadiouth d’échanger des bonnes pratiques et d’identifier les errements relevés çà et là depuis cinq ans pour y remédier. A partir de ce moment, il sera question d’élaborer une feuille de route pour l’appropriation par toutes les communautés humaines polarisant ces aires marines protégées de règles harmonisées de gestion de ces Amp. C’est ce qu’on appelle la cogestion qui, en définitive, est une méthode qui favorise la transparence et la synergie des forces qui peuvent constituer des critères d’une bonne gestion.
Pape Mbar FAYE
Wal Fadjri
Le Fonds mondial pour la nature (Wwf) a ainsi senti la nécessité d’initier cette concertation nationale regroupant une soixantaine de participants (conservateurs, personnels des services des pêches, présidents des comités de gestion et membres de ces mêmes comités de gestion). Objectif : ancrer la méthode de co-gestion comme outil indispensable d’administration et de contrôle de ces patrimoines socio-environnementaux.
Pour Mamadou Diallo, responsable de la division des habitats et des espèces à Wwf-Sénégal, ‘il s’agit d’avoir une même compréhension de la bonne cogestion’. Et d’indiquer que si la première étape a été marquée par la sensibilisation et la communication, il s’agit maintenant d’aborder une phase d’opérationnalité. Ainsi, deux jours de formation et trois jours de visite devraient permettre aux participants venus de Saint-Louis, Kayar, Abéné, Mbamboung et Joal-Fadiouth d’échanger des bonnes pratiques et d’identifier les errements relevés çà et là depuis cinq ans pour y remédier. A partir de ce moment, il sera question d’élaborer une feuille de route pour l’appropriation par toutes les communautés humaines polarisant ces aires marines protégées de règles harmonisées de gestion de ces Amp. C’est ce qu’on appelle la cogestion qui, en définitive, est une méthode qui favorise la transparence et la synergie des forces qui peuvent constituer des critères d’une bonne gestion.
Pape Mbar FAYE
Wal Fadjri
