Dakar, 10 mai (APS) - Leviers du dispositif économique national, les PME, porteuses de croissance et d’emploi, n’en sont pas moins des structures vulnérables à cause de difficultés d’accès aux marchés publics qu’il faut corriger par un renforcement du niveau d’information et la formalisation, a indiqué l’Agence de développement et d’encadrement des Petites et moyennes et entreprises (ADEPME).
C’est dans cette optique que s’inscrit l’atelier thématique sur ‘’fiscalité et l’accès des PME aux marchés publics’’, ouvert mardi matin à Dakar, à l’initiative de l’ADEPME.
Ouvert par le directeur de cabinet du ministre de l’Entreprenariat féminin et de la Microfinance, la manifestation rassemble des responsables de PME, des structures financières, de l’ARMP, du patronat, des impôts, assurances, etc.
Une dizaine de responsables de PME ayant bénéficié d’une formation en fiscalité, comptabilité, marketing et plan d’affaires par le biais de l’ADEPME ont reçu des attestations.
L’atelier intervient dans un contexte caractérisé par la mise en place d’un ensemble d’initiatives pour la facilitation des échanges entre les PME, les structures de financement, les organismes sociaux et les structures d’appui.
Par ailleurs la problématique de la formalisation des entreprises sénégalaises fait apparaître que 50% des entreprises ne sont pas affiliées à la Caisse de sécurité sociale et à l’IPRES.
L’atelier vise ainsi à permettre aux participants de mieux s’imprégner des procédures d’accès aux marchés publics, de la formalisation et du financement des marchés publics octroyés aux PME.
Les animateurs de la rencontre vont sensibiliser les responsables de PME sur les mécanismes d’accès aux marchés publics, leur montrer l’utilité d’être en règle vis-à-vis du fisc et des organismes sociaux pour accéder aux marchés publics, leur faire connaître les possibilités et les conditions de financement et de garantie par les banques.
Pour faciliter l’accès des PME aux marchés, ‘’il faut, à défaut de réaménager le système fiscal, l’assouplir de manière à le rendre à la portée du contribuable ou d’instaurer un système adapté aux besoins des PME afin de leur garantir leur développement et leur contribution à la création de l’emploi’’, a suggéré le directeur de cabinet du ministre de l’Entreprenariat féminin et de la Microfinance.
‘’Il faut, a ajouté Dame Guèye, renforcer le niveau d’information et de formation des chefs d’entreprises’’. Il a souligné ‘’l’effet d’entrainement’’ des marchés publics sur l’économie sénégalaise avec en 2009 une dépense de 450 milliards de francs Cfa soit 12% du PIB.
Les marchés publics ‘’deviennent donc un instrument de politique économique efficace, car plus des deux tiers du chiffre d’affaire du secteur des travaux publics sont réalisés pour le compte du secteur public’’, selon toujours le directeur de cabinet du ministre de l’Entreprenariat féminin et de la Microfinance.
Pour Dame Guèye, ‘’il est judicieux d’avoir recours à ce levier économique lorsque l’on souhaite mettre en œuvre une politique de soutien aux entreprises de taille moyenne en essayant de favoriser l’accès de ces entreprises aux marchés publics’’.
Si la loi d’orientation des PME réserve une part des marchés publics à ces structures, des insuffisances existent. D’où, selon Dame Guèye, le besoin de préparer les chefs d’entreprises pour qu’ils soient prêts à la compétition.
Pour favoriser la formalisation des entreprises, il faut lever les obstacles liés à la complexité des procédures de formalisation, l’ignorance des formalités par les responsables des PME, a suggéré Abdoul Aziz Dieng qui donnait une communication sur ‘’l’importance de la formalisation pour accéder aux marchés publics’’.
Il faut également selon lui diminuer les coûts de la formalisation, apporter une assistance technique aux PME. Pour M. Dieng, ‘’il est plus important de se formaliser’’.
Il a noté que l’absence de formalisation a notamment pour conséquences la pauvreté et la précarité des entreprises, les difficultés d’accès aux marchés publics.
OID/BK
C’est dans cette optique que s’inscrit l’atelier thématique sur ‘’fiscalité et l’accès des PME aux marchés publics’’, ouvert mardi matin à Dakar, à l’initiative de l’ADEPME.
Ouvert par le directeur de cabinet du ministre de l’Entreprenariat féminin et de la Microfinance, la manifestation rassemble des responsables de PME, des structures financières, de l’ARMP, du patronat, des impôts, assurances, etc.
Une dizaine de responsables de PME ayant bénéficié d’une formation en fiscalité, comptabilité, marketing et plan d’affaires par le biais de l’ADEPME ont reçu des attestations.
L’atelier intervient dans un contexte caractérisé par la mise en place d’un ensemble d’initiatives pour la facilitation des échanges entre les PME, les structures de financement, les organismes sociaux et les structures d’appui.
Par ailleurs la problématique de la formalisation des entreprises sénégalaises fait apparaître que 50% des entreprises ne sont pas affiliées à la Caisse de sécurité sociale et à l’IPRES.
L’atelier vise ainsi à permettre aux participants de mieux s’imprégner des procédures d’accès aux marchés publics, de la formalisation et du financement des marchés publics octroyés aux PME.
Les animateurs de la rencontre vont sensibiliser les responsables de PME sur les mécanismes d’accès aux marchés publics, leur montrer l’utilité d’être en règle vis-à-vis du fisc et des organismes sociaux pour accéder aux marchés publics, leur faire connaître les possibilités et les conditions de financement et de garantie par les banques.
Pour faciliter l’accès des PME aux marchés, ‘’il faut, à défaut de réaménager le système fiscal, l’assouplir de manière à le rendre à la portée du contribuable ou d’instaurer un système adapté aux besoins des PME afin de leur garantir leur développement et leur contribution à la création de l’emploi’’, a suggéré le directeur de cabinet du ministre de l’Entreprenariat féminin et de la Microfinance.
‘’Il faut, a ajouté Dame Guèye, renforcer le niveau d’information et de formation des chefs d’entreprises’’. Il a souligné ‘’l’effet d’entrainement’’ des marchés publics sur l’économie sénégalaise avec en 2009 une dépense de 450 milliards de francs Cfa soit 12% du PIB.
Les marchés publics ‘’deviennent donc un instrument de politique économique efficace, car plus des deux tiers du chiffre d’affaire du secteur des travaux publics sont réalisés pour le compte du secteur public’’, selon toujours le directeur de cabinet du ministre de l’Entreprenariat féminin et de la Microfinance.
Pour Dame Guèye, ‘’il est judicieux d’avoir recours à ce levier économique lorsque l’on souhaite mettre en œuvre une politique de soutien aux entreprises de taille moyenne en essayant de favoriser l’accès de ces entreprises aux marchés publics’’.
Si la loi d’orientation des PME réserve une part des marchés publics à ces structures, des insuffisances existent. D’où, selon Dame Guèye, le besoin de préparer les chefs d’entreprises pour qu’ils soient prêts à la compétition.
Pour favoriser la formalisation des entreprises, il faut lever les obstacles liés à la complexité des procédures de formalisation, l’ignorance des formalités par les responsables des PME, a suggéré Abdoul Aziz Dieng qui donnait une communication sur ‘’l’importance de la formalisation pour accéder aux marchés publics’’.
Il faut également selon lui diminuer les coûts de la formalisation, apporter une assistance technique aux PME. Pour M. Dieng, ‘’il est plus important de se formaliser’’.
Il a noté que l’absence de formalisation a notamment pour conséquences la pauvreté et la précarité des entreprises, les difficultés d’accès aux marchés publics.
OID/BK