Initiée pour le compte de la première Semaine africaine des terres arides et la Semaine de réflexions et d’échanges sur la prochaine Journée mondiale de lutte contre la désertification qui va prendre fin vendredi prochain dans la capitale sénégalaise, cette visite des terres agricoles, pastorales et forestières est sanctionnée par une seule et unique doléance : l’approvisionnement qualitatif et quantitatif en eau potable.
Partout où la délégation s’est rendue, les populations n’ont pas hésité de remettre sur la table des discussions la question liée à l’approvisionnement qualitatif et quantitatif de leurs terroirs respectifs en eau. Ceci non seulement pour parvenir à de meilleurs résultats en matière de la gestion et restauration des forêts, mais surtout pour maintenir un équilibre de la biosphère et disposer d’une végétation abondante et accroître le rendement des terres arables. Ainsi après la zone névralgique de Thiès et la visite des infrastructures pour améliorer la protection des ressources pour les populations, la délégation des experts s’est rendue dans le département de Kaolack notamment à Mbane village situé à environ une vingtaine de kilomètres au Sud Ouest de la capitale et le village de Koutal.
Puis qu’elle a pour mission d’appuyer les populations locales dans les projets spécifiques à la restauration des terres et à l’accroissement du rendement sur l’ensemble des ressources agricoles en exploitation, la délégation a surtout voulu acquérir lors de ce bref séjour une information directe venue des populations elles mêmes afin de mieux prendre en charge les doléances puisées ça et là, et les autres propositions brandies par les acteurs de la base. Même si beaucoup de choses restent encore à faire dans le domaine de la lutte contre la désertification, l’équipe d’experts s’est toutefois rendue compte que durant ces dernières années, le projet de gestion et de restauration des terres dégradées du bassin arachidier (Progert) a aussi réussi à amasser d’importants résultats surtout en matière de lutte contre la salinisation des terres.
C’est le cas dans le village de Koutal où le projet a réussi en moins de quatre (4) ans, à récupérer de manière progressive une superficie de plus 290 ha sur les 1850 ha de terrain complètement affecté par le sel. Ceci grâce à une nouvelle technologie rudimentaire qui consiste en effet à épandre de la coque d’arachide sur les surfaces affectées par le sel. S’agissant aussi de la question de l’eau rapporte le coordonnateur du projet Ibra Soukarou Ndiaye, des études sont en cours dans la région de Louga où des cabinets d’experts travaillent aujourd’hui sur curage des marres, une expertise qui sera bientôt élargie dans le reste de la zone de couverture du Progert afin de développer dans toutes les localités le concept des bassins de rétention.
Abdoulaye FALL
Sud Quotidien
Partout où la délégation s’est rendue, les populations n’ont pas hésité de remettre sur la table des discussions la question liée à l’approvisionnement qualitatif et quantitatif de leurs terroirs respectifs en eau. Ceci non seulement pour parvenir à de meilleurs résultats en matière de la gestion et restauration des forêts, mais surtout pour maintenir un équilibre de la biosphère et disposer d’une végétation abondante et accroître le rendement des terres arables. Ainsi après la zone névralgique de Thiès et la visite des infrastructures pour améliorer la protection des ressources pour les populations, la délégation des experts s’est rendue dans le département de Kaolack notamment à Mbane village situé à environ une vingtaine de kilomètres au Sud Ouest de la capitale et le village de Koutal.
Puis qu’elle a pour mission d’appuyer les populations locales dans les projets spécifiques à la restauration des terres et à l’accroissement du rendement sur l’ensemble des ressources agricoles en exploitation, la délégation a surtout voulu acquérir lors de ce bref séjour une information directe venue des populations elles mêmes afin de mieux prendre en charge les doléances puisées ça et là, et les autres propositions brandies par les acteurs de la base. Même si beaucoup de choses restent encore à faire dans le domaine de la lutte contre la désertification, l’équipe d’experts s’est toutefois rendue compte que durant ces dernières années, le projet de gestion et de restauration des terres dégradées du bassin arachidier (Progert) a aussi réussi à amasser d’importants résultats surtout en matière de lutte contre la salinisation des terres.
C’est le cas dans le village de Koutal où le projet a réussi en moins de quatre (4) ans, à récupérer de manière progressive une superficie de plus 290 ha sur les 1850 ha de terrain complètement affecté par le sel. Ceci grâce à une nouvelle technologie rudimentaire qui consiste en effet à épandre de la coque d’arachide sur les surfaces affectées par le sel. S’agissant aussi de la question de l’eau rapporte le coordonnateur du projet Ibra Soukarou Ndiaye, des études sont en cours dans la région de Louga où des cabinets d’experts travaillent aujourd’hui sur curage des marres, une expertise qui sera bientôt élargie dans le reste de la zone de couverture du Progert afin de développer dans toutes les localités le concept des bassins de rétention.
Abdoulaye FALL
Sud Quotidien