Les acteurs du monde rural réfléchissent sur l’orientation à donner au Programme national d’investissement agricole (Pnia) dans la perspective de dégager des propositions susceptibles de contribuer à améliorer son efficacité et son impact.
Le Programme national d’investissement agricole du Sénégal (Pnia) fait, depuis hier, l’objet d’une vaste réflexion centrée autour des enjeux du financement de l’agriculture et son orientation. L’objectif est de permettre aux différents acteurs de s’accorder sur les approches et démarches à favoriser pour mieux guider la mise en œuvre du programme.
Cette concertation de trois jours (26-28 juillet) est à l’initiative du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux du Sénégal (Cncr), avec la Fédération des organisations non gouvernementales du Sénégal (Fongs), Initiatives, prospectives agricoles et rurales (Ipar), avec l’appui d’ActionAid.
Tous ces différents acteurs d’encadrement du monde rural se sont accordés sur l’importance du Pnia, son caractère inclusif et participatif, mais surtout sur sa capacité à contribuer à la modernisation des exploitations familiales agricoles et à améliorer leur productivité. Avec un financement global estimé à 2015 milliards de francs Cfa, le Pnia intègre l’ensemble des chaînes de valeur dans les différents secteurs (agriculture, pêche, élevage, environnement, hydraulique, commerce, transformation, valorisation des produits, etc.). « Ce sont les programmes qui sont soit en cours, soit en élaboration et sur lesquels nous avons essayé de tirer un certain nombre d’actions prioritaires qui sont déjà consignées dans le Programme triennal d’investissement du Sénégal et qui vont nous permettre d’aller vers le développement agricole », explique, Ndiobo Diène, conseiller technique au ministère de l’Agriculture.
Politique agricole commune
Le Sénégal a déjà consenti une contribution de 16 % et devra encore rechercher près de 74 % en termes de financement pour assurer la bonne conduite du programme quinquennal (2011-2015) dont l’objectif est d’accroître la production agricole à travers une politique agricole commune et contribuer à la sécurité alimentaire dans les pays de la Cedeao. « Les pays de la Cedeao se sont mis d’accord pour élaborer une politique agricole commune qui est une déclinaison du programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique dans le cadre du Nepad agricole.
L’ensemble des pays se sont mis ensemble pour prendre la bonne décision d’élaborer des programmes reposant sur le secteur agricole et qui constituent la porte d’entrée pour l’intégration et la déclinaison de la politique agricole commune », a aussi souligné M. Diène.
A terme, l’ambition est de permettre à tous les pays de la Cedeao de se doter d’un Pnia chapeauté par le Programme régional d’investissement agricole (Pria) reposant sur des programmes mobilisateurs, permettant aux pays de pouvoir avancer dans la bonne voie et dans la complémentarité.
L’ambition du Cncr, selon son président Samba Guèye, c’est de créer un cadre d’échanges multi-acteurs autour de la problématique de l’investissement agricole afin de permettre un partage des analyses et expériences paysannes afin de contribuer à une bonne exécution du Pnia.
« L’Etat a la responsabilité de mettre en place tous les éléments devant permettre aux agriculteurs de rester dans leurs terroirs. Nous travaillons dans la perspective de créer un cadre multi-acteurs pour permettre à chacun d’apporter sa contribution pour le développement agricole et la souveraineté alimentaire », a ajouté M. Guèye.
Selon Moussa Faye d’ActionAid, cette réflexion devra permettre de franchir un pas important vers la satisfaction des besoins du monde rural.
Adama MBODJ
Le Soleil
Le Programme national d’investissement agricole du Sénégal (Pnia) fait, depuis hier, l’objet d’une vaste réflexion centrée autour des enjeux du financement de l’agriculture et son orientation. L’objectif est de permettre aux différents acteurs de s’accorder sur les approches et démarches à favoriser pour mieux guider la mise en œuvre du programme.
Cette concertation de trois jours (26-28 juillet) est à l’initiative du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux du Sénégal (Cncr), avec la Fédération des organisations non gouvernementales du Sénégal (Fongs), Initiatives, prospectives agricoles et rurales (Ipar), avec l’appui d’ActionAid.
Tous ces différents acteurs d’encadrement du monde rural se sont accordés sur l’importance du Pnia, son caractère inclusif et participatif, mais surtout sur sa capacité à contribuer à la modernisation des exploitations familiales agricoles et à améliorer leur productivité. Avec un financement global estimé à 2015 milliards de francs Cfa, le Pnia intègre l’ensemble des chaînes de valeur dans les différents secteurs (agriculture, pêche, élevage, environnement, hydraulique, commerce, transformation, valorisation des produits, etc.). « Ce sont les programmes qui sont soit en cours, soit en élaboration et sur lesquels nous avons essayé de tirer un certain nombre d’actions prioritaires qui sont déjà consignées dans le Programme triennal d’investissement du Sénégal et qui vont nous permettre d’aller vers le développement agricole », explique, Ndiobo Diène, conseiller technique au ministère de l’Agriculture.
Politique agricole commune
Le Sénégal a déjà consenti une contribution de 16 % et devra encore rechercher près de 74 % en termes de financement pour assurer la bonne conduite du programme quinquennal (2011-2015) dont l’objectif est d’accroître la production agricole à travers une politique agricole commune et contribuer à la sécurité alimentaire dans les pays de la Cedeao. « Les pays de la Cedeao se sont mis d’accord pour élaborer une politique agricole commune qui est une déclinaison du programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique dans le cadre du Nepad agricole.
L’ensemble des pays se sont mis ensemble pour prendre la bonne décision d’élaborer des programmes reposant sur le secteur agricole et qui constituent la porte d’entrée pour l’intégration et la déclinaison de la politique agricole commune », a aussi souligné M. Diène.
A terme, l’ambition est de permettre à tous les pays de la Cedeao de se doter d’un Pnia chapeauté par le Programme régional d’investissement agricole (Pria) reposant sur des programmes mobilisateurs, permettant aux pays de pouvoir avancer dans la bonne voie et dans la complémentarité.
L’ambition du Cncr, selon son président Samba Guèye, c’est de créer un cadre d’échanges multi-acteurs autour de la problématique de l’investissement agricole afin de permettre un partage des analyses et expériences paysannes afin de contribuer à une bonne exécution du Pnia.
« L’Etat a la responsabilité de mettre en place tous les éléments devant permettre aux agriculteurs de rester dans leurs terroirs. Nous travaillons dans la perspective de créer un cadre multi-acteurs pour permettre à chacun d’apporter sa contribution pour le développement agricole et la souveraineté alimentaire », a ajouté M. Guèye.
Selon Moussa Faye d’ActionAid, cette réflexion devra permettre de franchir un pas important vers la satisfaction des besoins du monde rural.
Adama MBODJ
Le Soleil