«Rendre visible les activités de l’organisation, mais surtout de partager les importantes questions qui interpellent le monde et particulièrement en lien avec les femmes aux droits et aux opportunités» est l’objectif principal de ce point de presse de l’Association des femmes africaines pour la recherche et le développement (AFARD). Il a été aussi question du bilan de l’année 2012 sur les luttes des organisations des femmes et de répondre au plan de communication de l’AFRAD lancé depuis 2011.
Selon Madame Odile Ndoumbé Faye, Secrétaire exécutive de l’AFARD, son organisation met en place le Réseau des intervenants sociaux sur «Genre et Migration en Afrique de l’Ouest». Elle a mené une étude sur «Quelle approche pour une meilleure prise en compte du genre dans les programmes et politiques migratoires en Afrique ?» Ce projet a donc analysé un aspect particulier de la migration: celui qui concerne les femmes, en essayant de mieux comprendre le parcours des femmes migrantes et de dégager les spécificités par rapport aux hommes migrants.
Au Sénégal, ce Réseau est coordonnée par «le ministère de la Justice et regroupe des membres comprenant: des agents de sécurité (police, gendarmerie, douane), du personnel humanitaire (personnel médical, Ong), des institutions publiques (ministère de la santé, de l’intérieur, de l’éducation, de la jeunesse et de la justice), des réseaux de migrants, de la population d’accueil (associations féminines, de jeunes, Ong, leaders, chefs religieux, chefs de quartier) et des Médias», renchérit Madame Odile Ndoumbé Faye.
Aujourd’hui le monde se mobilise autour de la question des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Mais le monde se heurte «à la difficile réalisation des objectifs de réduction de la pauvreté d’ici 2015» dit l’AFARD. Pour que les solutions soient durables et viables, il faut la prise en compte du rôle des femmes dans le développement économique et social.
D’une part, l’Afrique subsaharienne a connu des progrès considérables dans des niveaux comme l’accès à l’eau potable, l’accroissement de la scolarisation au cycle primaire et la réduction des infections au VIH. Et, d’autre part, les femmes et les filles sont les plus exposées en santé. C’est pourquoi le taux de mortalité infantile et maternelle est le plus élevé. «En dépit de l’existence de conventions et instruments juridiques internationaux et régionaux signés et ratifiés par la plupart des Etats de l’Afrique de l’ouest, la Déclaration solennelle des chefs d’Etats africains su l’Egalité homme/femme en 2004 et l’adoption de politiques nationales genre et de plans d’action opérationnelle, des discriminations et violences persistent à l’encontre des filles et des femmes africaines notamment en terme de viols, pédophile, inceste, mariage précoce, violence, harcèlements sexuels et abus de toutes sortes», confirme Madame Odile Ndoumbé Faye.
C’est pourquoi l’AFARD avec des organisations leader dans 10 pays de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) va travailler avec 50 réseaux d’organisations de femmes par pays. Ce travail portera sur le plaidoyer au niveau de la CEDEAO sur une harmonisation des législations nationales avec les Conventions internationales et une effectivité des lois en vue de l’éradication effective des violences faites aux femmes et aux filles d’ici 2015, étant la date buttoir des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Et enfin la mise en œuvre de dispositions nécessaires pour le rétablissement de la paix, de l’Etat de droit et de la sécurité des personnes et des biens dans les zones en conflits. Par exemple au Nord du Mali et au Nord du Nigéria.
L’association des Femmes Africaines pour la Recherche et le Développement (AFARD) est une organisation panafricaine, non-gouvernementale, à but non lucratif et ayant son siège à Dakar. Créée en 1977 par un groupe de femmes africaines à l’intention des femmes chercheures, des acteurs du développement, des décideurs et des jeunes, l’AFARD regroupe près de 1000 membres répartis dans 20 pays africains et au niveau de la diaspora en Europe et aux Etats Unies.
P. Aubin Coly
Sus Quotidien Stagiaire
Selon Madame Odile Ndoumbé Faye, Secrétaire exécutive de l’AFARD, son organisation met en place le Réseau des intervenants sociaux sur «Genre et Migration en Afrique de l’Ouest». Elle a mené une étude sur «Quelle approche pour une meilleure prise en compte du genre dans les programmes et politiques migratoires en Afrique ?» Ce projet a donc analysé un aspect particulier de la migration: celui qui concerne les femmes, en essayant de mieux comprendre le parcours des femmes migrantes et de dégager les spécificités par rapport aux hommes migrants.
Au Sénégal, ce Réseau est coordonnée par «le ministère de la Justice et regroupe des membres comprenant: des agents de sécurité (police, gendarmerie, douane), du personnel humanitaire (personnel médical, Ong), des institutions publiques (ministère de la santé, de l’intérieur, de l’éducation, de la jeunesse et de la justice), des réseaux de migrants, de la population d’accueil (associations féminines, de jeunes, Ong, leaders, chefs religieux, chefs de quartier) et des Médias», renchérit Madame Odile Ndoumbé Faye.
Aujourd’hui le monde se mobilise autour de la question des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Mais le monde se heurte «à la difficile réalisation des objectifs de réduction de la pauvreté d’ici 2015» dit l’AFARD. Pour que les solutions soient durables et viables, il faut la prise en compte du rôle des femmes dans le développement économique et social.
D’une part, l’Afrique subsaharienne a connu des progrès considérables dans des niveaux comme l’accès à l’eau potable, l’accroissement de la scolarisation au cycle primaire et la réduction des infections au VIH. Et, d’autre part, les femmes et les filles sont les plus exposées en santé. C’est pourquoi le taux de mortalité infantile et maternelle est le plus élevé. «En dépit de l’existence de conventions et instruments juridiques internationaux et régionaux signés et ratifiés par la plupart des Etats de l’Afrique de l’ouest, la Déclaration solennelle des chefs d’Etats africains su l’Egalité homme/femme en 2004 et l’adoption de politiques nationales genre et de plans d’action opérationnelle, des discriminations et violences persistent à l’encontre des filles et des femmes africaines notamment en terme de viols, pédophile, inceste, mariage précoce, violence, harcèlements sexuels et abus de toutes sortes», confirme Madame Odile Ndoumbé Faye.
C’est pourquoi l’AFARD avec des organisations leader dans 10 pays de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) va travailler avec 50 réseaux d’organisations de femmes par pays. Ce travail portera sur le plaidoyer au niveau de la CEDEAO sur une harmonisation des législations nationales avec les Conventions internationales et une effectivité des lois en vue de l’éradication effective des violences faites aux femmes et aux filles d’ici 2015, étant la date buttoir des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Et enfin la mise en œuvre de dispositions nécessaires pour le rétablissement de la paix, de l’Etat de droit et de la sécurité des personnes et des biens dans les zones en conflits. Par exemple au Nord du Mali et au Nord du Nigéria.
L’association des Femmes Africaines pour la Recherche et le Développement (AFARD) est une organisation panafricaine, non-gouvernementale, à but non lucratif et ayant son siège à Dakar. Créée en 1977 par un groupe de femmes africaines à l’intention des femmes chercheures, des acteurs du développement, des décideurs et des jeunes, l’AFARD regroupe près de 1000 membres répartis dans 20 pays africains et au niveau de la diaspora en Europe et aux Etats Unies.
P. Aubin Coly
Sus Quotidien Stagiaire