Dakar, 20 avr (APS) – L’Etat du Sénégal et les Emirats arabes unis (EAU) vont ‘’bientôt’’ reprendre le projet de plateforme industrielle et commerciale dans la région de Dakar, après l’avoir suspendu à cause de la crise financière de 2008, a annoncé mercredi Aminata Niane.
‘’La crise financière [de 2008] a failli emporter l’émirat de Dubaï. C’est cela qui a retardé le projet. Il y a eu un début de reprise du projet depuis l’année dernière’’, a affirmé le directeur général de l’Agence chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux de l’Etat (APIX).
‘’Nous avons renégocié, même si nous n’avions jamais rompu le contact. Et, nous nous sommes entendus pour que DP World reprenne le projet. Aujourd’hui, nous sommes en fin de discussion avec DP World, pour la reprise du contrat. […] Voilà où nous en sommes avec ce projet. Nous comptons redémarrer bientôt’’, a dit Mme Niane devant le Conseil économique et social (CES), qui l’a interrogée à ce sujet.
En janvier 2008, l’Etat du Sénégal et l’Autorité de la zone franche de Jebel Ali (JAFZA, de sigle anglais) - une filiale du groupe DP World des EAU – avaient signé une convention de partenariat pour la construction de cette plateforme industrielle et commerciale.
Selon l’accord signé avant la crise financière survenue en septembre 2008, JAFZA devait investir 400 milliards de francs CFA dans ce projet qui, selon les deux parties, doit générer 30.000 emplois salariés directs et 100.000 emplois indirects, au bout de 20 ans.
Après la signature de l’accord, ‘’nous étions dans les négociations de mise en cohérence des obligations des uns et des autres. L’obligation du concessionnaire (JAFZA), c’est construire les premiers bâtiments et des routes. L’Etat avait l’obligation de faire ce qu’on appelle les travaux de connectivité’’, a rappelé Aminata Niane.
JAFZA ‘’ne voulait pas avancer dans la réalisation de ses travaux, a-t-elle dit. L’Etat non plus n’était pas avancé dans les travaux de connectivité’’.
Ces travaux devaient permettre de relier la plateforme industrielle et commerciale à un réseau d’infrastructures pour la rendre ‘’compétitive et attractive’’.
‘’Nous avions donné des incitations fiscales, mais le reste de l’environnement de la [plateforme] n’était pas attractive. Maintenant, tout le monde comprend qu’il faut la lier à un aéroport (celui de Diass en construction), au port de Dakar et à une autoroute. C’est ce qui est en train de se faire’’, a expliqué le directeur général de l’APIX.
‘’Et, le rythme de progression de nos travaux était plus lent que celui de l’investisseur privé’’, a-t-elle reconnu.
Avant la crise financière de 2008, les EAU ‘’avaient 15 projets dans le monde, et c’est le seul qu’ils ont [reconduit] parce qu’ils apprécient l’importance stratégique et le positionnement géographique du Sénégal par rapport au marché sous-régional’’, a-t-elle ajouté.
En 2007, le groupe DP World - propriétaire de la filiale JAFZA - a été choisi parmi trois autres opérateurs, Bolloré, Maersk-Line et Getma, pour ‘’repositionner le Port autonome de Dakar (PAD) sur la côte ouest-africaine’’.
Elle doit investir plus de 200 milliards de francs CFA dans la gestion du PAD et porter de 350.000 sa capacité de manutention à 1.500.000 conteneurs par an.
ESF/AD
‘’La crise financière [de 2008] a failli emporter l’émirat de Dubaï. C’est cela qui a retardé le projet. Il y a eu un début de reprise du projet depuis l’année dernière’’, a affirmé le directeur général de l’Agence chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux de l’Etat (APIX).
‘’Nous avons renégocié, même si nous n’avions jamais rompu le contact. Et, nous nous sommes entendus pour que DP World reprenne le projet. Aujourd’hui, nous sommes en fin de discussion avec DP World, pour la reprise du contrat. […] Voilà où nous en sommes avec ce projet. Nous comptons redémarrer bientôt’’, a dit Mme Niane devant le Conseil économique et social (CES), qui l’a interrogée à ce sujet.
En janvier 2008, l’Etat du Sénégal et l’Autorité de la zone franche de Jebel Ali (JAFZA, de sigle anglais) - une filiale du groupe DP World des EAU – avaient signé une convention de partenariat pour la construction de cette plateforme industrielle et commerciale.
Selon l’accord signé avant la crise financière survenue en septembre 2008, JAFZA devait investir 400 milliards de francs CFA dans ce projet qui, selon les deux parties, doit générer 30.000 emplois salariés directs et 100.000 emplois indirects, au bout de 20 ans.
Après la signature de l’accord, ‘’nous étions dans les négociations de mise en cohérence des obligations des uns et des autres. L’obligation du concessionnaire (JAFZA), c’est construire les premiers bâtiments et des routes. L’Etat avait l’obligation de faire ce qu’on appelle les travaux de connectivité’’, a rappelé Aminata Niane.
JAFZA ‘’ne voulait pas avancer dans la réalisation de ses travaux, a-t-elle dit. L’Etat non plus n’était pas avancé dans les travaux de connectivité’’.
Ces travaux devaient permettre de relier la plateforme industrielle et commerciale à un réseau d’infrastructures pour la rendre ‘’compétitive et attractive’’.
‘’Nous avions donné des incitations fiscales, mais le reste de l’environnement de la [plateforme] n’était pas attractive. Maintenant, tout le monde comprend qu’il faut la lier à un aéroport (celui de Diass en construction), au port de Dakar et à une autoroute. C’est ce qui est en train de se faire’’, a expliqué le directeur général de l’APIX.
‘’Et, le rythme de progression de nos travaux était plus lent que celui de l’investisseur privé’’, a-t-elle reconnu.
Avant la crise financière de 2008, les EAU ‘’avaient 15 projets dans le monde, et c’est le seul qu’ils ont [reconduit] parce qu’ils apprécient l’importance stratégique et le positionnement géographique du Sénégal par rapport au marché sous-régional’’, a-t-elle ajouté.
En 2007, le groupe DP World - propriétaire de la filiale JAFZA - a été choisi parmi trois autres opérateurs, Bolloré, Maersk-Line et Getma, pour ‘’repositionner le Port autonome de Dakar (PAD) sur la côte ouest-africaine’’.
Elle doit investir plus de 200 milliards de francs CFA dans la gestion du PAD et porter de 350.000 sa capacité de manutention à 1.500.000 conteneurs par an.
ESF/AD